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Titre du blog : reverie-romantique
Auteur : cirella
Date de création : 12-10-2008
 
posté le 13-10-2008 à 01:57:02

Les déesses d'Olympe (2)

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LES DÉESSES  ( 2 )

PERSÉPHONE
La version grecque du mythe de Perséphone reflète l'usurpation des mystères féminins par une mythologie patriarcale, bien que cette jeune fille, qui fut enlevée par Hadès, le roi des Enfers, soit avant tout connue en tant que fille de Déméter. Dans cette version, Perséphone personnifie la koré, l'aspect de la jeune fille chez la déesse. Son mythe illustre les cycles de la nature, car lorsque Perséphone séjourne dans le royaume souterrain, la nature est en sommeil, alors que son retour sur la terre s'accompagne du début du printemps.

Perséphone est la déesse de l'âme, car c'est dans l'obscurité du monde souterrain (correspondant à l'inconscient) que celle-ci se forme. Dans les mystères orphiques, Perséphone est décrite comme l'initiatrice, la dispensatrice de sagesse, puisqu'elle est la déesse des mystères impénétrables et troublants, une divinité au pouvoir étrange et terrifiant. Perséphone symbolise la souveraineté sur les aspects les plus effroyables de notre
WALKYRIE
Divinité féminine des premiers âges, la déesse-oiseau crée et donne la vie tout comme elle apporte la mort et la régénération. La Walkyrie, une déesse du nord de l'Europe, incarne l'aspect destructeur de cette divinité. Lorsqu'elle se transforme en oiseau, la Walkyrie revêt l'apparence du corbeau, un animal associé depuis toujours à la magie et à la mort. Le nom Walkyrie signifie "celle qui choisit celui qui doit périr". En quittanr ce monde, le mourant a pour dernière vision le visage et la silhouette d'une Walkyrie. Les Walkyries jouent un rôle de psychopompe ; elles conduisent l'âme dans l'au-delà. Pour les Anciens, la mort s'inscrivait dans un processus cyclique menant de nouveau à la naissance ; le noir, symbole de la terre fertile et de l'abondance, était considéré comme une couleur bénéfique. La Walkyrie correspond à cette partie de nous-mêmes qui ne craint pas les lieux sombres ; elle peut nous y mener et nous faire passer de l'ombre à la lumière. Elle nous rappelle que les semences germent dans les ténèbres et que cette obscurité profonde est parfois nécessaire à notre propre connaissance.
HÉRA
Avant d'être présentée comme l'épouse de Zeus dans les mythes grecs, Héra apparaît au temps de la Grèce archaïque en déesse-reine, souveraine de plein droit issue d'une lignée matrilinéaire. Déesse toute- puissante aux multiples fonctions, présidant à tous les aspects de l'existence, Héra personnifie la femme complète. Les Grecs la vénèrent en tant que déesse du mariage et protectrice des femmes, car Héra veille tout spécialement sur chacune d'elles dans les moments difficiles. Son champ d'action s'étend à tout ce qui touche la progéniture, l'argent et la vie sociale. Héra est souvent représentée en compagnie d'un paon, figure emblématique de la beauté, du luxe et de l'immporalité. Le plumage ocellé de l'oiseau évoque le firmament étoilé; il sait en outre prédire le temps qu'il fera, un trait qui rappelle le rôle de maîtresse des saisons autrefois tenu par la déesse. Héra allie le sens pratique aux vertus nourricières; elle se révèle une divinité influente, dans sa pleine maturité, une figure éloquente de la suprématie de la reine intérieure.
 
ÉPONA
Déesse provenant de la Gaule, Epona fut principalement vénérée en tant que protectrice des chevaux et gardienne de la fécondité des juments et du bine-être des poulains. Seule déesse du panthéon celtique adoptée par les Romains, Epona est une divinité lunaire souvent représentée avec une corne d'abondance, emblème d'affluence et de profusion. Son symbolisme s'apparente à celui du cheval ; source de fécondité et d'inspiration, mais également manifestation de la mort, Epona exerce la fonction depsychopompe, de guide de l'âme en son dernier voyage. Jusqu'au douzième siècle, les rois irlandais revendiquant le trône devaient entre autres se soumettre à un rituel au cours duquel ils étaient enfantés symboliquement par Epona, représentée alors par une jument blanche. À une époque antérieure, l'accession à la royauté prescrivait que le roi soit uni à la déesse par un rituel de mariage. Chez elle dans le monde des vivants comme dans celui des morts, Epona est un puissant symbole d'indépendance, de plénitude, de connaissance intuitive, d'instinct et de vitalité.

