Sa forme fuselée et hydrodynamique, sa peau lisse et très souple qui se déforme et absorbe les turbulences de l'eau font du dauphin un animal doué pour la vitesse. ( 44 km/h; c'est le plus rapide des petits dauphins )
Son dos est généralement noir, son ventre blanc avec des dessins bruns ou violets. ( mais les couleurs peuvent varier )
Ses dimensions:
ð longueur: de 1,7m à 4 m
ð poids: de 70kg (dauphin commun ou delphinus delphis) à 400kg (le tursiops)
Il possède un bec assez long appelé rostre, avec 80 à 100 dents, toutes semblables entre- elles. Pointues et petites, ces dents ne conviennent pas à la mastication mais elles permettent de saisir solidement les proies. Les aliments absorbés sont broyés par les robustes parois de leur estomac.
Ses nageoires:
Elles servent au dauphin à s'équilibrer et se guider.
ð Sa nageoire caudale, appelée aussi palette est aplatie dans un plan horizontal.
ð Sa nageoire dorsale est bien développée.
ð Dans une nageoire, le dauphin a les mêmes os que dans une main humaine. Ces os sont le vestige de l'époque où les ancêtres du dauphin étaient des animaux terrestres à 4 pattes et qui sont allés à l'eau pour se nourrir.
Son œil:
Le dauphin a les yeux très écartés. Il peut voir en haut, en bas et même derrière lui mais il ne voit pas très bien de face. Donc pour déceler ce qu'il y a devant lui, il utilise l'écholocation, c'est à dire la localisation des obstacles et des bancs de poissons par l'écho: le dauphin émet des ultrasons et reçoit en retour les échos qui déterminent la vitesse, la taille et la direction de la proie par exemple, et cela grâce au melon, ce font rempli de graisse, de muscles et de canaux, qui permet au dauphin de choisit la direction dans laquelle il envoie les sons.( les clics)
Petit, l'œil ne possède qu'une seule paupière, mais sa vision est très bonne sous l'eau et à l'air libre.
Il voit net sous l'eau car son œil s'aplatit quand il plonge et ainsi l'image se forme exactement sur la rétine .
Voit-il en noir et blanc ou en couleurs? On ne le sait pas encore!
Sa température interne:
ð Une épaisse couche de graisse sous-cutanée lui sert d'isolant thermique et l'aide à toujours garder la même température (entre 35 et 36° C.)On dit qu'il est homéotherme. Cette température est indépendante de celle du milieu extérieur. Ce sont donc des animaux à sang chaud.
ð Le dauphin n'a pas de glandes sudoripares, il évacue la chaleur par les nageoires, parties moins riches en graisse donc moins isolée et plus irriguées par les vaisseaux sanguins qui transportent le sang chaud.
Sa longévité: Il peut vivre jusqu'à 50 ans. (tursiops)
Sa respiration:
Le dauphin possède des poumons ,restes encore de ses ancêtres terrestres ressemblant à des loups, qui, il y a 50 millions d'années se sont aventurés dans l'océan à la recherche de proies ( le Mesonyx, puis le Pakicetus et le Prosqualodon)
ð Son nez, l'évent, situé au-dessus de la tête, est sans odorat. Il lui sert seulement à respirer. Il ne s'ouvre que lorsqu'il est au-dessus de l'eau.
ð Le dauphin commun peut rester immerger en apnée totale 3 à 4 minutes. ( 15 mn pour le grand dauphin )
ð Il renouvelle jusqu'à 90% de l'air de ses poumons à chaque respiration. Ce chiffre n'est que de 15% chez la plupart des mammifères dont l'Homme.
ð Pendant son sommeil, il flotte à 50 cm sous l'eau et toutes les 1/2 mn, un coup de palette le remonte à la surface, il respire sans se réveiller de façon automatique.
Les mœurs:
Le dauphin est un animal social qui vit en troupeau de plusieurs centaines d'individus. Les groupes sont mixtes: mâles, femelles et jeunes.
Il n'y a pas de chef.
Le dauphin passe la journée à :
ð chasser le poisson
ð jouer : le dauphin commun est le plus joueur de tous
ð communiquer avec ses congénères.
Ils bondissent hors de l'eau en formation parfaite.
Ils nagent souvent sur le dos ou frappe celle-ci avec sa queue.
Le dauphin commun n'apprécie guère la captivité et son dressage est difficile. Le tursiops, lui, est un habitué des delphinariums.
Il n'est pas rare de voir un dauphin porter secours à un autre dauphin blessé ou malade, et même à un être humain. ( En 1949, en Floride, une femme sur le point de se noyer a été ramenée sur la côte par un dauphin.)
Son principal ennemi est l'orque, bien qu'il soit lui-même un delphinidé.
