La diversité des tribus nord-amérindiennes se manifestait dans la diversité de leurs croyances et divinités. Bien que les différentes tribus partageassent parfois des rituels communs, les divinités étaient le plus souvent spécifiques à chaque groupe.
Mythologies Amérindiennes - Nous ne mentionnerons ici que trois mythologies parmi la multitude de celles qui sont nées en Amérique : la mythologie du Pérou; la mythologie du Cundinamarca; la mythologie de l'Amérique Centrale et du Mexique.
1° Mythologie du Pérou. La mythologie du Pérou présentait un caractère surtout solaire et météorologique. Le dieu suprême était Inti, le dieu du Soleil, dont Manco-Capac, l'ancêtre légendaire de la lignée royale des Incas, était considéré comme l'incarnation. Auprès de Manco-Capac, son épouse mythique, Mama-Oello, passait pour une incarnation de la déesse de la Lune. Les autres divinités péruviennes étaient: Viracocha, la déesse de la pluie et de l'élément aquatique en général; Catequil, le dieu du tonnerre; Pachacamac, «le vivificateur du monde», probablement le dieu du feu. La religion péruvienne paraissait tendre au monothéisme, lorsque les Espagnols s'emparèrent du pays.
2° Mythologie du Cundinamarca.
Les habitants du Cundinamarca adoraient surtout un grand dieu solaire, Botchica, créateur de la civilisation et de tous les arts connus; le mythe de ce dieu contient le récit d'une vaste inondation, qui n'est peut-être qu'un souvenir lointain de la période diluvienne. Botchica avait pour compagne la déesse de la Lune, Huythaca, à laquelle était attribuée une puissance plutôt malfaisante. Ce n'étaient pas là les seuls dieux du pays : on y révérait aussi la déesse Batchué, qui régnait sur les eaux et qui protégeait la végétation; le dieu Chucavira, maître de l'atmosphère et de l'arc-en-ciel; enfin une divinité d'aspect terrible, Fomagata ou Thomagata, en qui il faut voir sans doute un dieu de l'orage, puisque ses adorateurs se le représentaient sous la forme d'un esprit de feu traversant l'atmosphère et tyrannisant les hommes.
3° Mythologie de l'Amérique centrale et du Mexique.
Cette mythologie est plus complexe et plus confuse que les deux précédentes. Ce que nous en connaissons n'est peutêtre que le mélange de plusieurs mythologies différentes, particulières aux divers peuples qui habitèrent l'Amérique centrale et le Mexique avant l'arrivée des Européens. On y distingue d'abord deux groupes de divinités. Certains dieux paraissent se rattacher au culte du ciel et des phénomènes célestes ou météorologiques : ce sont Tlaloc, le maître suprême du ciel; Mixcoatl, le dieu spécial de l'orage; surtout Quetzalcoatl et Huitzilopochtli, les deux êtres divins les plus populaires parmi les tribus du Mexique. Quetzalcoatl était à la fois le dieu de l'atmosphère et le héros mythique qui personnifiait le peuple toltèque tout entier. Huitzilopochtli, honoré de préférence par les Aztèques, avait de même une double physionomie : il était le dieu de l'orage et le dieu des combats. Le second groupe de divinités se composait de déesses, d'un caractère spécialement chthonien : c'était Tzinteotl, la déesse des origines, qui présidait à l'agriculture et à la génération; Toci, la mère des dieux, la grand-mère des humains, dont l'influence s'exerçait sur la croissance des herbes; Cihuatcoatl, que l'on invoquait au moment des couches, tantôt propice et tantôt farouche; Chicomecoatl, la Cérès mexicaine proprement dite, la déesse de l'abondance agricole et de la fécondité.
La mythologie mexicaine comprenait un grand nombre de divinités masculines et féminines. Sans les énumérer toutes, citons encore: Opochtli, le patron des pécheurs et l'inventeur des filets; Chalchihuitlicue, déesse de la pluie, protectrice du mariage et des amours honnêtes; Tlazolteolt, la Vénus mexicaine, déesse de la volupté; Tezcatlipoca, le dieu ennemi de Quetzalcoatl, dont le mythe a parfois été interprété comme le souvenir de quelque grande lutte ethnique, etc. (A19).
