L'évolution préhistorique L'Homo habilis |
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L'Homo erectus C'était le premier homme à se tenir complètement droit.Certains homos erectus se sont déplacés.C'est ainsi qu'on en a retrouvés en Europe (l'homme de Tautavel), en Asie (l'homme de Pékin) et en Océanie (l'homme de Java). Ils ont évolué en hommes sages. |
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Le premier homme sage Il y a eu plusieurs sortes d'hommes sages. Le premier était l'homme de Neandertal. | |
L'homme de Cro-Magnon Son évolution |
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Le volume de son cerveau était de 16000 cm3 et il mesurait entre 1 mètre 70 et 1 mètre 80. Sa vie Il vivait dans des abris sous roche ( par exemple l'abri Pataud aux Eyzies que nous avons visité ).Les hommes préhistoriques y ont établi leurs campements successivement pendant des milliers d'années. Lorsqu'ils quittaient ces abris, ils y laissaient des ossements, des cendres du feu, des outils, des armes. On a retrouvé ces restes à différents niveaux du sol. En effet, au cours du temps, le toit des abris s'est effondré et a recouvert les traces des campements. Grâce aux outils, au pollen récupéré sur les sols, on a pu identifier la végétation qu'il y avait aux différentes époques où les hommes ont habité sous ces abris. À partir de cette végétation, on a pu deviner le climat qu'il faisait. C'est comme cela qu'on sait que le climat était froid. Il y a 10000 ans le climat s'est réchauffé et certains animaux sont partis donc les hommes les ont suivi. |
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Ils vont vivre ainsi jusqu'à ce qu'ils installent des villages
et qu'ils inventent l'agriculture et l'élevage il y a environ 5000 ans.
Puis
- vers 3000 à 2800 av. J.-C. :
les deux royaumes s'unissent et fondent la 1e et la 2e dynasties
- vers 2800 à 2160 av. J.-C. :
Ancien Empire (3e à 10e dynasties)
- vers 2160 à 1600 av. J.-C. :
Moyen Empire (11e à 17e dynasties)
- vers 1600 à 1085 av. J.-C. :
Nouvel Empire (18e à 20e dynasties)
- 1085 à IVe s av. J.-C. :
Basse Epoque (21e à 26e dynasties)
- occupation de l'Egypte par les Perses sous la 27e dynastie.
- conquête de l'Egypte par Alexandre le Grand en 332 av. J.-C.
- domination des Ptolémée en 330 av. J.-C.
- conquête de l'Egypte par les Romains en 30 a. J.-C.
A la suite d'invasions, Achéens(-2000) et Doriens(-1200) s'installent en Grèce.
Puis, ils fondent des colonies autour de la Méditerranée pour se procurer de nouvelles ressources et commercer avec les Barbares.
Développement:
Il y a 4000 ans , vers 2000 av jc , la Grèce était peuplée par des tribus préhistoriques: elles étaient peu nombreuses et dispersées , ce qui favorisa l'implantation de peuples organisés venus du nord.
Vers -2000, un peuple indo-européen venu du nord, les Achéens s'installent donc en Grèce et créent les premières cités. Ils maîtrisent le bronze.
Vers -1200 arrive un autre peuple, les Doriens. Ils font la guerre aux Achéens pour s'installer. Maîtrisant certainement le fer, les Doriens s'imposent. On s'accorde aujourd'hui à dire que les habitants du nord de la Grèce ont pour ancêtres les Achéens tandis que ceux de la presqu'île du Péloponnèse au sud auraient pour ancêtres les Doriens.
Achéens et Doriens sont les deux peuples à l'origine de la Grèce: on les appellera les Hellènes (c'est le nom qu'il se donne dans leur langue...). Le territoire des Hellènes est l'HELLADE.
A partir de 700 av Jc, les Hellènes qui ont couvert leur territoire de cités commencent à se répandre dans toute la Méditerranée pour y construire de nouvelles cités que l'on appellera des colonies. Ils peuplent d'abord toutes les îles de la mer Égée puis la côte de l'actuelle Turquie , et ainsi de suite jusqu'à la lointaine Espagne.
Les grecs fondent des colonies pour pour commercer avec d'autres peuples. Ils ne cherchent pas à envahir les territoires: ils se contentent juste d'un port. Cela explique qu'ils auront de bons rapports avec la plupart des barbares rencontrés dans leurs voyages.
En Sicile néanmoins, les grecs colonisent tout le territoire de l'île en y fondant de puissantes cités: la Sicile sera même appelée la petite Grèce!