 


 

DÉMÉTER
Grand divinité maternelle de la Grèce antique, Déméter préside à la vie et à la mort. Les Grecs insistèrent sur son rôle de déesse de l'agriculture, la désignant comme la source de toute fertilité et de toute abondance, la dispensatrice des dons de la terre.
Déméter et sa fille Perséphone, que les Grecs nommaient "les deux déesses", représentent le cycle ininterrompu de la vie et de la mort, les deux phases de l'activité végétale terrestre. On se souvient de Déméter pour l'amour profond qu'elle portait à sa fille - lorsque Perséphone fut enlevée par Hadès, la douleur de Déméter fut si dévastatrice que toute la terre devint stérile. Déméter est représentée ici sous les traits d'une femme qui va enfanter, qui va donner la vie.
La bénédiction de Déméter apporte la fécondité, les chances de succès, la plénitude de la vie et fait jaillir l'espoir et la joie.

 

  
ISHTAR
Ishtar est la déesse créatrice pluri-dimensionnelle des Babyloniens. Elle est source de vie et incarnation de la puissance de la nature. Déesse du temps, de l'amour comme de la guerre, législatrice et juge, Ishtar apporte l'abondance. Son nom, qui signifie "celle qui donne la lumière", est dérivé de son rôle de reine du ciel. Elle personnifie la planète Vénus, à la fois étoile du matin et du soir ; le cercle zodiacal lui tient lieu de ceinture. Ishtar descent aux enfers pour faire revenir à la vie Tammouz, dieu de la végétation, et restaure ainsi la fertilité de la terre. Lors de sa descente, Ishtar se découvre d'un voile à chaque porte qu'elle doit franchir. Quand elle séjourne dans le monde souterrain, la terre se met à dépérir et aucune vie ne peut germer. Ishtar apparaît comme un symbole puissant, aux multiples aspects, de la détermination qui permet de s'aventurer sans crainte dans le abysses du monde souterrain. Elle correspond à la féminité créatrice, agissante et courageuse.
RHIANNON
Déesse-Mère vénérée par les Gallois, Rhiannon incarne la vie, la mort et la renaissance car, dans son royaume, la mort s'accompagne toujours d'une régénération. Son nom est dérivé de Rigantona, qui signifie "grande reine". Experte de la métamorphose, Rhiannon peut revêtir à volonté les formes les plus diverses; elle prend souvent l'aspect d'une jument blanche. Déesse-muse, elle est accompagnée de trois oiseaux chanteurs ayant le pouvoir de ressusciter les morts ou d'endormir les vivants à jamais. Le roi devait son pouvoir à la reine Rhiannon et tout candidat au trône la rencontrait sous les traits d'un cerf, majestueux symbole du rajeunissement, de la beauté, de la force et de l'énergie masculine instinctive. Dans certaines variantes du mythe, elle est identifiée à Nimue ou à Viviane, la Dame du lac. Déesse de la nuit d'une merveilleuse beauté, Rhiannon rappelle que la mort et la renaissance s'équilibrent. Elle nous demande de vénérer notre nature animale et instinctive, source d'ordre, de créativité et d'abondance dans notre vie.
ATHÉNA
Dépeinte par les Grecs comme la déesse-vierge de la guerre et de la sagesse, Athéna, symbole de courage et d'amitié, exhorte souvent les guerriers à la clémence. Elle est particulièrement vénérée comme déesse de l'agriculture; elle créa l'olivier et inventa la flûte, le bateau, l'orfèverie et la cordonnerie. On lui doit le joug, qui sert à l'attelage des boeufs, et la bride, à celui du cheval. Athéna est la protectrice de tous les arts nobles et utilitaires. D'après un mythe grec, c'est Athéna qui aurait insufflé une âme aux hommes que Prométhée avait façonnés; elle l'aurait en outre aidé à voler le feu céleste. Athéna atteste de façon éclatante qu'il n'y a pas de limites à ce qu'une femme peut accomplir en usant de sa créativité et de son intelligence.
 