La communication
Ils communiquent avec les autres:
ð Une communication sonore pour la chasse (clics et sifflements aigus)
ð Echolocation, c'est à dire la localisation des obstacles et des bancs de poissons par l'écho: le dauphin émet des ultrasons et reçoit en retour les échos qui déterminent la vitesse, la taille et la direction de la proie par exemple, et cela grâce au melon, ce font rempli de graisse, de muscles et de canaux, qui permet au dauphin de choisit la direction dans laquelle il envoie les sons.
La reproduction:
Rappel: Le dauphin est un mammifère, c'est à dire qui porte des mamelles. Il est vivipare, c'est à dire que le petit se développe dans le ventre de la femelle.
Le dauphin ne forme pas de couple permanent; il choisit un nouveau partenaire chaque année.
Il atteint sa maturité sexuelle vers 5 ou 6 ans.
Les accouplements ont lieu d'octobre à décembre dans l'Atlantique Nord.
La gestation dure de 350 à 360 jours. La portée est d'un seul petit.
Les naissances s'étalent de septembre à octobre. Le petit se présente par la queue et cela probablement afin d'éviter que le nouveau-né n'essaie de respirer avant qu'il ne soit totalement sorti. Il sait tout de suite nager.
Pendant la naissance, deux autres femelles, les "tantes", protègent la mère et le petit contre les requins attirés par le sang.
Immédiatement, la femelle emmène son petit respirer à la surface.
La mère allaite le petit pendant 12 à 18 mois, malgré les dents qui sortent dès la première semaine.
Les mamelles sont situées dans les sillons placés sur le côté du ventre.
Le petit reste près de sa mère ou de ses "tantes" 2 semaines.
Les femelles mettent au monde tous les 2 ou 3 ans.
Le Dauphin et l'homme
En Mauritanie et au Brésil, l'Homme et le Dauphin s'associent pour la pêche: le Dauphin détecte et rabat le banc de poissons vers les filets qui casse celui-ci. Le dauphin peut alors capturer les poissons affolés.
La pêche est bonne pour tout le monde.
Dans certaines régions,les dauphins sont dressés pour ramener au rivage des embarcations menacées par une tempête.
Au Japon, à Izi au sud de Tokyo, les Tursiops sont chassés pour leur chair, et autour d'Iki, ils sont massacrés comme de dangereux prédateurs; en effet, ils dévorent, pour se nourrir, les sérioles et les sèches convoitées par les pêcheurs.
Victime du succès de la série Flipper, le grand dauphin est,de tous les cétacés, le plus capturé pour peupler les marinelands et sa vie s' en trouve grandement écourté.
En captivité,nos amis ne vivent pas plus de 7 ans alors qu' en liberté ,il peuvent atteindre l' âge de 40 ans.
Pour financer les campagnes (achat de matériel, affrétement des bateaux) et pour soutenir les recherches,il y a deux possibilités:
Adopter un dauphin (en échange de 250F par an) ou devenir ecovolontaire en participant à des missions à bord de bateau de recherche
Alimentation:
Le dauphin est carnivore
Il mange des calamars, des seiches, des pieuvres, des crevettes mais surtout des harengs, des sardines et une grande variété de poissons côtiers.
Souvent, les dauphins pêchent par groupes en rassemblant les poissons à l'intérieur d'un cercle avant de plonger. Deux dauphins montent la garde pendant ce temps.
Migrateur, il se déplace pour suivre les bancs de poissons
La communication
Ils communiquent avec les autres:
ð Une communication sonore pour la chasse (clics et sifflements aigus)
ð Echolocation, c'est à dire la localisation des obstacles et des bancs de poissons par l'écho: le dauphin émet des ultrasons et reçoit en retour les échos qui déterminent la vitesse, la taille et la direction de la proie par exemple, et cela grâce au melon, ce font rempli de graisse, de muscles et de canaux, qui permet au dauphin de choisit la direction dans laquelle il envoie les sons.
Au Moyen Âge, les marins islandais craignent ce qu’ils appellent les "baleines du diable". Il est même interdit de prononcer leur nom en mer (sous peine de privation de nourriture !), car si l’on en parle, elles s’approchent du bateau et tentent de le détruire …
D’ailleurs, certains d’entre eux pensent que les baleines sont friandes de chair humaine et qu’elles restent pendant une année entière à l’endroit où elles ont trouvé ce type de nourriture. Les marins évitent donc les hauts-fonds où des baleines ont déjà coulé des navires.
Plus généralement, les baleines sont qualifiées par les marins de "tueuses".
On trouve dans de nombreux pays des histoires de marins prenant par erreur une baleine endormie pour une île… Pour exemple : la légende de Saint Brendan l’irlandais, qui date du Moyen Âge. Elle raconte l’histoire du moine Brendan qui prit la mer avec ses frères à la recherche du Paradis. Un jour, ils décidèrent d’amarrer leur navire à un îlot étrange de forme ronde et dépourvu de végétation.