Le Romain dans la rome antique:
La Rome antique désigne à la fois la ville de Rome et l'empire qu'elle a fondé dans l'Antiquité. L'idée de Rome antique est inséparable de celle de civilisation romaine. Le destin extraordinaire de ce regroupement de villages au VIIe siècle av. J.-C., qui parvient à dominer l'ensemble du monde méditerranéen et ouest-européen du Ier au Ve siècle a engendré de la part des contemporains des récits mythologiques exaltant la grandeur nationale. La légende de Romulus et Rémus, les récits de Tite-Live en témoignent. Mais le tableau d'une ville progressant de manière continue et par ses propres forces depuis d'humbles débuts jusqu'à la maîtrise de l'Italie, puis de l'ensemble du monde méditerranéen est un tableau tout à fait artificiel, ne correspondant absolument pas à la complexité des faits. Son histoire n'a pas été celle d'une croissance continue : aux progrès ont succédé des reculs et des replis. Mais les Romains sont parvenus à résoudre les difficultés internes nées de la conquête en transformant leurs institutions républicaines. La fondation de l'Empire par Auguste marque le début d'une période où la civilisation romaine, en partie héritée des Grecs, influence durablement les régions conquises. À partir du IIIe siècle, le monde romain subit l'assaut des Barbares venus de l'Europe du Nord et de l'Asie, et pour leur résister s'est donné une structure bureaucratique et militaire, ce qui n'a pas empêché le brillant renouveau du IVe siècle ainsi que l'établissement du christianisme comme religion d'État. Après la séparation entre l'Orient et l'Occident en 395, de nouvelles invasions mettent fin à l'empire en Occident, tandis que l'empire d'Orient se transforme et devient l'Empire byzantin, à bien des égards héritier de l'Empire romain.
L'ancien indien d'Amérique
Leur histoire aurait commencé quelques 40.000 ans avant l'arrivée de Christophe Colomb.
C'est à cette époque que venant d'Asie, ils se seraient installés en Amérique. Un pont de glace relie alors la Sibérie à l'Alaska. Tout en poursuivant des troupeaux de mammouths, des groupes de chasseurs nomades sont passés sans le savoir de l'Asie en Amérique. Au fil des millénaires, les Indiens s'installent partout du Nord au Sud.
Une deuxième vague venant de Sibérie occupent les déserts glacés de l'Arctique, il y a 3000 ans. Ce sont les Inuits. Les peuples indiens s'adaptent aux milieux naturels les plus difficiles. Des grandes plaines de l'Ouest en passant par l'immense forêt amazonienne jusqu'à la terre de feu, ils créent des civilisations extrêmement différentes.
Avant l'arrivée des Blancs, on estime que 7 à 8 millions d'indiens occupaient l'Amérique du Nord. Tous les vestiges archéologiques retrouvés ici et là, dans les vestiges, attestent de l'ancienneté de l'occupation du continent. Ici comme sur d'autres continents, on retrouve les mêmes signes de l'évolution de l'homme comme par exemple le façonnage de récipients , les peintures rupestres représentant les scènes de la vie quotidienne, l'expression par signes chez les peuples qui n' écrivaient pas ou bien encore les outils primitifs, mis à la disposition par la nature ( pierre, os , bois taillés). Et puis, au fil du temps les techniques ont évolué comme nous le montre dans certaines régions les habitats collectifs très poussés à plusieurs étapes.
Les premiers Américains du Nord, les Indiens étaient et restent encore aujourd'hui des chasseurs comme les Cree du Canada. Autrefois, le caribou, l'élan, l'ours, le castor et aussi bien sûr le bison étaient traqués pour leur chair et leur peau. Il y a aussi la pêche qui fait vivre des populations entières, sur la côte Nord- Ouest où le saumon est abondant.Au XVIe siècle, les conquistadors espagnols explorent les régions situées au nord de la Nouvelle-Espagne et les colonisent à partir du XVIIe siècle. Lors des expéditions d'exploration du sud-ouest américain appelé alors « Nouveau-Mexique », notamment lors de l’expédition de Francisco de Coronado en 1540[1], des bovinschevaux espagnols retournent aussi à la liberté : ce sont les mustangs. Lorsque les Espagnols s'installent au Nouveau-Mexique, au Texas puis en Californie, ils introduisent l'élevage d'animaux jusqu'ici inconnus des Amérindiens (moutons, bœufs, chevaux). Les missions franciscainesélevage extensif, avec l'aide des Amérindiens. s'échappent et retournent à la vie sauvage. Des espagnoles pratiquent un
Les grands propriétaires mettent les troupeaux de bovins sous la surveillance de vaqueros, des ouvriers agricoles montés sur des chevaux. Ils rassemblent les bêtes au cours du rodear et portent un costume adapté à leur activité : un sombrero pour les protéger du soleil, un bandana pour ne pas respirer la poussière, des jambières et des éperons pour monter à cheval et un lasso afin de capturer les animaux. .
