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Titre du blog : reverie-romantique
Auteur : cirella
Date de création : 12-10-2008
 
posté le 13-10-2008 à 00:21:58

L'Egypte en hier et aujourd'hui


                                                     



     





            


                  

                        


                
          

                    
                                          



                


                
                 

               
     

         


                                 


                       


                         

                



     


                     



                       
 
          



  

Le nom de l'Égypte proviendrait de l'ancien égyptien hikuptah signifiant «château du ka (âme) de Ptah», un des noms de Memphis dont les Grecs firent Aiguptos pour l'appliquer à l'ensemble du pays. En arabe, le mot Égypte se dit misr («grande ville» ou «capitale»), du nom de la nouvelle capitale bâtie à Fustat fondée sous le premier calife fatimide d'Égypte, Ubaydallah al-Mahdi, au Xe siècle, appelée misr al-qâhira («la capitale victorieuse»), aujourd'hui Le Caire

<dl><dd>Capitale: Le Caire </dd><dd>Population: 65,9 millions (1998)  </dd><dd>Langue officielle: arabe classique (de jure </dd><dd>Groupe majoritaire: arabe dialectal égyptien (66,7 %)  </dd><dd>Groupes minoritaires: arabe bedawi (1,1 %), arabe libyen (0,4 %), arabe leventin du Nord (0,1 %), arabe taizzi-adeni (0,1 %), siwi (berbère), domari (tsigane), kenuzi-dongola, nubien, nobiin, turc, albanais, amharique, oromo, arabe standard  </dd><dd>Langues coloniales: français et anglais </dd><dd>Système politique: république présidentielle </dd></dl>
L’ancienne civilisation égyptienne

 
ne fut que très tardivement découverte par l’Occident. Effet, l’égyptologie est née au XIXe siècle, lors de l’expédition de Bonaparte; c'est donc une science jeune. La préhistoire et l’histoire ancienne de l'Égypte se sont révélées progressivement, mais les périodes les plus reculées demeurent encore mal connues; elles risquent de le rester probablement pour toujours, car l'information reste lacunaire. Elle est essentiellement fondée sur les inscriptions en hiéroglyphes gravées sur les monuments, les papyrus et rouleaux de cuir sur lesquels écrivaient les Égyptiens de l’Antiquité ayant été en grande partie perdus

L'évolution de la langue commença avec l'ancien égyptien dont la plus ancienne forme remonterait à près de 3000 avant notre ère. C'est la langue qu'on retrouve dans les textes des pyramides et des inscriptions de la IIIe à la VIe dynastie de l'Ancien Empire. Les premières attestations du moyen égyptien (ou égyptien classique) sont apparues vers 2100 avant notre ère; cette langue, qui a survécu durant environ 500 ans, demeure la «langue des hiéroglyphes» dans histoire de l'Égypte antique, lors de la période du Moyen Empire. Sous la XVIIe dynastie, le moyen égyptien a été adopté comme langue officielle (textes littéraires, inscriptions royales, documents administratifs, etc.); on le retrouve aujourd'hui sur les inscriptions des sarcophages. Quant au nouvel égyptien (ou néo-égyptien), il a remplacé en Haute Égypte le moyen égyptien dans la langue parlée (après l'an 1600 avant notre ère) et est resté en usage jusqu'aux environs de l'an 600 (avant notre ère). Le nouvel égyptien a été employé dans les documents officiels durant la période s'étendant entre les XIXe et XXVe dynasties. 

Lors de la Basse Époque (VII-VIe siècles), deux variétés d'égyptien et deux écritures dérivées du nouvel égyptien ont été utilisées simultanément: d'une part, le démotique «archaïque» dans le Nord, d'autre part, le hiératique «anormal» dans le Sud. Cette appellation de démotique (du grec dêmos signifiant «populaire») désigne une langue restée en usage jusqu'au VIIe siècle de notre ère. Dans l'écriture, le terme de démotique fait référence à la «langue populaire» employée dans la vie quotidienne, tandis que les inscriptions officielles en hiéroglyphes ont tendance à désigner les styles archaïques de l'Ancien Empire et du Moyen Empire.

Pour ce qui est du copte (du grec Aiguptos signifiant «égyptien), c'est le dernier maillon dans l'évolution de l'ancien égyptien. Attesté dès le IVe siècle avant notre ère, le copte a été employé par les paysans de Haute Égypte jusqu'au au XVIIe siècle et reste aujourd'hui la langue liturgique de l'Église copte orthodoxe (environ 6,5 millions d'adeptes). L'écriture copte est la transcription de la langue égyptienne en lettres grecques complétée par sept caractères démotiques pour rendre les sons qui n'existaient pas en grec.

