Titre du blog : reverie-romantique
Auteur : cirella
Date de création : 12-10-2008
posté le 12-10-2008 à 23:50:48
Ce mystere qu''est la femme modèrne pour l'homme!
osté le 01.12.2006 par justine21 Posté le 13.03.2008 par sandy07
Les Mystères de la femme
Quels sont les liens entre la lune et la femme ? Que signifient-ils ? Peut-on en déduire les archétypes de la psychologie féminine ?
A travers le symbolisme de la lune sous toutes ses formes et à toutes les époques, Esther Harding, psychologue américaine formée par Jung, se livre ici à une interprétation de l'"âme féminine" selon la méthode jungienne de déchiffrement des mythes, des légendes et des rêves.
Voici quelques phrases extraites de ce livre :
"La lune représente en effet le grand principe de transformation par les choses les plus basses. Ce qui est sombre, froid et humide, ce qui échappe à la lumière du jour et à la pensée clarifiante de l'homme contient également le secret de la vie."
"La femme ne peut devenir une que lorsqu'elle a pleinement conscience des possibilités qui sommeillent dans sa propre nature, qu'elle a éprouvé ce que c'est que d'être enflammée par la passion charnelle et spirituelle et qu'elle a consacré ses facultés au service du dieu de l'instinct."
A propos de l'initiation à la déesse : "Le véritable amour, l'entente véritable ne sont possibles qu'entre des individus qui ont fait, chacun l'expérience d'une telle initiation, ou qui parviennent à la faire dans la vie commune".
"L'importance est que chacun de nous crée quelque chose qui n'existait pas auparavant, non pour qu'une bonne chose de plus existe au monde, mais pour qu'en prenant les matériaux bruts qui nous entourent, en leur insufflant notre vie et en en faisant une création vivante, nous développions la puissance créatrice qui sommeille en nous..."
Les quatre visages de la femme.
Les représentations les plus archaïques de la femme sont celles de la Grande Déesse, que l’on retrouve dès la Préhistoire comme source de toute vie. Avec le temps, les fonctions de cette unique Déesse vont se diversifier et elle prendra de nombreux visages, plus ou moins vénérés dans les différentes civilisations du monde.
Les Égyptiens ont représenté ses différentes facettes sous les traits de la déesse primordiale, Hathor à quatre faces, associées aux quatre points cardinaux et aux quatre éléments, mais aussi aux quatre faces de la lune, l’astre dédié à la grande déesse. Ses quatre visages sont symbolisés par Isis, l’épouse aimante d’Osiris ; Sekhmet, la lionne farouche, qui tue et qui guérit à la fois ; Bastet, la douce chatte, séductrice et mère attendrie et Nuth, la Dame du Ciel, qui assure la renaissance du Soleil et de l’âme dans le monde céleste.
L’antiquité gréco-latine nous proposera également quatre visages de la femme qui réapparaîtront au XXe siècle avec les quatre niveaux de l’anima (1) décrits par C.-G. Jung.
Ces quatre aspects sont illustrés par les quatre déesses gréco-romaines les plus connues : Aphrodite – Vénus, Athéna – Minerve, Déméter – Cybèle et Héra – Junon. Mais nous les reconnaîtrons également dans les archétypes de toutes les civilisations, dans des héroïnes de la littérature et des femmes exceptionnelles de tout lieu et de tout temps, mais aussi dans notre propre histoire personnelle et dans celle des êtres que nous aimons et côtoyons.
Aphrodite, reine de la beauté
Lorsque le corps de la femme, dans la splendeur de la jeunesse, est habité par l’archétype d’Aphrodite, il incarne la beauté devenue forme parfaite, expression de l’harmonie de la nature. La beauté attire, séduit et exprime la force de Vénus, le mystère de l’amour qui s’épanouit aussi à travers l’art. Déesse de la procréation et de la fécondité, Vénus offre un double visage : celui de l’amour spirituel ou céleste, sous les traits de Vénus Ourania, et celui limité à l’amour charnel et à la sensualité, Vénus Pandémos.
Vénus se reflète aussi dans l’image de Béatrice, l’inspiratrice de Dante et de Mona Lisa, la célèbre Joconde de Léonard de Vinci, mais aussi de Mumtaz Mahal, pour qui fut construit le Taaj Mahal en Inde. Elle prend aussi le visage d’artistes ou de femmes à la beauté exceptionnelle comme Clara Schumann, Isadora Duncan, Maria Callas ou Marylin Monroe.
La courageuse Athéna
La femme est également l’énergie et le courage qui accompagnent et inspirent le chevalier dans son combat. Elle est une force intelligente qui défend la vie et les valeurs de la paix et de la civilisation. Son visage concentré, presque sévère est celui d’Athéna, la guerrière civilisatrice, la grande vierge qui apporte aux hommes l’olivier qui nourrit et éclaire. On la retrouvera sous les traits de Jeanne d’Arc ou de Marianne, et de femmes préoccupées par la société de leur temps comme la révolutionnaire Olympe de Gouges ou la militante Flora Tristan.