Après qu’ils eurent allumé un feu et mangé de la viande bouillie, le sol se mit à onduler et à s’éloigner du navire. Resté à bord, le moine aida ses frères à regagner le bateau. Ils comprirent alors que ce qu’ils avaient pris pour une île était en fait "le plus grand des poissons de la mer". La légende raconte que, chaque année à Pâques, les frères revinrent sur le dos du monstre dénommé "Jasconius" pour y célébrer une messe et réembarquèrent sur leur bateau sans histoires.
Au commencement, il y avait l'homme, il y avait la baleine, qui s'affrontaient en un combat singulier. Puis, la chasse artisanale devient une industrie florissante. De l'Arctique à l'Antarctique, les flottes basques, hollandaises, anglaises, norvégiennes puis américaines ont sillonné les mers, à la recherche de cette proie si convoitée. Au XX siècle, la traque se transforme en un impitoyable massacre. Malgré l'interdiction, le Japon et la Norvège chassent encore. Plusieurs espèces, dont le Petit Rorqual, sont menacées d'extinction. Pendant longtemps, les cétacés ont été considérés comme des grands poissons. Au XVIII siècle, les zoologistes les classent enfin parmi les mammifères. Aujourd'hui, les scientifiques les observent de près et cherchent à mieux connaître le mode de vie de ces créatures paisibles et sociables. Tout en évoquant l'épopée des chasseurs de baleine, magnifiée par le capitaine Achab et Moby Dick
Si les mammifères marins exercent sur les humains une si grande fascination, c'est sans doute parce qu'ils sont peu visibles, très secrets et mal connus. Une baleine émerge, monstre crachant, l'aileron d'un dauphin dessine un arc au-dessus des flots, un instant, avant de replonger dans l'immensité océane. Cette vie sous-marine mystérieuse a alimenté mythes et légendes. Le présent ouvrage apporte la science des meilleurs spécialistes. Il traite de ces animaux sous tous leurs aspects : l'évolution, les différentes espèces, la distribution, l'anatomie, l'adaptation à l'environnement aquatique, les sens, la reproduction, le comportement, l'intelligence, la chasse à la baleine, les mammifères marins en captivité, les relations avec l'homme, les animaux échoués, la place des baleines dans l'art, la littérature, les mythes. Le texte vivant, où se mêlent l'information et la narration, s'accompagne de spectaculaires photographies sous-marines et de superbes dessins (plus de 300).
Mégaptère ou baleine à bosse C’est une curieuse baleine atteignant 18 m de long pour un poids allant jusqu’à 38 tonnes environ. Elle nage très lentement et c’est pourquoi les anciens chasseurs de baleines la capturaient aisément même avec un harpon primitif. Elle effectue de longs voyages, apparaît près de l’équateur en hiver et revient dans les eaux antarctiques au printemps. |
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Cet animal, généralement docile et d'un abord facile, se reconnaît à son corps trapu et à ses longues nageoires pectorales recourbées dont la longueur égale souvent le tiers de celle du corps tout entier, qui mesure en moyenne 12,5 m chez les mâles adultes et 14,6 m chez les femelles. L'individu moyen pèse 30 t. On peut souvent voir le rorqual à bosse bondir hors de l'eau pour accomplir une immense pirouette et replonger bruyamment. Il se roule à la surface et s'élance parfois dans les airs en agitant ses nageoires pectorales comme pour s'envoler. Il habite les deux hémisphères, émigrant l'été vers les zones glaciales pour se nourrir, et revenant l'hiver dans les eaux tropicales pour se reproduire. Ses principaux prédateurs sont l'homme et l'épaulard. La nourriture des baleines est en grande partie constituée de petits crustacés planctoniques (par exemple ceux du genre Euphasia), qui forment des bancs massifs dans les eaux de l'Antarctique et qu'on appelle le krill. Les baleines seraient monogames. Selon les espèces, la gestation dure de dix à douze mois. La mise-bas a lieu en surface. La femelle donne le jour à 1 petit de 4 m de long. Le jeune reste auprès de sa mère, qui l'allaite sous l'eau, pendant cinq à dix mois. La conformation de la bouche du nouveau-né ne lui permettant pas de sucer le mamelon, on admet que la mère lui envoie le lait sous pression (1 t par jour), en jets successifs. Les baleines vivent en groupes. Elles produisent des sons sous l'eau, qui leur permettent vraisemblablement d'explorer le milieu et de communiquer entre elles. Les centres acoustiques de leur cerveau ont d'ailleurs une ampleur considérable. Quelques mois avant la parturition, les mysticètes abandonnent les eaux froides, où ils se sont abondamment nourris, pour des eaux tempérées ou tièdes. Ils se portent vers la zone intertropicale pour mettre bas. Pendant cette migration, ils ne mangent pas
Parmi les baleines se trouvent les plus grands animaux vivant actuellement sur notre planète. Objet d'une chasse intensive pendant des siècles, certaines espèces sont arrivées à un effectif critique pour leur survie. Les mesures très strictes qui ont été prises pour tenter de les sauver ne sont pas toujours respectées. Le mégaptère ou baleine à bosse, ou jubarte (Megaptera novaeangliae), est confirmée proche des côtes du Bénin pendant la période de reproduction |
Les requins font peur au grand public. Même si les attaques de requins sur les baigneurs sont extrêmement rares, des films comme 'Les dents de la mer' ont contribué à créer autour de ce roi des mers une peur qui n'a pas faibli au fil des années.