Mentionnons également qu'en 333 avant notre ère Alexandre le Grand occupa l'Égypte qu'il libéra de la tutelle perse; le pays des pharaons fut intégré au monde hellénistique jusqu'à l'arrivée des Romains. L'Égypte devint une province romaine durant sept siècles, mais la culture romaine ne pénétra guère la société égyptienne, déjà hellénisée sous les Ptolémées. Après le partage de l’Empire romain en 395, l’Égypte devint byzantine. Durant les deux siècles suivants, la communauté copte (chrétienne) d’Égypte fut victime des persécutions du pouvoir byzantin, lesquelles visaient également les Juifs. 

    L'Égypte musulmane

En 639, les armées musulmanes du général Amr ibn al-As conquirent l'Égypte et furent accueillies en libératrices. Dès 642, Alexandrie capitulait. L'islamisation et l'arabisation se répandirent rapidement dans le pays. L'Égypte devint un pays prospère et Le Caire l'une des plus belles villes de l'islam. La dynastie des Ayyubides (1170-1250) porta un coup décisif à la présence des croisés en terre d'islam. Au XIVe siècle, ceux-ci furent battus, ce qui renforça la puissance économique du pays. Le XVe siècle fut la plus grande période que l'Égypte a connu depuis l'époque hellénistique. 

3.3    Les invasions

En 1517, l’Égypte fut conquise par les troupes du sultan ottoman Sélim Ier. Les Ottomans firent de l'Égypte une province turque. Le pays croula dans la misère et l'anarchie, alors que les 30 dernières années du XVIIIe siècle furent marquées par des épidémies de peste et des famines qui réduisirent la population à quatre millions d’habitants. Cette situation favorisa la mainmise des Européens, notamment les Britanniques, les Français et les Russes qui, bénéficiant du régime des capitulations sur tout le territoire de l’Empire ottoman, prirent le contrôle du commerce. La langue arabe d'Égypte subit l'influence du turc dont elle emprunta des centaines de mots. 

L'expédition de Bonaparte en 1798 s'inscrit vit dans un contexte de rivalité entre la France et la Grande-Bretagne. Tandis que Bonaparte occupait l'Égypte, il donna l'ordre à un groupe d'officiers et d'ingénieurs français d'élaborer un projet de canal reliant le delta du Nil à la mer Rouge (près du port de Suez). Après le départ des Français en 1801, une période de désordre s'installa dans le pays. Mais l'influence française fut néanmoins importante, car depuis cette époque il existe des écoles françaises en Égypte. C'est le Français Jean-François Champollion qui déchiffra les hiéroglyphes égyptiens en 1824. Pour les Égyptiens, les Français ne représentèrent pas une soumission, comme ce fut le cas avec les Britanniques. Dans les décennies suivantes, le français allait devenir la langue seconde courante de la bourgeoisie égyptienne et de tous les étrangers, qu'ils soient français, anglais, libanis, grecs, italiens, etc. Puis ce furent des ingénieurs français (Lepère, de Bellefonds et surtout Ferdinand de Lesseps) et la collaboration de Napoléon III, qui permirent la construction du fameux canal de Suez (1859-1869), sans oublier que 52 % des souscripteurs provenaient de fonds français. Ce fut l'impératrice Eugénie, l'épouse de l'empereur Napoléon III, qui inaugura le canal.  Non seulement l'Égypte a généralement entretenu des liens d'amitié avec la France, mais le pays fait maintenant partie des Sommets de la Francophonie.

En 1882, les Britanniques occupèrent militairement l'Égypte pour protéger leurs intérêts commerciaux et stratégiques dans la zone du canal de Suez. En 1904, la France et la Grande-Bretagne s'accordèrent sur un partage: l'Égypte restait sous tutelle britannique, le Maroc, sous celle de la France. Le protectorat britannique fut officiellement proclamé en 1914. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, certains Égyptiens revendiquèrent l'indépendance du pays. Les Britanniques renoncèrent au protectorat en 1922, reconnurent l'indépendance de l'Égypte, mais se réservèrent la Défense et les Affaires étrangères, tout en conservant une importante mainmise sur l'économie du pays. L'indépendance devint effective en 1936, mais la présence des troupes britanniques persista jusque dans les années soixante. 

