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Titre du blog : reverie-romantique
Auteur : cirella
Date de création : 12-10-2008
 
posté le 13-10-2008 à 01:49:26

LES DÉESSES (1)

                                                                                     

 

 

 

 


 

 

LES DÉESSES ET LEURS SIGNIFICATIONS

LES DÉESSES   

AMPHITRITE
Amphitrite, la souveraine de l'océan, est l'une des figures d'une antique triade de déesses grecques. Employé par Homère comme synonyme de la mer, son nom signifie "la troisième qui entoure". Déesse lunaire, Amphitrite conserva sa personnalité même auprès des Grecs d'une époque plus tardive, qui en firent l'épouse de Poséidon. Elle veille d'une façon toute spéciale sur l'ensemble des créatures marines et couvre la mer de moutons d'écume.

À l'instar d'Amphitrite, qui détient le pouvoir de calmer les vents et les flots déchaînés, nous pouvons apprendre à apaiser nos tempêtes intérieures.

 

THÉTIS
Divinité marine de la Grèce, Thétis personnifie la fertilité. Déesse créatrice, puisque la mer est le berceau de toute vie, Thétis est généralement associée aux Néréides (nymphes de la mer), de jeunes et belles divinités mineures éprises de musique et de chant.

Thétis éleva le dieu-artisan Héphaïstos et donna asile un jour à Dionysos. Elle se rendit célèbre par ses nombreuses méta-morphoses, se transformant en feu, en eau, en lion et en serpent pour échapper à Pélée qui voulait l'épouser.

Thétis personnifie les eaux calmes, ce qui lui confère le pouvoir d'apaiser la mer. Déesse sachant apprécier les plaisirs de l'existence, Thétis correspond à ce centre de paix et de silence auquel il est toujours possible d'accéder, même au coeur de
 
KALTES
Déesse lunaire, Kaltes est vénérée par les populations yougriennes de la Sibérie occidentale. Maîtresse dans l'art de la métamorphose, elle apparaît ici sous l'aspect du lièvre, un animal qui lui est consacré. Cette apparence témoigne de sa nature lunaire, car le lièvre appartient à la lune : les peuples de différentes cultures la contemplent afin d'apercevoir la silhouette du lièvre qui y habite. Puisque le lièvre est souvent considéré comme un intermédiaire entre les déités lunaires et les êtres humains, la manifestation de Kaltes sous cet aspect particulier confirme qu'elle est une divinité et accessible. Reconnue comme une déesse de la fertilité et du rajeunissement, Kaltes est invoquée par les femmes en couches et vénérée tout spécialement en tant qu'instigatrice du cycle de la vie. Même si elle inspire certaines craintes parce qu'elle peut déterminer le sort des êtres humains, Kaltes est surtout vénérée pour sa sagesse bienveillante. Kaltes est une initiatrice compatissante aux mystères de la vie.
 
TLAZOLTEOTL
Déesse-Mère de la terre chez les Toltèques, Tlazolteotl personnifie le désir et l'amour charnels. Bien qu'elle soit dépeinte comme un personnage horrible et féroce, à l'image de la déesse indienne Kâli, elle est également vénérée en tant que principe créateur et évolutif. Parfois représentée sous les traits de quatre soeurs (les quatre âges de la femme) présentes aux carrefours importants de l'existence personnelle, Tlazolteotl est surtout connue comme la dévoreuse d'immondices. Une fois au cours de sa vie, l'être humain devait avouer ses pires fautes et ses actes les plus noirs à Tlazolteotl, sans rien lui cacher. Cette personne recevait en retour l'absolution; aussi graves fussent-elles, toute impureté, toute souillure obtenaient le pardon. Tlazolteotl correspond à ces régions profondes de notre être qui nous effraient par leur étrangeté et leur puissance. Toutefois, en refusant de nous laisser tromper par son terrible visage, nous découvrons une infinie miséricorde. Tlazolteotl est la preuve que ce qui peut nous terrasser et nous détruire possède aussi le pouvoir de guérir et de pardonner.