Les Algonquiens | <dl><dd> <dl><dt>Les Algonquins étaient nomades </dt></dl> <dl><dt>(Revue 7 jours, mars 1999) </dt></dl> </dd></dl> |
Leur habitation Les wigwams servent aux Algonquiens pour se mettre à l’abri. Ils peuvent habituellement loger quelques familles. Leur alimentation Pour se nourrir, les Algonquiens pêchent et chassent. Les animaux les plus chassés pour leur chair sont : l’orignal, le chevreuil, le caribou, le wapiti, l’ours, le castor, le porc-épic, le lièvre, la perdrix, l’anguille, la truite et le saumon. Ce que les Algonquiens mangent le plus, c’est le poisson et la viande, mais ils se nourrissent aussi de plantes et de fruits sauvages. Les vêtements Les Algonquiens fabriquent leurs vêtements à partir des animaux comme le chevreuil, l’orignal, le lièvre, le castor, la loutre, la martre, le caribou et même l’ours. En hiver, l’homme porte des bas sans pied appelés mitasses qui protègent les jambes. "Les pieds sont recouverts de mocassins et les mains de mitaines." 1 Leurs coutumes religieuses Les Algonquiens sont religieux, mais leur Dieu n’est pas Jésus. Il s’appelle Manitou. Pour eux, les objets et les animaux ont un esprit et du pouvoir. Avant d’aller à la chasse à l’orignal, les chasseurs veulent entrer en contact avec l’esprit pour ne pas lui déplaire. Les enfants Les enfants algonquiens ont une très grande liberté. Ils ne vont pas à l’école. C’est en regardant leurs parents ou les autres adultes que les enfants apprennent. À dix ans, les garçons ont une éducation plus forte. Ils vont à la chasse avec les hommes. Pendant ce temps, les jeunes filles font l’apprentissage des tâches plus générales. Les divertissements Les Algonquiens aiment bien danser, chanter, raconter des récits et des légendes, pratiquer des sports et se livrer à des jeux d’adresse pour se divertir. |
Les Iroquoïens | <dl><dd> <dl><dt>L'intérieur d'une habitation Iroquoise </dt></dl> <dl><dt>(Revue 7 jours, mars 1999) </dt></dl> </dd></dl> |
Leur habitation Grâce à l’agriculture, les Iroquoïens peuvent se servir d’autres choses que les poissons et les animaux pour se nourrir. Alors, ils n’ont pas à se déplacer tout le temps pour trouver de la nourriture. Puisqu’ils vivent plusieurs années au même endroit, ils peuvent se construire des abris plus solides et plus confortables que ceux des nomades. C’est pourquoi ils habitent des maisons faites à partir de matériaux plus solides. Des familles de huit à dix personnes peuvent habiter sous le même toit. Dans des cas spéciaux, trente personnes peuvent habiter dans la même maison. La charpente de la maison est faite de troncs d’arbres et les murs d’écorces de cèdre. "L’intérieur est toujours en deux rangées de compartiments, séparées par une allée." Chaque famille a un compartiment et des lits privés. Au dessus de chaque lit, on entrepose les récoltes d’automne et les vêtements. "L’allée centrale permet aux familles de circuler, mais aussi de faire des feux pour cuisiner et se chauffer." Les Iroquoïens vivent dans de petits villages. Leur alimentation Les Iroquoïens ne vivent pas seulement de pêche, de chasse et de cueillette de fruits sauvages. Ils font aussi de l’agriculture. Ce qu’ils cultivent le plus c’est le maïs, mais ils cultivent aussi le haricot, la courge et le topinambour. Le plat habituel des Iroquoïens est la sagamité. La sagamité est une bouillie de farine de maïs avec des morceaux de viandes, de poissons ou d’haricots. Ils mangent aussi du mingan. Le mingan consiste à faire bouillir le maïs et le poisson. En hiver, les Iroquoïens ne souffrent pas de la famine car en été, ils font des réserves de maïs. Quand il n’y a plus beaucoup de nourriture, les membres du même clan se la partagent. Les Iroquoïens, font cuire leurs aliments dans des vases faits de terre cuite. Leur habillement La façon dont les Iroquoïens s’habillent ressemble beaucoup à celle des Algonquiens, c’est à dire qu’ils portent des peaux d’animaux sauvages. Quelques fois, ils portent des souliers faits de feuilles de maïs. Ces souliers n’ont pas de talon. Le vêtement que porte la femme est la jupe et les hommes un brayet. En été, tout le monde est torse nu. Les vêtements sont recouverts de motifs. Les Iroquoïens portent aussi des bijoux faits d’aiguilles de porc-épic ou de coquillages. Chez les Amérindiens, c’est la femme qui fait les vêtements. Les divertissements Pour se divertir les Iroquoïens chantent, dansent, racontent des exploits, jouent à des jeux de hasard ou pratiquent des sports. Les hommes aiment jouer au jeu de la crosse. Les femmes jouent à un jeu de deux balles qui ressemble au jeu de la crosse. |