ARTHÉMIS
Artémis, antique maîtresse des animaux. fut probablement vénérée dès l'âge paléolithique. Elle règne sur la nature sauvage et prend grand soin de tout ce qui est libre et indompté. Artémis préside à la chasse et est reconnue comme la protectrice des chasseurs. Foncièrement individualiste et indpendante, Artémis fuit le commerce des hommes. Malgré sa nature parfois redoutable, la déesse est implorée pour obtenir guérison et consolation. Protectrice des naissances, elle soulage les douleurs de l'enfantement. Elle préside également à l'initiation des jeunes filles. Symbole rayonnant de l'autonomie féminine, Artémis nous rappelle la valeur de la solitude de même que l'importance de la préservation des espaces sauvages encore intouchés. Artémis nous fait connaître ces endroits dangereux qui suscitent la guérison malgré leur caractère menaçant.
MÉDUSE
Lorsque Méduse fut mise à mort, le cheval ailé Pégase naquit de son sang. Les Grecs la décrivent comme une terrifiante gorgone, une femme monstrueuse à la chevelure hérissée de serpents ; quiconque levait les yeux sur son visage était pétrifié. Néanmoins, son nom, tout comme les mots "mesure" et "médecine" procèdent d'un mot souche grec signifiant "protéger, régner sur". Méduse correspond à l'aspect funèbre de la Triple Déesse lunaire. Rencontrer Méduse, déesse associée au sang, c'est toucher le mystère du sang lunaire ou menstruel, sacré et terrible, identifié dans plusieurs mythologies comme la source de vie. Méduse personnifie l'énergie du serpent, sa force terrifiante, impersonnelle, électrisante. Pour une raison ou une autre, Méduse, qui incarne la croissance et la régénérescence, qui meurt afin que la mort puisse engendrer la vie, en vient à symboliser la peur, car regarder la divinité en face signifie confronter une réalité terrifiante.

Pégase incarne l'instinct, la sagesse, l'imagination, la force vitale et la lumière de l'intuition.

par HélèneB le 2008-01-19 12:16:46
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Samedi 19 janvier 2008

LES DÉESSES ET LEURS SIGNIFICATIONS ( 3 )
INANNA
Antique Déesse-Mère des Sumériens, protectrice de la végétation et reine du ciel, Inanna participe à la fois de la terre et du ciel. Puissante, autonome et passionnée, elle est un déesse de fertilité aux multiples visages, source de tous les puits, ruisseaux et fleuves de la terre. Tous les ans, Inanna descend aux enfers afin de ressusciter son époux Doumouzi. À chacune des sept portes du royaume souterrain, Inanna abandonne une partie de ses ornements et arrive totalement dénudée devant sa soeur Ereshkigal, la reine des enfers. Ereshkigal tue sa soeur et la suspend à un crochet jusqu'au moment où Inanna elle-même est ressuscitée et retourne à son existence. Inanna représente les multiples aspects de la condition féminine; elle agit comme guide à travers les ténèbres de la mort et de la désintégration spirituelle et psychologique.

 

DAME DU LAC
Comme c'est le cas dans plusieurs traditions où la royauté est accordée par une déesse, la Dame du lac, une mystérieuse divinité celtique, investit Arthur de la puissance royale et du droit de régner en lui faisant don de l'épée Excalibur. Avant de mourir, le roi Arthur lui rendit l'épée, qui repose désormais près de la fée, dans les profondeurs du lac.

Source de toute vie, les eaux correspondent depuis longtemps au domaine de la déesse. Le lac évoquant à la fois la puissance créatrice et la demeure des morts, les deux principales fonctions de la déesse consistent à donner la vie, et apporter le renouveau ou la mort. L'eau est le symbole de la conscience ainsi que de la révélation. Source d'une créativité inépuisable, la Dame du lac éclaire le chemin des royaumes mystérieux de l'émotions et du renouveau. Elle octroie l'énergie dont nous avons besoin pour régner sur notre propre vie.

  

GAÏA
Gaïa préexista à toute chose, même au temps. Gaïa l'éternelle, déesse maternelle de la terre préhistorique, incarne la fertilité mystérieuse, humide et active. Elle est l'énergie vitale elle-même; elle insuffle sa vie en surabondance à tout être animé ou inanimé. Elle est la terre et tous les pouvoirs de la terre. La déesse Gaïa n'est pas toujours consolatrice; indifférente aux conséquences, elle incarne la vie et la fécondité et il convient de s'approcher de sa puissance et de son énergie avec de grandes précautions. Tous les corps retournent à Gaïa, dans la terre noire et fertile, pour être dévorés par elle et en recevoir à nouveau la vie. En tant que déesse de l'âme, Gaïa nous rappelle que cette dernière croît dans l'obscurité et qu'elle doit finalement s'enraciner dans le corps, dans la terre. Elle souligne que nous devons être en prise directe avec la réalité naturelle et intégrer tous les aspects de notre être, qu'ils soient agréables ou désagréables, lumineux ou sombres.