Avec la fin de la domination espagnole et le départ des propriétaires des ranchos, les troupeaux se sont retrouvés à l’état sauvage : un cheptel disponible existe donc alors à l’Ouest. En 1820, lorsqu’arrivent les premiers colons, la région du Texas actuel compte près de 3,5 millions d'animaux disponibles, les longhorns, surtout situés au Sud où les pâturages sont nombreux et parfois permanents.
En 1832, le Mexique ordonne la dissolution des missions et le partage de leurs terres, qui vont plus souvent aux colons qu'aux Amérindiens. La vente de ces vastes territoires, appelés ranchos, qui étaient jusqu'alors inhabités, intéresse de nouveaux colons. Ces possessions sont surtout utilisées pour l'élevage du bétail par les rancheros, leurs dirigeants, qui sont aidés par les convertis amérindiens des missions. Une élite se forme parmi ces rancheros et prend rapidement de l'importance au sein de la province mexicaine.
Des Américains essaient une première fois de tirer profit de ces animaux, mais pour cela il faut des hommes capables de gérer le bétail : si on les appelle encore les vaqueros, le nom anglais « cow-boy », apparu sur la côte atlantique du pays à la fin du XVIIIe siècle[2], se diffuse peu à peu en Amérique du Nord. Ils commencent à mener les bêtes à destination des centres de consommation du Missouri ou de la Nouvelle-Orléans. Avec l'indépendance du Texas en 1836, les « rancheros » deviennent « ranchs » ; il faut trouver des débouchés à cette viande : on ouvre de nouvelles pistes, qui conduisent les animaux jusqu'au port de la Nouvelle-Orléans en Louisiane. Cependant, les troupeaux transmettent une maladie très grave et contagieuse, la Texas Fever (« Fièvre du Texas ») qui contamine en 1852-1853 le bétail des fermiers. Dès lors, ces derniers font tout pour s’opposer au passage des troupeaux sur leurs terres, souvent fusil à la main.
La période qui s'écoule de la défaite mexicaine à la fermeture de la Frontière marque l'apogée du mode de vie des cow-boys. Lors de la ruée vers l'or, de nombreux hommes arrivent en Californie puis dans tout l'Ouest américain. Cet afflux provoque un accroissement de la demande en viande, mais après une tentative réussie de mener les bêtes à Denver, la guerre de Sécession (1861-1865) emporte l’élevage dans la tourmente.
Alors que les cow-boys texans, puis les rancheros sont mobilisés, la terrible sècheresse de 1862-1863 décime les troupeaux livrés à eux-mêmes. Au départ, l’armée sudiste se nourrit de ce bétail, mais le blocus du Mississippi1863 coupe le dernier débouché des éleveurs qui doivent brader leurs bêtes au Mexique contre le ravitaillement. À la fin de la guerre, le Texas est ruiné, mais bien vite le troupeau se reconstitue : en 1865-1866, 5 millions de bêtes sont à nouveau disponibles. à l’automne
Au début des années 1860, l’immigration croissante et l’urbanisation des États-Unis conduisent au développement du marché de la viande bovine, surtout sur la côte Est. De plus, les habitudes alimentaires changent, et la consommation de bœuf remplace peu à peu celle de porc, considéré comme un plat de pauvres. Les médecins de l'époque encouragent la population à manger du bœuf. Enfin, il faut pouvoir nourrir les soldats et les Amérindiens de l'Ouest. Le bétail de l’Est ne suffit plus à approvisionner les grands centres où la viande pourrait trouver des débouchés, et les grands abattoirs de l’Est (Cincinnati, Chicago) ont besoin de matières premières. Or le Texas peut répondre à cette demande : seulement, l’acheminement des bêtes reste problématique. Des tentatives ont été menées dans les années 50 vers Chicago, Saint Louis et même New York, mais les résultats furent décevants. Dans le cas de l'une d’elles, vers la Californie, les animaux n’arrivèrent d’ailleurs jamais à destination.
Un marchand de bestiaux de l’Illinois du nom de Joseph Mc Coy, s’en rend compte et cherche un point d'échanges entre les éleveurs et les acheteurs que l’on puisse joindre sans trop de dangers : il choisit AbileneKansas, terminus ferroviaire de la Kansas Pacific Railroad. Il passe un contrat avec la compagnie, puis il développe alors autour de la ville toutes les infrastructures nécessaires à la vente et à l’embarquement des bêtes à bord du train qui les conduira vers l’Est : en 1867, les premiers wagons chargés de bœufs partent pour Chicago. Cependant, il reste à amener les bêtes de leur point d’origine jusqu’à cette gare, soit un parcours de près de 1000 kilomètres vers le Nord : c’est là le début de l’aventure qui a rendu célèbres les cow-boys, la grande transhumance.
