Tu voltiges dans les airs libre
Je t'envie toi seul peut vivre
Conquerire ciel et terre
En temps de paix et de guerre
Tu a les ailes divines d'un ange
Féérique appartion d'un songe
On dit de toi oiseau migrateur
Jadis fort et plein de vigeur
Tu voyageais transportant
Le courrier des coeurs
Tu emportais au loin nos reves
Nos missives longues et breves
Symbole de fierté et de paix
Tu es don d'un pouvoir de divinité
Parfois on t'accuse on est dur
D'etre oiseau de triste augure
Mais on admire ton ramage
Aux tons et aux couleurs sauvages
Tu envahis en roi les rivages
Noble beau majestueux
Tu voles libre dans les cieux
Defiant les tempetes et les pluies
Tu te reposes harassé dans ton nid
Tu peux etre papillon au couleur du printemps
Tu peux etre oisillon au bord des etangs
Tu peux etre aigle royal au dessus des monts
Qu'importe si tu es libre comme le vent.
cirella
les oiseaux
Les hommes sont entre eux semblables à des murs se faisant face. Chaque mur est percé d'une multitude de petits trous où se nichent des oiseaux blancs et des oiseaux noirs.
Les oiseaux noirs ce sont ces pensées et ces paroles négatives.
Les oiseaux blancs ce sont ces pensées et ces paroles positives.
Les oiseaux blancs, ne peuvent entrer que dans les trous clairs d'oiseaux blancs. Les oiseaux noirs, eux, ne peuvent se nicher que dans des trous obscurs d'oiseaux noirs.
Maintenant, imaginons deux hommes qui se croient ennemis l'un de l'autre. Appelons-les Ahmed et Jean
Un jour, Jean, persuadé que Ahmed lui veut du mal, se sent empli de colère à son égard et lui envoie une très mauvaise pensée.
Ce faisant, il lâche un oiseau noir et, du même coup, libère un trou correspondant. Son oiseau noir s'envole vers Ahmed et cherche, pour y nicher, un trou vide adapté à sa forme.
Si, de son côté, Jean n'avait pas envoyé d'oiseau noir vers ahmed, c'est-à-dire s'il n'avait émis aucune mauvaise pensée, aucun de ses trous noirs ne serait vide.
Ne trouvant pas où se loger, l'oiseau noir de jean serait obligé de revenir vers son nid d'origine, ramenant avec lui le mal dont il était chargé, mal qui finirait par ronger et détruire Jean lui-même.
Mais immaginons que Ahmed a lui aussi émis une mauvaise pensée.
Ce faisant, il a libéré un trou où l'oiseau noir de Jean pourra entrer afin d'y déposer une partie du mal et y accomplir sa mission.
Pendant ce temps l'oiseau noir de Ahmed volerait vers jean et viendrait loger dans le trou libéré par l'oiseau noir de ce dernier.
Ainsi les deux oiseaux noirs auraient atteint leur but et travailleraient à détruire les deux hommes.
Mais une fois leur tâche accomplie, ils reviendraient chacun à leur nid d'origine, car il est dit: " Toute chose retourne à sa source ".
Le mal dont ils étaient chargés n'étant pas épuisé, ce mal se retournerait contre leurs auteurs et achèverait de les détruire.
l'auteur d'une pensée négative, d'un mauvais souhait ou d'une malédiction,ou d'envie de faire du mal est donc atteint à la fois par l'oiseau noir de son ennemi et par son propre oiseau noir lorsque celui-ci revient vers lui.
Ne dit on pas oiseau noir oiseau de mauvaise augure?!!
Mais alors pourquoi oublier les oiseaux blancs ne sont ils pas depuis toujours des oieseaux de paix.
Si nous n'émettons que des pensées positives envers notre ennemi alors que celui-ci ne nous adresse que des pensées négatives, ses oiseaux noirs ne trouveront pas de place où se loger chez nous et retourneront à leur géniteur.
Quant aux oiseaux blancs porteurs de bonnes pensées que nous lui avons envoyées, s'ils ne trouvent aucune place libre chez lui, ils nous reviendront chargés de toute l'énergie bénéfique dont ils étaient porteurs. Ainsi, si nous émettons uniquement des pensées positives, aucun mal, aucune malédiction ne pourra jamais nous atteindre .