  

DIANE
Diane est l'antique Dame des fauves, celle que les Romains nommaient Lucina, déesse de la Lumière. Elle protège tout ce qui est jeune et vulnérable, être humain ou animal. Déesse solitaire, Diane évolue dans les espaces sauvages et silencieux de la nature. Elle incarne l'identité primitive et mystique du chasseur et de la proie. Déesse lunaire, Diane correspond au croissant de la lune. Elle incarne la vierge indomptée, autonome, une déesse libre qui vit comme elle l'entend. Divinité tutélaire des femmes, elle est en rapport avec toutes les étapes de la vie féminine, de l'enfance à la puberté, en passant par l'accouchement, l'allaitement, la ménopause et la mort. Diane reflète cette partie de notre être qui est à l'aise avec l'état sauvage ainsi qu'avec notre nature primitive et instinctive.
WALKYRIE
Divinité féminine des premiers âges, la déesse-oiseau crée et donne la vie tout comme elle apporte la mort et la régénération. La Walkyrie, une déesse du nord de l'Europe, incarne l'aspect destructeur de cette divinité. Lorsqu'elle se transforme en oiseau, la Walkyrie revêt l'apparence du corbeau, un animal associé depuis toujours à la magie et à la mort. Le nom Walkyrie signifie "celle qui choisit celui qui doit périr". En quittanr ce monde, le mourant a pour dernière vision le visage et la silhouette d'une Walkyrie. Les Walkyries jouent un rôle de psychopompe ; elles conduisent l'âme dans l'au-delà. Pour les Anciens, la mort s'inscrivait dans un processus cyclique menant de nouveau à la naissance ; le noir, symbole de la terre fertile et de l'abondance, était considéré comme une couleur bénéfique. La Walkyrie correspond à cette partie de nous-mêmes qui ne craint pas les lieux sombres ; elle peut nous y mener et nous faire passer de l'ombre à la lumière. Elle nous rappelle que les semences germent dans les ténèbres et que cette obscurité profonde est parfois nécessaire à notre propre connaissance.

 


 

ÉTAINE
Etaine, dont le nom signifie littéralement "celle qui resplendit", était une déesse lunaire celtique, la seconde épouse de Mider, roi du monde souterrain. Fuamnach, la première épouse de Mider, devint jalouse d'Etaine et transforma cette dernière en mouche. Etaine tomba dans une coupe de vin et s'y noya. Après être revenue à l'existence, elle épousa le dieu de la fertilité, Eochaid. Mider vint défier victorieusement Eochaid aux échecs, en conséquence, Etaine eut à passer la moitié de l'année sur terre et l'autre, dans le monde souterrain. Etaine symbolise tout particulièrement la fertilité, la force et la vitalité de tout ce qui croît dans l'univers. Ayant apprivoisé la vie et la mort, Etaine enseigne que nous pouvons resplendir nous aussi, où que nous soyons, sur la terre ou dans les profondeurs du monde souterrain.

 

KALTES
Déesse lunaire, Kaltes est vénérée par les populations yougriennes de la Sibérie occidentale. Maîtresse dans l'art de la métamorphose, elle apparaît ici sous l'aspect du lièvre, un animal qui lui est consacré. Cette apparence témoigne de sa nature lunaire, car le lièvre appartient à la lune : les peuples de différentes cultures la contemplent afin d'apercevoir la silhouette du lièvre qui y habite. Puisque le lièvre est souvent considéré comme un intermédiaire entre les déités lunaires et les êtres humains, la manifestation de Kaltes sous cet aspect particulier confirme qu'elle est une divinité et accessible. Reconnue comme une déesse de la fertilité et du rajeunissement, Kaltes est invoquée par les femmes en couches et vénérée tout spécialement en tant qu'instigatrice du cycle de la vie. Même si elle inspire certaines craintes parce qu'elle peut déterminer le sort des êtres humains, Kaltes est surtout vénérée pour sa sagesse bienveillante. Kaltes est une initiatrice compatissante aux mystères de la vie.