Pourtant, les squales ne méritent pas la réputation de mangeurs d'hommes qui leur est faite. Quelques mises en garde et une meilleure connaissance de ce poisson permettent d'éviter les risques de rencontre avec un requin dans les zones du monde où ils évoluent.
Très peu de requins sont dangereux
De plus, avec la forte augmentation et la banalisation
des plongées dans les mers de l'hémisphère Sud, les touristes non chevronnés sont de plus en plus à même de pouvoir observer des requins dans leur habitat naturel.
"Sur les 475 espèces de requins connues, seules cinq sont dangereuses" |
Il est d'ailleurs certain que c'est grâce à ce genre d'activités que les amoureux de la nature se rendent compte que le requin n'est pas la bête sanguinaire que l'on décrit, mais un poisson plutôt craintif, et qui reste en tout cas magique à observer
La première chose à ne pas oublier, c'est que la mer est l'habitat naturel du requin et pas celui de l'homme. Il ne s'agit donc pas de s'alarmer quant au risque de rencontrer un requin lors d'une baignade dans des zones où les squales évoluent. Une rencontre avec un squale en mer reste quelque chose qui ne se produit que très rarement.
" |
D'abord, si on est baigneur ou surfeur, voir un squale est quasiment impossible. Pour les plongeurs, équipés de bouteilles ou plus simplement d'un masque et d'un tuba, il sera possible de voir un requin, bien que ce poisson ne soit pas d'un naturel curieux envers l'homme : il aura tendance à s'éloigner assez rapidement. Ainsi, nombre de plongeurs évoquent leurs rencontres avec des squales en décrivant les requins comme totalement indifférents à leur présence.
Considérer une rencontre avec un requin comme une chance
De plus, les requins sont des animaux qui sont actifs surtout la nuit, donc la journée, ils auront tendance à dormir cachés sur le fond où à patrouiller paisiblement en attendant que la lumière baisse. Ainsi, la rencontre avec un requin, pour un amateur de la nature, constitue plutôt une chance unique qu'une malédiction, et outre le fait de garder son calme, un conseil pourrait être d'en profiter pour observer ce poisson parfaitement profilé par des millions d'années d'évolution.
Avant qu'une attaque ne puisse se produire, il faut qu'il y ait une rencontre entre un homme et un requin. Or, comme les ressources de poissons pélagiques s'épuisent dans les océans, les requins ont tendance à se rapprocher des côtes pour trouver de la nourriture. Dans le même temps les activités nautiques se développent et sont plus accessibles, donc le nombre de personnes pouvant potentiellement être en contact avec des requins, même si la population mondiale de ces derniers tend à diminuer, augmente. Toutefois, certains lieux présentent des caractéristiques qui augmentent la probabilité d'une rencontre avec un requin, on peut en particulier citer:
Les récifs externes qui sont un des lieux de chasse favoris des requins, c'est également ici que se forment les vagues qui intéressent les surfeurs.
- Les eaux turpides que l'on trouve dans les ports, les estuaires, à proximité des complexes agro-alimentaires qui rejettent leurs déchets dans la mer.
Une rencontre n'implique pas une attaque : beaucoup de baigneurs ont côtoyé des requins sans s'en apercevoir et sans autre conséquence. Quand il y a attaque, le scénario est souvent le même. La victime est mordue à un membre et l'assaillant disparaît. Ensuite, soit la blessure infligée est bénigne, soit elle est grave, et le danger est alors lié au temps nécessaire à la victime pour regagner la plage et stopper l'hémorragie. Selon que vous êtes baigneur, surfeur ou plongeur, quelques précautions élémentaires limiteront vos chances de rencontre avec un squale, qui sont à la base extrêmement faibles.
Ne pas paniquer en cas de rencontre
Pour tout dire, la plupart des gens qui ont vu des requins nager à proximité en gardent un souvenir ému. Passée la surprise, l'observateur comprend que le requin, en pleine journée, est très calme et ne fait que passer, peu curieux envers les êtres humains.
Il s'agit donc plus de garder son calme, sachant que beaucoup de requins ne dépassent pas un mètre. Dernière chose, voir un requin signifie en général que ce dernier ne chasse pas, car il ne faut pas oublier que ce poisson est le plus grand prédateur des mers. Si vous avez la possibilité de voir un squale, de petite taille bien sûr, la recommandation serait donc de l'observer avec prudence et calme, car il risque de fuir très vite dès qu'il aura remarqué votre présence
Quand vous vous trouvez à proximité d'un requin, que vous soyez baigneur, plongeur ou surfeur, la première chose à faire est de garder son calme.