Dans les cercles des arts martiaux chinois (Wushu), il y a un dicton « En pratiquant la technique sans cultiver l'énergie, on n'obtiendra rien finalement. »
Les hommes d'épées de l'ancienne Chine pratiquaient la technique des arts martiaux en cultivant aussi leur esprit. La technique de haut niveau des hommes d'épée était en relation avec leur moralité. Cela exige une maîtrise totale de ses émotions, de la bravoure et un coeur de bienveillance, très peu en sont capables.
Il y a plusieurs siècles de cela, il y avait un homme d'épée célèbre. Il s'était battu contre un ennemi pendant plus de 30 ans mais le combat se finissait toujours en match nul. Un jour son adversaire tomba de son cheval. L'homme d'épée saisit l'opportunité de sauter sur son ennemi. Il aurait pu facilement le tuer. Mais l'ennemi lui cracha au visage. Il se ressaisit immédiatement et dit à celui qu'il avait à sa merci : « Levez-vous. Nous pouvons nous battre demain ! ». L'ennemi en fut étonné ; il ne savait pas pourquoi il avait agi de cette façon. Il dit, « Je me suis cultivé pendant ces trente dernières années en m'efforçant d'atteindre l'état de combat sans colère dans le coeur. C'est comme cela que je peux gagner sans perdre. Cependant, au moment où vous m'avez craché dessus, mon esprit s'est mis en colère. Si je vous avais tué, je n'aurais plus jamais été capable de ressentir le sentiment de la victoire. Donc j'espère rectifier ma mentalité et puis recommencer demain. »
Cependant, le combat n'eut pas lieu. Son ennemi lui demanda de devenir son élève. Sa technique devint encore plus étonnante après qu'il ait pu se débarrasser de sa colère. En fait, n'est-ce pas un principe universel pour tous ? Lorsque quelqu'un entre dans une grande colère, son état d'esprit lui fera perdre la tête, ce qui inhibera sa sagesse et ses compétences. Cela l'entraîne à commettre des actes qu'il regrettera. Si une personne peut complètement éliminer la colère de son esprit, alors cette personne est vraiment remarquable.
L'Invention
de la ville moderne
1297-1580
La question d'organisation de la ville est devenue au XXIe siècle un problème crucial de société voire de civilisation, dont ce qu'il est convenu d'appeler l'insécurité urbaine ou le malaise des banlieues, ne sont que les symptômes les plus manifestes. L'idée de ce livre est qu'il ne sera pas possible de faire face à ce problème sans le prendre à la racine – c'est-à-dire au moment où se mettent en place les éléments dont l'organisation apparaît aujourd'hui en crise : à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance, période qui voit naître la ville moderne. Car même pour les villes dont la fondation remonte à l'Antiquité, cette période est celle d'un nouveau commencement, après une Basse Antiquité et un Haut Moyen Âge marqués par une régression massive du phénomène urbain en Europe. La ville moderne dont le Moyen Âge finissant et la Renaissance posent les bases ne surgit pas isolément : son apparition est contemporaine d'une révolution esthétique majeure, qui voit l'art se détourner d'un surnaturel au service duquel il s'était mis bon gré mal gré depuis le triomphe du Christianisme pour se préoccuper « à nouveau » de ce que la Renaissance va appeler « la Nature ». L'invention de la perspective géométrique, dans laquelle la Renaissance a voulu reconnaître l'instrument du « retour » des arts visuels à la « nature », est attribuée, dès cette époque, au Florentin Brunelleschi, qui en aurait donné la première démonstration aux alentours de 1415, dans deux tableaux de petite taille communément appelés tavolette. Or Brunelleschi est un architecte qui n'a jamais peint que ces deux tavolette représentant deux paysages urbains de Florence : le baptistère San Giovanni et la Piazza della Signoria, qui constituaient les deux pôles, l'un religieux, l'autre politique, de la cité du lys.
Le destin de la ville et celui des arts visuels se trouvent donc liés dès l'origine et c'est cette connexion que ce livre interroge, pour l'essentiel dans l'aire italienne et à la Renaissance.
L'image, la ville, l'image de la ville, et avec elles, l'homme et le statut qu'il s'est construit face au monde ouvrent des questions sur notre temps. Si la Renaissance a œuvré à la mise en accord de l'espace physique et de l'espace symbolique, pour l'homme européen, la révolution télématique contemporaine peut paraître sonner le glas de cet accord. La crise contemporaine de la ville n'en serait alors que le symptôme le plus manifeste et le plus gros de menace pour ce que l'homme occidental avait depuis la Renaissance appris à penser comme son destin.