 

PERLE BLANCHE
Certains prétendent que Perle blanche, également connue sous le nom de Femme de turquoise et Femme coquillage, est une forme juvénile de la Femme mutante. La couleur blanche correspond à l'aube et à la direction est. Créatrice et pourvoyeuse de toute vie, Perle blanche appela à l'existence les Navajo et leur donna un foyer. En guise de présent, elle leur remit des coquillages qui se transformèrent en épis de maïs et autres plantes comestibles. Elle leur fit don des animaux. Elle leur offrit la pluie et la beauté des fleurs. Avec le soleil, elle donna la vie à Tueur d'ennemis et Enfant de l'Eau, qui furent tous deux chargés de défendre leur nation contre ses adversaires.

"Toutes choses autour de moi se régénèrent dans la beauté", raconte un chant navajo. Cela est dû à Perle blanche. Et c'est grâce à ses enseignements que nous découvrons la subtile harmonie présidant à l'expérience de la vie sur cette terre magnifique.
 

GRANDE PRÊTRESSE
La prêtresse est la représentante directe de la Déesse sur terre. Elle prend en charge toutes les activités qui assurent la fertilité et la continuité de la création. Jadis, les prêtresses avaient souvent la responsabilité de faire pleuvoir, puisque la rosée et la pluie étaient un don de la Déesse. Elles étaient aussi chargées d'entretenir le feu sacré, symbole de l'étincelle de vie créatrice.

La Grande Prêtresse ne fait qu'un avec la Déesse-Mère, figure universelle se révélant sous des traits aussi divers que ceux d'Isis en Égypte, de Kuan-Ying dans l'ensemble de l'Asie, d'Athéna en Grèce et de Rhiannon chez les Celtes. Cette déesse à la sagesse et au savoir illimités tire la vie de son être propre et fait don aux hommes des eaux fécondes. Au moment voulu, elle enlève la vie de sorte que l'étincelle divine en chaque personne puisse poursuivre librement son voyage. Figure évocatrice de la sagesse innée en chacun de nous, la Grande Prêtresse nous demande de nous relier à l'étincelle divine intérieure et de la manifester dans le monde.
  

FEMME MUTANTE
La Femme mutante est peut-être la déité pour laquelle les peuples autochtones du sud-ouest des États-Unis ont le plus d'attachement. Figure totalement bienveillante, la Femme mutante apporte au peuple l'abondance et lui dispense les enseignements qui permettent de vivre en harmonie avec toute chose. Lors de la cérémonie de l'initiation chez les femmes navajo, l'initiée accueille en elle le pouvoir de la Femme mutante pour apprendre l'amour, l'hospitalité et la générosité, et découvrir qu'elle est elle-même une source d'harmonie et de nourriture. La Femme mutante porte ce nom parce qu'elle peut à sa guise prendre les traits d'un nourrisson, d'une fillette, d'une jeune femme, puis d'une aïnée et vice-versa. Déesse profondément nourricière et extrêmement vivante aujourd'hui encore, la Femme mutante enseigne les secrets de la nature et initie aux cycles de la naissance et de la mort.
 
PSYCHE
Le mythe de Psyché raconte l'histoire d'une femme emmenée à un mystérieux château pour y épouser un monstrueux serpent ailé. Psyché finit par s'éprendre de son époux, qui lui rend visite la nuit dans l'obscurité la plus totale. Prévenue de ne jamais tenter d'apercevoir son visage, Psyché passe outre à cette interdiction et découvre que son époux est en fait Éros, le dieu de l'amour. Celui-ci se réveille en sursaut et s'enfuit pour ne jamais revenir.
Psyché erra dans de lointaines contrées à la recherche d'Éros. Elle se rendit enfin chez Aphrodite, la mère d'Éros, qui lui donna à accomplir quatre tâches en apparence impossibles à réaliser. La dernière requérait de Psyché qu'elle descende aux Enfers et en rapporte un flacon d'onguent de beauté.
En relevant les défis associés à l'exécution de ces tâches et en intégrant ces expériences, Psyché, l'innocente jeune fille, accéda à la maturité divine. Psyché rappelle avec éclat que la croissance est un impératif et que la vie nous mène dans les ténébres autant que dans la lumière, tout comme le papillon sort de sa sombre chrysalide pour voler dans la clarté du jour.
 