 L'Égypte moderne

En fait, l'indépendance de l'Égypte fut soumises à une condition majeure: le maintien de l'armée britannique dans la zone du canal de Suez. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques prirent le contrôle complet du territoire égyptien. Le coup d'État du 23 juillet 1952 renversa la monarchie égyptienne et la République fit proclamée. Deux ans plus tard, Gamal Abdel Nasser prit le pouvoir, interdit tous les partis politiques et instaura une régime inspiré du socialisme. Ses réformes touchèrent le contrôle des naissances, l'amélioration des conditions sanitaires, l'industrialisation, etc., mais également l'alphabétisation et l'arabisation de l'Égypte. Puis Nasser entreprit la nationalisation du canal de Suez en 1956 (soit 12 ans avant la date prévue), ce qui déclencha une attaque conjointe de la part des Britanniques, des Français et des Israéliens. Les États-Unis et l'URSS intervinrent à leur tour, ce qui força la coalition franco-britannique à se retirer du territoire égyptien et consacra l'indépendance nationale de l'Égypte, après 70 ans d'occupation britannique. Le président Nasser devint la figure marquante du tiers monde jusqu'à sa mort en 1970. Mais la guerre des Six Jours en 1967 porta un dur coup au régime de Nasser et laissa un pays humilié par la défaire aux mains d'Israël. 

Anouar el-Sadate, compagnon d'armes de Nasser, prit la direction du pays et s'engagea dans des voies politiques opposées à celles de son prédécesseur. Il fit la paix avec Israël, ce qui valut à l'Égypte d'être exclue de la Ligue arabe. Il prôna aussi l'ouverture économique et fit appel aux investissements étrangers. Sadate fut assassiné en 1981 par des membres de l'organisation islamiste radicale Al-Jihad.  Il mit un frein à l'arabisation.

Le successeur de Sadate, le vice-président Hosni Moubarak réaffirma l'adhésion aux accords de Camp David au sujet d'Israël tout en relançant les relations avec l'URSS. Sur d'autres plans, le régime du président Moubarak est assez autoritaire à l'égard des comportements «déviants».  Accusé de faire des concessions aux islamistes, le gouvernement égyptien rend la partie difficile aux homosexuels, aux féministes, aux intellectuels, ainsi qu'aux minorités linguistiques et religieuses, qui subissent une certaine répression et des vexations de la part d'un régime qui se comporterait à leur égard comme des talibans. Par exemple, la défense des minorités coptes, la déclaration d'athéisme ou la demande de normalisation des relations politiques avec Israël coûtent, dans le meilleur des cas, l'exil, dans le pire, la mort. 





 
                        



                                                     

       
                                 
                                                     
































































































































































































































032 Le Caire_Gizeh Le Sphinx par altair1491


Felouque égyptienne par Pierre M.

Cheops Pyramid par tmg83

al-Azhar Park par vanLyden

Maydān Muṣṭafā Kāmel, Cairo par vanLyden






Environs du Kaire par biblioalex


Costumes et portraits par biblioalex


Costumes et portraits par biblioalex

Pyramides de Memphis par biblioalex


Alexandrie par biblioalex

Alexandrie par biblioalex

Thebes: Memnonium par biblioalex

1951 princess Faiza & her cousin Hicham Hassanein - L’Egypte D’Antan par Tulipe Noire


sultan Hussein Kamel going to Abdine palace1914 - L’Egypte D’Antan par Tulipe Noire


princesse NimetallahTewfick (1881-1966) épouse du prince Kamal el Dine Hussein - L’Egypte D’Antan par Tulipe Noire
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al-Azhar, Cairo par vanLyden














prince Ahmed Fouad pacha - L’Egypte D’Antan par Tulipe Noire








Mosque of Muḥammad ibn Qalāwūn, Cairo par vanLyden


untitled, Alexandria par vanLyden


Pompey’s Pillar, Alexandria par vanLyden


Kūm ad-Dikka, Alexandria par vanLyden


Maydān Taḥrīr, Cairo par vanLyden

Maydān Ṭalaʿat Ḥarb, Cairo par vanLyden

Mosque of al-Aqmar, Cairo par vanLyden


Mosque of al-Aqmar, Cairo par vanLyden


untitled, Cairo par vanLyden

Mosque of al-Aqmar, Cairo par vanLyden


untitled, Cairo par vanLyden

Bayt as-Suhaymī , Cairo par vanLyden


Bayt as-Suhaymī , Cairo par vanLyden


Bayt as-Suhaymī, Cairo par vanLyden