  

HATHOR
Grande Déesse nourricière et Mère de toutes les divinités égyptiennes, Hathor apparaît le plus souvent sous les traits d'une vache. Déesse cosmique, Hathor règne sur les sphères célestes : le soleil émerge de ses entrailles et la lune de son sein. Elle est aussi la déesse de l'amour et de la joie, de la beauté et du plaisir des sens, de mê que la protectrice de toutes les femmes. Elle apparaît ici sous son autre aspect, celui de dame de la nuit et reine des enfers. Déesse à tête de lionne, Hathor cause la mort et remplit un rôle de destruction. Dans la livrée du léopard, Hathor personnifie la férocité et l'agilité de cet animal ; elle est maîtresse de la destinée et de la fatalité, prédatrice nocturne et sentinelle. Créatrice, pourvoyeuse, destruc-trice... Hathor incarne et embrasse toutes les facettes de l'existence. Elle nous rappelle que nous devons, nous aussi, prendre conscience et faire l'intégration de toutes les composantes de notre être. Certains aspects que nous pourrions tenir pour destructeurs concourent parfois à l'épanouissement de notre créativité et de notre compassion.
 
THÉMIS
L'une des plus anciennes déesses de la Grèce, Thémis fut également l'une des plus vénérées. Fille de Gaïa, divinité grecque de la terre, Thémis enfanta les trois Parques, qui distribuaient le bonheur et le malheur aux mortels et aux dieux selon leur bon vouloir. Représentée ici comme la dispensatrice des rêves, Thémis fut jadis interrogée à Delphes par ceux qui venaient consulter l'oracle. Incarnation même de la prophétie, elle rendait des oracles inspirés par son sens de la mesure et ses liens étroits avec la nature. Plus tard, les mythes grecs déplacèrent Thémis vers le mont Olymphe, où elle personnifia le droit dérivant de la loi et de la coutume, rappelant ainsi que l'organisation sociale est assujettie à la loi naturelle. Déesse en prise sur la réalité terrestre, Thémis évolue avec aisance dans l'univers mouvant et prophétique du rêve. Par sa sagesse, sa connaissance des profondeurs terrestres autant que des sphères célestes, Thémis assume la fonction de guide à l'intérieur de l'âme.
FLORE
Flore, "celle qui fleurit", est la divinité romaine des fleurs, des jardins et du printemps. Elle incarne la nature dans son ensemble et son nom vient à désigner la vie végétale. Flore est avant tout déesse de la floraison, y compris la floraison de la jeunesse. Pendant les derniers jours d'avril et les premiers jours de mai, on célébrait en son honneur les Floralies, des fêtes où tous les excès étaient permis; ces réjouissances furent probablement à l'origine de la danse du mât enrubanné et de la cueillette de bouquets de fleurs, des traditions symbolisant le retour du printemps et le réveil de la nature. Flore confère du charme à la jeunesse; c'est elle qui donne au vinson arôme, au miel sa douceur et à la fleur son parfum.
Flore nous apprend à respecter ce qui croît, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de nous. Elle rappelle que nous devons être attentifs au plaisir, à la beauté du printemps et à la vie nouvelle partout où nous les rencontrons.
 
MARIE
Il existe une parenté entre Marie et les déesses lunaires du Moyen-Orien qui sont, tout comme elle, des divinités créatrices. Associée à la fois aux cieux et à la mer, ou à toutes les eaux, Marie est vénérée par les catholiques en tant que phare de l'Église et Stella Maris (Étoile de la Mer). Elle découvre l'étendue de sa puissance créatrice au moment de l'Annonciation, symbolisée par Gabriel, l'ange de la vérité à la nature de feu. C'est à cet instant que Marie accepte l'impératif de la création, l'exigence de faire jaillir la vie du centre même de son être. Marie est la déesse matrice, source de toute vie et de régénération. Elle est la mère de miséricorde et d'infinie compassion, vers laquelle nous nous tournons dans les moments difficiles. Elle rappelle qu'exercer la compassion à l'égard de soi-même nourrit la créativité et nous invite à nous montrer patients avec nous-mêmes.
ARIANRHOD
Divinité trinitaire et matriarcale du pays de Galles, Arianrhod personnifie l'aspect vierge-mère de la Déesse. Célèbre pour sa beauté, Arianrhod pourrait être assimilée à la déesse lunaire crétoise Ariane. À l'instar de toutes les déesses lunaires, elle prend un intérêt affectueux à toute forme de vie, en particulier à la verdue, la végétation terrestre. L'un des dérivés de son nom signifie "la mère féconde qui fait tourner la roue du ciel" alors que l'autre veut dire "roue d'argent". Son nom évoque son rôle de gardienne des cieux et des cycles et variations du temps. Arianrhod habite un château dans la constellation de la Couronne boréale, où elle veille sur les âmes des êtres qui s'entassent dans un purgatoire en attendant de renaître.