FORTUNE
La déesse romaine Fortune correspond à une déesse italienne d'une époque antérieure qui présidait à l'abondance terrestre et contrôlait la destinée de tous les êtres humains. Dérivé de Vortumna, "celle qui fait tourner l'année", son nom vient à symboliser le caprice qui commande l'existence et la chance, les hauts et les bas du destin épousant les cycles de la roue de la vie. Sa fête était célébrée en octobre.

Fortune nous aide à faire face aux vicissitudes de l'existence; les perspectives qu'elle nous ouvre peuvent nous apporter la sérénité tandis que nous poursuivons notre voyage.
 
BASTET
La déesse égyptienne Bastet apparaissait sous les traits de chat, un animal que les Égyptiens vénéraient. Le terme mau, équivalent de chat, dénotait également la lumière et avait une parenté avec le mot "mère" dans la langue égyptienne. Animal à la fois lunaire et solaire, le chat représente le pouvoir du soleil tel qu'il se reflète dans la nature. Puisque le chat est un animal terrestre, Bastet se révèle aussi une Déesse-Mère de la terre, dispensatrice de vie et d'abondance. En contact actif avec sa nature sauvage et instinctive, Bastet protège aussi les femmes lors de l'accouchement. Comme le chat, elle défent farouchement son indépendance et n'a d'utre maître qu'elle-même. Bastet est l'une des déesses les plus joviales; les fêtes somptueuses célébrées en son honneur dans la cité de Bubastis étaient renommées pour leurs danses joyeuses. Lorsqu'elle incarne les aspects plus bénéfiques du chat, Bastet personnifie la vie et la fécondité. Archétype de la mère protectrice de toute vie, Bastet nous invite à imiter l'attitude enjouée et détendue du chat et à trouver l'occasion de célébrer la vie.

 

TRIPLE DÉESSE
Symbole des trois aspects de la Grande Déesse, la Triple Déesse, trinité originelle, constitue la plus ancienne représentation de la divinité multiple. C'est une image universelle, un motif présent dans toutes les parties du monde. La déesse aux trois visages est étroitement associée aux phases de la lune ; de même que la lune change d'aspect, la Grande Déesse endosse tour à tour ses nombreux rôles. La jeune fille, la mère et la vieille femme : tels sont le plus souvent les trois aspects de la grande divinité féminine. La jeune fille, déesse forte et individualisée ; la mère, divinité nourricière, la source de toute nourriture ; et la vieille femme, déesse de la mort et de la transformation. Ce symbolisme couvre l'activité de la déesse dans toutes les phases de l'existence : de la naissance à la mort et de la mort à la renaissance. La Triple Déesse réaffirme le caractère sacré de notre être, quels que soient notre âge ou le rôle que nous tenons dans la vie. Elle nous rappelle que sous ses nombreux visages, la Déesse est Une, à jamais présente et sacrée.

  

SPHINX
La mythologie antique dépeint le Sphinx comme une divinité lunaire, moitié femme, moitié animal. Cette déesse de la naissance et de la mort demeure en contact direct et actif avec sa nature instinctuelle. La plupart des mythes la présentent sous son aspect de déité de la mort et mettent l'accent sur son rôle de psychopompe. Souvent présentée sous l'apparence d'une lionne, elle participe du symbolisme solaire et royal de cet animal. Son sôle d'oracle, son inclination pour les énigmes, laissent penser qu'elle est la gardienne de l'ultime mystère. Symbole de force, de sagesse et de pouvoir royal, la déesse Sphinx rappelle que toute création suppose une part de destruction et qu'il est parfois nécessaire de s'aventurer dans les ténèbres pour trouver la clé d'un mystère. Cette image nous suggère qu'il y a de la beauté même au coeur de ce qui sème l'effroi.