Les Inuits |
Articles confectionnés par les Inuits |
Leur habitation Les Inuits du 16e siècle construisaient des habitations bien faites pour la vie nomade. En été, les Inuits aimaient vivre sous la tente et en hiver dans un igloo. Dans une tente, la première partie sert de couloir d’accès. Il est recouvert d’une mince peau de phoque. Cette tente peut facilement se démonter ou se transporter. Ce n’est pas nécessaire de transporter l’igloo. Il faut être très habile pour le construire. Leur alimentation La base du régime alimentaire des Inuits est la viande et le poisson. Les Inuits mangent principalement du caribou, du morse, du phoque, du béluga, du lièvre et du lagopède. Ils mangent aussi du saumon, de l’omble chevalier et du touladi. L’été, les Inuits accompagnent leur nourriture de baies sauvages, d’algues, de moules et d’œufs d’oiseaux aquatiques. Ils font cuire leurs aliments dans un pot de stéatite de forme allongée. Leur habillement Les hommes et les femmes Inuits portent le même habillement. Ce vêtement comprend des bottes, des bas, un pantalon et une tunique. Ces vêtements sont faits de peaux d’animaux. Les bas sont faits dans des peaux de lièvre et les bottes dans des peaux de phoque ou de caribou. On peut confectionner certains vêtements dans la peau d’ours polaire et de morse. L’hiver, les Inuits portent deux pantalons et deux tuniques. En arrière de leur tunique, les femmes ont une poche pour transporter un jeune enfant. Leurs divertissements Les Inuits aiment les jeux basés sur l’agilité, le hasard et l’endurance. Il y a un jeu qui consiste à prendre sans regarder un osselet avec un lasso au fond d’un sac. Les Inuits aiment chanter, danser et raconter des légendes. Dans leurs légendes, ils parlent de chasse et d’exploits de toutes sorte. Les femmes chantent très bien. |
Quelques croyances autochtones | |
L’attrapeur de rêve Les attrapeurs de rêves ont un effet bénéfique autant sur les enfants que sur les adultes. Que ce soit le pouvoir du Grand-Esprit ou le pouvoir de suggestion, vous trouverez que les mauvais rêves semblent disparaître des cycles du sommeil. La légende nous dit que l’attrapeur de rêve était utilisé par les autochtones et qu’il était suspendu dans le quartier de sommeil de la demeure. Son usage est d’attraper tous les rêves, bon ou mauvais. Les mauvais sont pris dans la toile et tenus jusqu’à la première heure du matin, qui les brûle.Les bons rêves retrouvent leur chemin et reviennent par les plumes. Les animaux Pour les Autochtones une corne d’orignal représente la noblesse, une corne de chevreuil la chance. La patte de faucon porte leurs prières à Dieu. La plume de malard signifie la beauté ou la bonté intérieure. Les poils, les dents et les griffes de l’ours représentent l’énergie positive . La fourrure d’une queue de vison représente la protection des enfants et des adultes et le coyote la rapidité d’esprit.L’aigle représente le symbole universel pour tous les Autochtones. Les couleurs <dl><dt>Le rouge : le feu – les peaux rouges </dt><dt>Le blanc :l’air – nous </dt><dt>Le noir : la terre – les gens de race noire </dt><dt>Le jaune : le soleil – les asiatiques </dt></dl>Les éléments de la nature <dl><dt>Le feu : les battements du cœur </dt><dt>La terre : la mère </dt><dt>Le ciel : le père </dt><dt>L’eau : la grand–mère </dt><dt>L’aube rassemble les ancêtres. </dt><dt>L’esprit du soleil fait pousser les plantes. </dt><dt>La lune éclaire la nuit. </dt></dl> |