Les requins perçoivent les vibrations électriques, et savent si les êtres vivants qui les entourent sont effrayés ou pas. Ensuite, dans la même veine, ne vous agitez pas dans l'eau inutilement, cela pourrait être perçu par le requin comme de la panique et le troubler ou l'énerver. Observer l'attitude du squale Dans un second temps, il est important d'observer l'attitude du squale et sa taille. Il est presque certain que si vous voyez un squale, celui-ci ne dépassera pas votre taille. Il faut alors regarder si il nage de façon rectiligne et à vitesse réduite. Si c'est le cas, il patrouille, et va passer son chemin, probablement sans vous prêter la moindre attention. Si sa nage est nerveuse et irrégulière, alors le requin est stressé, peut être pas par votre présence, mais il vaudra mieux vous éloigner de lui, calmement, en gardant un œil sur son comportement. Essayer de se fondre dans le décorDans la plupart des cas, les requins que l'on peut observer sur les sites de plongée sont calmes, et ne s'intéressent même pas aux poissons qui passent à portée de leur gueule. Profitez-en alors pour les observer, en vous fondant dans le décor, mais en prenant garde à ne surtout pas intervenir ou agir d'une façon brusque. Si un requin s'approche un peu trop près, éloignez-vous lentement. Pour aller observer des requins, mieux vaut être au moins deux, pour avoir une vision complète des alentours, et muni d'un objet de cinquante centimètre de long, qui suffira à écarter les requins trop curieux. Mais il faut garder à l'esprit que les requins ne chassent pas en journée, ils se contentent souvent de patrouiller, au ralenti. Sans provocation, le risque est donc minime. Le calme des requins peut même parfois pousser les touristes à tenter de les exciter un peu, ce qui est vivement déconseillé. L'un d'eux a tiré la queue d'un requin d'un mètre, un jour, et s'est fait mordre quelques secondes plus tard. Le requin est un poisson comme les autres : si on le provoque, il réagit. Requins et surfeursDe même que pour les baigneurs, pratiquer le surf sur les côtes françaises ne présente pas de grandes chances d'être confronté à des requins. Mais, de part le monde, en Australie, sur les côtes d'Amérique du Nord ou du Sud, en Afrique du Sud, cette probabilité augmente, même si des systèmes comme les filets anti-requins sont mis en place pour protéger les baigneurs. Les surfeurs victimes de la mauvaise vue des requins Les requins d'une taille importante, supérieure à trois mètres, chassent des proies comme les otaries ou les lions de mer, qui aiment à jouer dans les vagues. Ainsi, les attaques de surfeurs sont la plupart du temps une méprise d'un squale, qui croit chasser ses mets favoris. Ainsi, comme pour les baigneurs, un requin qui mord un surfeur fuira tout de suite après, se rendant compte de son erreur. Il est vrai que vu de dessous, un surfeur sur sa planche peut faire penser, l'ombre aidant, à une otarie ou un lion de mer en train de s'ébrouer dans les vagues. Il est donc prudent de surfer loin de ces animaux si des colonies sont toutes proches. Surfer en groupe Les recommandations pour les surfeurs seront donc les mêmes que pour les baigneurs : ne pas pratiquer quand le soleil est couché, et éviter de surfer après de grosses pluies. Ensuite, il est préférable de pratiquer le surf en groupe, et de ne pas s'éloigner trop des autres, même si cela peut être tentant, pour pourvoir surfer tranquillement. Enfin, il est aussi d'usage de ne pas revêtir de combinaison aux couleurs trop voyantes, pour ne pas attirer le regard de ces poissons qui distinguent mal les formes mais mieux les contrastes. Requins et baigneursTout d'abord, il est important de garder en tête qu'une attaque de requin reste un événement rarissime, et la plupart des baigneurs, même ceux qui habitent toute l'année près des plages, passent leur vie sans apercevoir le moindre aileron. Ensuite, les recommandations sont destinées à être appliquées aux baigneurs évoluant dans des zones où la présence de requins est connue, ce qui n'est pas le cas des côtes françaises. Cependant, quelques précautions très simples permettent de limiter encore plus les risques. Ainsi, se baigner en pleine journée est recommandé, entre 14 et 18 heures. Les requins n'utilisant pas leur vue pour chasser, ils apprécient les eaux troubles et boueuses, s'abstenir de se baigner après une journée de pluie peut donc être une bonne idée. Dans les zones à risque, éviter la baignade après de fortes pluies Ensuite, pour les femmes, la période menstruelle doit faire l'objet d'une attention particulière. Toute égratignure devra aussi être soignée et prise en compte avant de se baigner. Enfin, se baigner en groupe est conseillé, afin d'éviter l'isolement qui rend plus vulnérable. Mais comme on le voit sur les photos, les baigneurs évoluant près des requins ne sont pas effrayés, et les requins passent sans se soucier de ces