Pégase incarne l'instinct, la sagesse, l'imagination, la force vitale et la lumière de l'intuition.
FEMME ARAIGNÉE
La Femme araignée est une déesse très importante pour de nombreuses tribus indiennes du Sud-Ouest américain. Bien qu'elle possède un aspect destructeur, elle est presque toujours dépeinte comme une déité bienveillante. Dans la tradition keresan, la Femme araignée créa les êtres et les choses par le rêve, la pensée ou la parole ; elle enseigna aux humains à planter des semences. Chez les Cherokee, c'est une Grand-mère araignée qui apporta le soleil et le feu aux êtres humains ; elle les initia à la poterie et au tissage ainsi qu'à la pratique de la bénédiction cérémonielle. La Femme araignée donna le feu aux tribus Pueblo, Tewa et Kiwa. Dans le sous-continent indien, c'est également une Femme araignée nommée Biliku qui donna aux hommes le feu et la lumière. Les Hopis associent la Femme araignée à la chasse et à l'agriculture. Elle détient le pouvoir de donner et 'enlever la vie. Elle est pour eux la créatrice, celle qui façonna la lune et soutint l'émergence du genre humain. Cette déesse nous rappelle que le bien peut fleurir partout. Bien qu'on la traite parfois comme quantité négligeable, l'humble araignée possède le pouvoir de créer et d'enseigner.

  

ISIS-OSIRIS
L'une des premières déesses de l'Égypte ancienne, Isis est la mère et la dispensatrice de toute vie. Divinité féminine lunaire, Isis enfante le soleil, crée et soutient toute vie, apporte le salut à tous les peuples. Elle est également la déesse de la sagesse et de la médecine. Elle enseigna l'agriculture aux mortels.
Osiris était le frère et l'époux d'Isis. Quand Osiris fut assassiné par son frère Seth, Isis se mit à sa recherche et finit par le retrouver, elle lui redonna la vie et conçut leur fils, Horus. Lorsque Seth s'empara de nouveau d'Osiris et découpa son corps en quatorze morceaux, Isis récupéra chacun des membres dispersés, à l'exception du phallus qui demeura introuvable, pour leur donner une sépulture.
Isis personnifie la Déesse universelle, symbole de la plénitude de la féminité. Si elle peut riompher de la mort, elle n'est pas à l'abri de la douleur : alors qu'elle pleurait la mort d'Osiris, une de ses larmes tomba dans le Nil et provoqua un débordement du grand fleuve. Isis met en évidence les abîmes du sentiment dont les déesses elles-mêmes doivent faire l'expérience.

 

APHRODITE
"Scintillante d'or", telle est la description qui est souvent donnée d'Aphrodite : en sa présence le monde entier est nimbé d'une douce lumière dorée. "Née de l'écume", Aphrodite est associée à la mer vivifiante et créatrice ; elle évoque une impression de fraîcheur, de renouveau et d'espoir. Issue des déesses à tête d'oiseaux aquatiques vénérées en Europe au temps de la préhistoire, Aphrodite est souvent accompagnée d'oiseaux. Divinité de l'amour tant physique que spirituel, Aphrodite nous unit les uns aux autres. Elle représente la féminité dans toute sa perfection et règne sur les sentiments et les rapports humains. Aphrodite exige la maturité de ceux qui veulent vivre une relation authentique, et nous accorde sa bénédiction lorsque notre coeur s'ouvre à la plénitude de l'amour.

  

HINA
Hina est considérée par certains comme la plus importante déesse polynésienne. Certaines légendes la représentent comme la créatrice des déités, de l'univers et des êtres humains. Il est question dans l'un de ces récits de l'amour qu'elle porte à une anguille. Lorsque celle-ci est tuée, Hina enterre la tête de l'animal et voit surgir de la tombe quelques jours plus tard le tout premier cocotier. Mieux connue comme la dame qui vit dans la lune, Hina utilise l'écorce de mûrier pour fabriquer une riche étoffe de tapa, qui nous apparaît sous la forme d'un voile nuageux autour de la lune.
Hina symbolise cette partie de nous-mêmes qui déploie des trésors de créativité pour nous redonner courage, même lorsque nous avons le sentiment que la mort et la déchéance nous entourent.

  

EVE
La déesse Éve est la mère nourricière de tout ce qui existe, le mot eve signifiant la vie. Créatrice du monde et de tous les êtres vivants, Dame des Animaux sauvages, Éve veille sur tout ce qui croît. Comme on peut le voir dans la Bible, elle est souvent représentée en compagnie d'un serpent, symbole actif de l'énergie vitale en chaque être vivant, signifiant la renaissance et la régénération.

Selon un texte gnostique, c'est Ève qui appela Adam à la vie. Ève personnifie l'énergie créatrice féminine originelle, l'impulsion irrésistible à créer et à entretenir la vie. Féminité agissante, apparentée
à tout ce qui vit