Arianrhod, gardienne du temps, dispensatrice et protectrice de la vie, nous fait découvrir le caractère universel et cyclique de notre existence, sa présence nous nourrit pendant les périodes où de difficiles métamorphoses s'opérent dans notre âme.

 

LILITH
Lilith, déesse de l'abondance, de la fertilité et de la fécondité, vénérée au Moyen-Orient, fit don de l'agriculture à l'humanité. Première femme créée directement de la terre et première compagne d'Adam, elle refusa de se subordonner à lui de quelque manière que ce soit. Elle est associée au hibou, emblème des ténébres et de la sagesse cachée, car elle se révèle également une divinité féminine de la mort et de la transformation. Parfois représentée comme une figure démoniaque, car plusieurs se sentent menacés par son savoir occulte et son énergie sexuelle, Lilith a la réputation d'apparaître dans les rêves sous une forme terrifiante. Elle correspond à la fleur du lotus, dont le symbolisme particulier nous en apprend beaucoup à son sujet. Fleur exquise émergée de la vase, le lotus représente l'épanouissement spirituel et la plénitude de la sagesse. À l'exemple du lotus, Lilith nous défie de regarder en face le côté sombre qui se trouve en nous et de l'incorporer au tout que nous formons, afin que puisse s'exprimer la beauté unique de notre être.

 

SÉLÉNÉ
Reine des cieux étoilés et déesse de la lune dans la Grèce archaïque, Séléné conduit l'astre de la nuit à travers le ciel dans un chariot tiré par des chevaux ou des boeufs ailés. Elle correspond à la lune dans sa totalité ; lune croissante devenant pleine, lune décroissante disparaissant dans les ténèbres. Séléné descent des cieux pour rejoindre Endymion, un mortel dont elle s'est érpise. Celui-ci tombe alors dans un profond sommeil dont il ne s'éveillera plus. Nuit après nuit, Séléné continue de lui rendre visite.

Plus tard, les mythes grecs associèrent Séléné à la pleine lune, tandis qu'Arrémis correspond à la lune croissante et Hécate, à la lune en déclin ; d'où l'identification de Séléné à Phébé, dont le nom signifie "brillante, lumineuse". Dans l'imagerie traditionnelle, elle est représentée avec un croissant de lune en guise de diadème, Séléné représente la plénitude de la vie ; toutes les phases de la lumière et de l'ombre se fondent sur son front d'argent.
FEMME ARAIGNÉE
La Femme araignée est une déesse très importante pour de nombreuses tribus indiennes du Sud-Ouest américain. Bien qu'elle possède un aspect destructeur, elle est presque toujours dépeinte comme une déité bienveillante. Dans la tradition keresan, la Femme araignée créa les êtres et les choses par le rêve, la pensée ou la parole ; elle enseigna aux humains à planter des semences. Chez les Cherokee, c'est une Grand-mère araignée qui apporta le soleil et le feu aux êtres humains ; elle les initia à la poterie et au tissage ainsi qu'à la pratique de la bénédiction cérémonielle. La Femme araignée donna le feu aux tribus Pueblo, Tewa et Kiwa. Dans le sous-continent indien, c'est également une Femme araignée nommée Biliku qui donna aux hommes le feu et la lumière. Les Hopis associent la Femme araignée à la chasse et à l'agriculture. Elle détient le pouvoir de donner et 'enlever la vie. Elle est pour eux la créatrice, celle qui façonna la lune et soutint l'émergence du genre humain. Cette déesse nous rappelle que le bien peut fleurir partout. Bien qu'on la traite parfois comme quantité négligeable, l'humble araignée possède le pouvoir de créer et d'enseigner.