derniers. Il s'agit donc de ne pas s'affoler, mais uniquement de vérifier le calme des requins et alors de simplement les observer passer. Requins et plongeursLes plongeurs ont l'avantage d'être équipés de masques, ce qui leur donne la possibilité de voir autour d'eux et ainsi d'évaluer la présence potentielle de poissons et donc de requins Les possibilités de plonger dans des zones habitées par les requins sont de plus en plus nombreuses, la plongée avec tuba ou équipé de bouteilles est devenue une activité de masse. Les accidents sont rares, et la majorité des plongeurs qui voient des requins au cours de leurs plongées en ressortent plus fascinés que terrifiés. Attention à votre équipement ! Beaucoup notent également l'aspect calme et placide de ce poisson, qui est d'ailleurs son attitude naturelle, loin des films à sensation. Les rares attaques sur des plongeurs ont eu lieu lors de concours de pêche, et c'est le sang répandu lorsqu'un plongeur harponne un poisson qui attire et excite les squales. Il est vrai qu'ensuite, un requin excité par du sang devient très agressif et imprévisible. Ainsi, quand on fait de la pêche sous-marine, il est impératif de remonter chacune de ses proies sur l'embarcation adaptée, et surtout il ne faut jamais garder de poissons morts à la ceinture Non provoqués, les requins ne présentent aucun danger Un autre conseil, pour tous les plongeurs, pourrait être d'éviter d'utiliser du matériel brillant, qui pourrait attirer l'attention des squales. On a ainsi déjà vu des requins fondre sur des plongeurs pour… Leur arracher leur masque en métal qui reflétait les rayons du soleil ! Dernière chose, de même que pour les surfeurs, les plongeurs font parfois des mouvements sous l'eau qui les confondent, aux yeux des requins, avec des tortues ou des otaries. Au-delà de ça, voir un requin lors d'une plongée est rare, car ces derniers ont tendance à fuir, donc si cela se produit, profitez-en, tout en restant sur vos gardes, et en vous gardant de les exciter, en leur offrant du poisson, ou en les touchant.
Le grand requin blancLe grand requin blanc est une espèce particulière chez les requins. C'est le plus grand prédateur du monde aquatique, sa taille, environ six mètres, lui permettant même de s'attaquer à d'autres requins Diabolisé dans de nombreux films, le grand requin blanc a même été chassé à une époque, car on lui attribuait n'importe quelle attaque survenue sur un nageur. Il reste peu de spécimens de ce magnifique squale, qui est aujourd'hui une espèce protégée. Les baigneurs, les surfeurs et les plongeurs imaginent que s'ils rencontrent un requin, ce sera un grand requin blanc de six mètres. Le grand blanc, magnifique mais menacé Cela est quasiment impossible. Ces requins évoluent en général loin des côtes, et leur quantité est tellement faible qu'il n'y a plus beaucoup d'endroits dans le monde où il est possible de les observer, mis à part peut être en Afrique du Sud et en Australie, en descendant dans des cages. Il est donc préférable d'admirer ce poisson plutôt que de la craindre, car faire sa rencontre est quasiment impossible, et il n'est pas exclu qu'il ait totalement disparu dans une décennie. Un poisson très intelligent En outre, on sait que ce requin fait partie, à l'instar des orques et des dauphins, des seuls animaux aquatiques capables de sortir leur tête de l'eau pour observer les alentours. Le grand requin blanc est mal connu, car très difficile à suivre. Mais une histoire vraie arrivée l'année dernière, a surpris beaucoup de spécialistes. En Australie, un pêcheur a un jour sauvé une femelle grand requin blanc de la mort en l'extirpant de filets dérivants. Depuis ce moment, la femelle retrouve le bateau de ce pêcheur quand il sort en mer, et vient se mettre sur le dos le long du bateau, attendant que le pêcheur lui caresse le ventre. Après avoir reçu ses caresses, elle bat alors des nageoires et fait des bonds hors de l'eau pour signifier sa joie. Cette histoire unique a été relayée par les médias australiens, et montre que quand on approche un requin sans l'exciter avec du sang et des abats, ce dernier garde un comportement tout à fait pacifique. Enfin, un plongeur a plongé sans protection et a nagé pendant près d'une heure avec deux grands requins blancs, sans que ces derniers ne montrent de signes d'énervement particuliers.
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Une relation amoureuse
est, par définition, une relation entre deux ou plusieurs personnes (voir polyamour et polygamie), basée sur une attirance quelconque entre ces personnes.
Une relation amoureuse est, la plupart du temps, la base d'un amour entre ces personnes, et très souvent la base de relations sexuelles.
Parfois, les partenaires amoureux choisissent de rendre leur union définitive (ou espèrent qu'elle le sera) en contractant un mariage, et/ou de fonder une famille en concevant ou adoptant un ou des enfant(s).