C'est pourquoi il faut toujours bénir et ses amis et ses ennemis.
Non seulement la bénédiction va vers son objectif pour y accomplir sa mission d'apaisement, mais encore elle revient vers nous un jour ou l'autre, avec tout le bien dont elle était chargée.
pour la paix
Le langage des fleurs
Les fleurs : Elles naissent dans un mystère Et jaillissent de la terre, Avec toutes les couleurs, Elles apportent le bonheur... Les fleurs |
Dans la rosée elles s'ouvrent Et le soir elles se couvrent, Sans faire le moindre bruit Pour s'endormir la nuit. |
Elles cherchent le soleil Qui passe dans le ciel, Elles se gorgent de chaleur Et adorent la douceur. |
Elles invitent les abeilles A boire dans leur stigmate, Pour emplir des corbeilles De pollens dans leurs pattes | Travaillant de longues heures Elles emportent en leurs mains Des grandes prairies de fleurs Qui renaîtront demain... |
Les fleurs ont un langage Qui parle aux gens sages, Pour leur dire en silence Tout l'amour que l'on pense ... | Nobles fleurs d'élevages Qui font de longs voyages, Petites fleurs des champs Que ramassent les enfants. |
Elles viennent en visite Pour montrer qu'on existe, Elles consolent ceux qui pleurent Et fleurissent ceux qui meurent ... Les fleurs |
Si la vie est trop dure Va donc dans la nature. 0uvre bien grand ton coeur Pour y mettre des fleurs |
Respire tous leurs parfums Sans y mettre les mains, Pour que même fanées, Elles reviennent chaque année ... Les fleurs |
(Jean-Claude Brinette)
Nos amis les arbres
Arbres de ma jeunesse, fidèles et vieux amis,
Vous êtes toujours présents malgré le temps qui passe
Rappelez-vous l'enfant qui à vos pieds a grandi
Et jouait dans vos bras ses parties de cache-cache.
Arbres de nos vergers, si nobles et généreux
Dont les branches se plient sous le poids de vos fruits
Vous aimez les enfants et les rendez heureux
Lorsqu'ils viennent croquer vos fruits tendres et mûris
arbres couverts d'ombrages aux feuilles de velours
Arbres centenaires qui verdissez chaque année
Immobiles géants ! Quand le temps est trop lourd
Vous ouvrez vos grands bras, juste pour nous protéger.
Forsythias étoilés, magnolias princiers,
Cerisiers de l'Orient aux pétales éclatants,
Fleurs blanches de merisiers pour couronne de mariée,
Quel défilé de mode quand arrive le Printemps !
Arbres, refuges élevés, où nichent les oiseaux,
Dont le doux chant célèbre : l'éveil de la nature.
Abri de pastoureaux qui veillent sur leur troupeau,
Adossés à vos troncs, vous inspirez leur muse...
Beaux chênes centenaires, rois des forêts par la taille,
Aux belles feuilles écarlates, quand arrive l'automne,
Immenses chênes chevelus aux glands sertis d'écailles,
Tilleuls argentés dont le duvet blanc frisonne..
Hêtres rouge foncés aux nervures à poils soyeux
Beaux sapins argentés aux cônes mouchetés de blanc,
Douglas sapins si doux, mémoires d'instants heureux,
Charmes aux branches tordues, à la stature si grande,
Les fleurs ont un langage
Qui parle aux gens sages
Pour leur dire en silence
Tout l'amour que l'on pense
Saules pleureurs aux chatons garnis de cils dorés
Vous vous baissez à terre pour nous cacher vos larmes
Peupliers grisards aux mille reflets argentés
Larges pins parasols qui chantent dans le Mistral,
Cèdres d'Himalaya aux belles branches étagées
Antiques Séquoia aux anneaux millénaires
Catalpas aux fleurs tigrées comme les orchidées...
Frères silencieux, vous êtes l'ombre de nous-mêmes
JEAN CLAUDE BRINETTE
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