  

ISIS-OSIRIS
L'une des premières déesses de l'Égypte ancienne, Isis est la mère et la dispensatrice de toute vie. Divinité féminine lunaire, Isis enfante le soleil, crée et soutient toute vie, apporte le salut à tous les peuples. Elle est également la déesse de la sagesse et de la médecine. Elle enseigna l'agriculture aux mortels.
Osiris était le frère et l'époux d'Isis. Quand Osiris fut assassiné par son frère Seth, Isis se mit à sa recherche et finit par le retrouver, elle lui redonna la vie et conçut leur fils, Horus. Lorsque Seth s'empara de nouveau d'Osiris et découpa son corps en quatorze morceaux, Isis récupéra chacun des membres dispersés, à l'exception du phallus qui demeura introuvable, pour leur donner une sépulture.
Isis personnifie la Déesse universelle, symbole de la plénitude de la féminité. Si elle peut riompher de la mort, elle n'est pas à l'abri de la douleur : alors qu'elle pleurait la mort d'Osiris, une de ses larmes tomba dans le Nil et provoqua un débordement du grand fleuve. Isis met en évidence les abîmes du sentiment dont les déesses elles-mêmes doivent faire l'expérience.

 

APHRODITE
"Scintillante d'or", telle est la description qui est souvent donnée d'Aphrodite : en sa présence le monde entier est nimbé d'une douce lumière dorée. "Née de l'écume", Aphrodite est associée à la mer vivifiante et créatrice ; elle évoque une impression de fraîcheur, de renouveau et d'espoir. Issue des déesses à tête d'oiseaux aquatiques vénérées en Europe au temps de la préhistoire, Aphrodite est souvent accompagnée d'oiseaux. Divinité de l'amour tant physique que spirituel, Aphrodite nous unit les uns aux autres. Elle représente la féminité dans toute sa perfection et règne sur les sentiments et les rapports humains. Aphrodite exige la maturité de ceux qui veulent vivre une relation authentique, et nous accorde sa bénédiction lorsque notre coeur s'ouvre à la plénitude de l'amour.

 

HINA
Hina est considérée par certains comme la plus importante déesse polynésienne. Certaines légendes la représentent comme la créatrice des déités, de l'univers et des êtres humains. Il est question dans l'un de ces récits de l'amour qu'elle porte à une anguille. Lorsque celle-ci est tuée, Hina enterre la tête de l'animal et voit surgir de la tombe quelques jours plus tard le tout premier cocotier. Mieux connue comme la dame qui vit dans la lune, Hina utilise l'écorce de mûrier pour fabriquer une riche étoffe de tapa, qui nous apparaît sous la forme d'un voile nuageux autour de la lune.
Hina symbolise cette partie de nous-mêmes qui déploie des trésors de créativité pour nous redonner courage, même lorsque nous avons le sentiment que la mort et la déchéance nous entourent.

  

EVE
La déesse Éve est la mère nourricière de tout ce qui existe, le mot eve signifiant la vie. Créatrice du monde et de tous les êtres vivants, Dame des Animaux sauvages, Éve veille sur tout ce qui croît. Comme on peut le voir dans la Bible, elle est souvent représentée en compagnie d'un serpent, symbole actif de l'énergie vitale en chaque être vivant, signifiant la renaissance et la régénération.

Selon un texte gnostique, c'est Ève qui appela Adam à la vie. Ève personnifie l'énergie créatrice féminine originelle, l'impulsion irrésistible à créer et à entretenir la vie. Féminité agissante, apparentée à tout ce qui vit, Ève est la vie même.