Une relation amoureuse peut être exclusive (un seul partenaire amoureux à la fois) ou pas (polyamour, polygamie).
Dans la culture occidentale, la relation amoureuse implique des codes spécifiques (Saint-Valentin, reproduction, etc), du reste comme dans chaque civilisation humaine.
Un baiser est un contact volontaire rapproché, de durée variable, des lèvres sur une autre matière. D'une manière générale et familièrement parlant, un baiser désigne l'échange mutuel et désiré d'un contact labial, sans toutefois s'y restreindre. Entre autres, la main, la joue et le front font partie des endroits traditionnellement baisés (embrassés) en Europe. Il s'agit d'une marque d'affection ou/et de respect dans de nombreuses cultures, surtout occidentales. Dans d'autres cultures, le baiser peut être totalement inexistant, ou même réprimé.
Le mot français tire ses racines du latin basium (même sens), mot dont l'origine serait onomatopéique et qui laisserait entendre le bruit que font les lèvres donnant un baiser.
L'on distingue en particulier les baisers sur la joue (ou bise) – amicaux – des baisers amoureux, sur la bouche (voire sur d'autres parties du corps). Cela dit, dans la majeure partie des États-Unis, entre autres, les parents ont pour habitude de donner des baisers sur la bouche à leurs enfants, en marque d'affection.
Le baiser se distingue clairement du verbe « baiser » qui, de manière très familière, désigne l'acte sexuel.
Le flirt est souvent décrit comme une conversation informelle, que l'on nomme un peu familièrement la drague, avec une touche romantique. Mais le langage corporel est primordial. C'est un moyen pour rompre la glace avec un inconnu et peut-être s'engager dans une relation d'amitié ou d'amour durable.
Le flirt ou marivaudage est un jeu pour traiter des choses sérieuses, comme l'attraction sexuelle, non pas pour montrer à l'autre qui l'on est, mais plutôt combien l'on peut être agréable, sympathique, lorsqu'on s'en donne la peine.
Une étymologie populaire (reprise par Bernard Cerquiglini [1] à partir de compter fleurette) répandue fait venir le mot du vieux français conter fleurette, en référence à l'effeuillage d'une fleur, passé en anglais et revenu par la suite depuis la langue anglaise. Mais l'expression « conter fleurette » ne date que du XVIIe siècle, tandis que l'anglais flirt au sens de « badiner, être inconstant » date du XVIe [2].
Parfois appelée flirt ou, plus rarement, marivaudage, la séduction est un jeu entre deux ou plusieurs personnes, où chacun s’efforce de susciter de l'attirance puis des sentiments chez l'autre, souvent pour le plaisir de plaire, parfois en vue d'en obtenir quelque chose, des rapports sexuels ou une mise en couple par exemple.
Du point de vue de la religion, la séduction est souvent considérée comme une forme de tentation, une invitation à commettre un péché ou un acte de faiblesse charnelle.
Elle semble néanmoins une étape préliminaire à toute relation amoureuse solide
L’amour
est un sentiment envers un être ou une chose qui pousse les personnes qui le ressentent à adopter un comportement, plus ou moins rationnel, les entraînant principalement à rechercher une proximité pouvant être tendre, physique, passionnée, intellectuelle, spirituelle, voire imaginaire, vis-à-vis de l'objet de cet amour.
L'amour peut être, selon la situation, faible, fort ou obsessionnel. Selon ces critères, il peut être plus ou moins contrôlé par la personne qui le ressent.
Par extension, l'amour désigne nombre de choses qui sont liées à ce sentiment, telles que, par exemple, l'objet de cet amour (« Mon amour »).
L’amour est une émotion affective à la fois simple et complexe, perturbée par les cultures, débattue depuis des siècles et encore débattue de nos jours. Cet attachement affectif est un sujet de biologie (pourquoi l'amour), de psychologie (l'impact de l'amour et de son absence), de sociologie (son rôle dans les relations humaines), de philosophie (dans quel but aimer ?), de théologie (l'amour de Dieu), d'Art (l'amour dans tous ses arts), de divertissement (les plaisirs de l'amour), d'économie (le commerce de la rencontre amoureuse) et de sciences exactes (les molécules mises en jeu).
Le désir charnel, la passion amoureuse, se caractérisent d'un point de vue biochimique par la libération de phéromones et la modification des taux hormonaux. Cet état altéré de l'esprit, inhibant notamment les aires cérébrales associées à la critique de l'autre et à l'ennui, peut durer plusieurs années.
Chez les animaux, par exemple, une intervention dans un processus naturel comme l'accouchement perturbe l'attachement de la femelle envers son petit. Ainsi, « des brebis parturientes ayant subi une anesthésie péridurale ne manifestent pas de comportement maternel. »
L'amour ne diffère pas fondamentalement dans les diverses cultures humaines, les parades de séduction restant à la base les mêmes en Afrique, en Orient, en Europe ou en Amérique du Nord. C'est plutôt l'attitude à l'égard du désir féminin, dont la répression est fréquente dans beaucoup de sociétés (voir aussi Comportement et langage), qui change de forme extérieure.