Déméter, la généreuse
Lorsque la femme devient mère, elle enfante, nourrit, élève, éduque. Elle prend alors en Égypte le visage d’Isis à l’enfant, ou de Déméter qui offre aux Grecs les richesses de la nature épanouie ou encore de la Vierge Marie dont le Fils incarne l’Humanité entière. Elle est mater, mère, substance porteuse du miracle de la nouvelle vie. Elle est vie, tendresse, douceur mais aussi fermeté et exigence. Par elle s’accomplit la création et se vit le mystère de l’immortalité à travers cette chair qui perpétue la présence de la lumière de l’esprit dans la matière. On la reconnaît dans toutes les mères et aussi dans des saintes ou religieuses qui mettent leur bonté au service de la souffrance du monde, telles Mère Térésa ou Sœur Emmanuelle, parmi bien d’autres.
Héra, pouvoir et magie
Elle peut être aussi femme de pouvoir, lorsque la connaissance se fait action et qu’elle parvient à libérer la puissance de la sagesse, pour guérir les corps et les âmes. Ce sera alors la sorcière ou la magicienne, telles Morgane dans la légende du roi Arthur ou la déesse lionne égyptienne Sekhmet, la puissance dangereuse qui blesse et qui soigne en même temps. Elle peut être l’épouse du mystère et vivra cela comme un mariage mystique. Elle sera alors prêtresse aux pouvoirs oraculaires, sibylle ou visionnaire. Son pouvoir s’exprimera également dans la souveraineté, gagnée par une profonde maîtrise de soi et le service à un idéal collectif. Dans son sillage, on peut retrouver quelques grandes souveraines ou femmes d’Etat, comme Hatshepsout, la Reine de Saba, Cléopâtre, Elisabeth Ière, la Grande Catherine de Russie ou la Reine Victoria.
Mais Héra est aussi l’initiatrice, celle qui met à l’épreuve pour libérer le pouvoir. Elle devient l’épouse de la puissance, comme Héra, épouse de Zeus, dont le dessein est de conduire l’homme au sommet de sa propre puissance. Elle lui apprend à sortir victorieux de ses peurs et de ses doutes, comme elle le fera avec Héraclès, qui deviendra un héros immortel. Héra éprouve l’individu pour le faire naître à l’invisible. Le nom de ces éveilleuses nous est en général inconnu, mais leur forme suprême est représentée par Sophia, la Sagesse, qui symbolise le mariage sublime où finalement masculin et féminin redeviennent le grand Un.
CITATIONS SUR LA FEMME
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La femme est trop confinée dans le domaine de l’affectif et du mystique, pour être beaucoup influencée par un raisonnement.
Gustave LE BON
(Aphorismes du temps présent. (1913) Paris, Les amis de Gustave Le Bon, 1978, p. 166)
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Dominer ou être dominée, il n’y a pas, pour l’âme féminine, d’autre alternative.
Gustave LE BON
(Aphorismes du temps présent. (1913) Paris, Les amis de Gustave Le Bon, 1978, p. 167)
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Incomplète, mutilée, mais autrement que ne le pensait Freud, elle a vécu longtemps dans une seule dimension, celle du cœur. Puis, à la fin du XIXe siècle, elle a atteint la seconde dimension, celle de l’esprit, et elle a pu vivre à la fois avec sa tête et son cœur, familialement et socialement. Enfin, de nos jours, elle vient d’atteindre à l’unité platonicienne en conquérant le troisième élément de la trilogie naturelle de l’être humain, en apparence le plus humble, le bas-ventre, et par un paradoxe que nulle philosophie n’expliquera jamais, c’est le sexe en effet qui lui ouvrira les portes de la métaphysique.
Françoise PARTURIER
(Lettre ouverte aux hommes. Paris, Albin Michel, 1968, p. 143)
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La femme, telle que nous l’avons faite, tient à la fois de l’esclave et de l’ange, sans terme moyen. Elle est souvent les deux à la fois.
Albert SAMAIN
(Carnets intimes. Paris, Mercure de France, 1939, p. 44)
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Toute femme est une rebelle, généralement en révolte contre elle-même.
Oscar WILDE
(Les ailes du paradoxe. Paris, Librairie Générale Française, Le Livre de Poche n° 3134, 1996, p.43)
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L'histoire des femmes est l'histoire de la pire forme de tyrannie que le monde ait jamais connue : la tyrannie des faibles sur les forts. C'est la seule tyrannie qui dure.
Oscar WILDE
(Les ailes du paradoxe. Paris, Librairie Générale Française, Le Livre de Poche n° 3134, 1996, p. 43)
CITATIONS SUR L'HOMME ET LA FEMME
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Ce que l'homme aime et recherche dans une jeune fille : ce qu'elle a d'indemne ; dans une femme, ce que la vie a déposé en elle. Ici un mystère, là un secret.
Gilbert CESBRON
(Un miroir en miettes. Paris, Robert Laffont, 1973, p. 119)
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Que voulez-vous donc que pense un homme qui voit une femme penser ? Qu’elle est malade, puisque ce n’est pas normal. A moins qu’elle ne s’ennuie, qu’elle ne soit insatisfaite, qu’elle ne le trompe, ou qu’elle ne veuille se rendre intéressante.
Françoise PARTURIER
(Lettre ouverte aux hommes. Paris, Albin Michel, 1968, p. 13)
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L'homme et la femme sont deux êtres inégaux dont aucun n'est supérieur à l'autre.
Robert SABATIER