En général, la parade amoureuse est initiée par la femme, dont l'attitude exprime de façon plus ou moins explicite sa disponibilité. Les hommes tentent de solliciter les femmes (drague, séduction, etc.), ainsi un contact sexuel non précédé d'un feu vert féminin plus ou moins tacite n'a que peu de chance d'aboutir.
Cette complexité est sans doute l'une des manifestations les plus flagrantes du conflit entre notre nature d'être pensant évolué et la réalité de l'état de nature d'animal. Les signes d'acceptation féminins sont, selon de nombreuses observations : les œillades, les expressions faciales (le sourire n'étant pas caractéristique, eu égard à sa fonction sociale bien plus étendue), les poignets tournés vers l'avant, (signe d'extrême vulnérabilité), les attouchements, etc. L'homme se risquant moins souvent à ces approches le premier.
Le comportement sexuel varie fort peu suivant les diverses sociétés humaines. Les modes de séduction, de contacts, les parades et les expressions faciales ne présentent que des différences mineures et très extérieures. L'Europe n'a plus le monopole de la représentation massifiée du comportement amoureux .
pourtant, les deux grandes industries cinématographiques du monde, occidentale et indienne montrent de manière saisissante le caractère uniforme des représentations collectives de la sexualité dans des cultures différentes, a fortiori sachant que ces deux cinémas ont chacun une aire d'influence qui va bien au delà de leurs sphères géographiques propres. Les films Indiens sont depuis longtemps projetés dans tous les cinémas du Moyen-Orient et du monde arabe, tandis que le cinéma occidental a depuis longtemps fait la conquête du Japon et de la zone d'influence chinoise.
Néanmoins certains détails comportementaux sont culturellement acquis. Le baiser avec la langue, par exemple, qui semble naturel en Occident, en Chine, dans le monde arabe, en Inde (civilisations ô combien expertes en matières de raffinements érotiques, du fameux Kâma Sûtra, écrit par le brahmane Vatsyayana vers le début de l'ère chrétienne aux contes des mille et une nuits), était probablement inconnu en Afrique subsaharienne avant l'arrivée des Européens. Dans Ma vie secrète, un anonyme licencieux de l'époque victorienne rapporte qu'il a dû « apprendre » cette pratique, qui n'allait pas de soi. Il s'agirait donc d'un trait culturel, mineur, mais réel.
Paradoxalement, l'acte le plus naturel du monde (la reproduction) tout comme certaines fonctions corporelles (la défécation) sont accompagnés chez l'Homme d'interdits sociaux visibles au niveau du langage et du comportement. Il existe dans toutes les sociétés humaines des tabous relatifs à ces fonctions : l'Homme est le seul animal qui se réunit en groupe pour manger mais s'isole pour déféquer. De même, l'acte sexuel se fait de préférence dans l'isolement (l'amour en groupe est considéré comme déviant). Le langage est lui-même empreint de ces valeurs morales qui distinguent ce qui est "propre" de ce qui est "sale". De tous temps les religions ont réprimé ces pulsions et se sont servi de leur influence sur le psychisme
(menace de souffrances infinies dans un autre monde...) pour mieux embrigader les crédules (voir libertinage, célibat, abstinence) ou au contraire pour en faire le centre de leur philosophie dans certaines sectes (le gourou s'adjuge toutes les femelles du groupe). Le langage distingue ainsi dans sans doute toutes les langues du monde plusieurs niveaux pour désigner la copulation : poétique (union), vulgaire (baiser et une infinité d'autres termes), médical-scientifique (coït) etc.
Quelques exemples d'euphémismes qui évitent d'être trop explicite : alors que les expressions faire l'amour, to make love sont sans équivoque, on préfère éviter la formulation directe (choquante) en disant "coucher avec quelqu'un" ou même to sleep with somebody en anglais, mit jemandem schlafen en allemand (alors que justement il n'est pas question de dormir !). Au même titre, sich lieben (s'aimer en allemand) reste ambigu et peut désigner autant le sentiment que l'acte charnel. Le choix du partenaire résulte en fin de compte d'un équilibre subtil entre l'attirance consciente ou culturelle (goûts communs, littérature, musique, niveau de langage, richesse, comportement social etc.) et l'attirance inconsciente ou naturelle (physique, odeur, sentiment de sécurité en vue de la procréation etc.).
La sexualité humaine représente l'ensemble des comportements qui concernent la satisfaction des besoins et désirs sexuels. La complexité de la sexualité humaine est lié aux multiples formes de pratiques et d'orientations sexuelles ainsi qu'à la variété des lois légales et des normes sociales qui la régissent. Cette réalité fait de la sexualité humaine un domaine d'enjeux sociaux tel que la procréation, la santé, le plaisir, les lois, les tabous, l'amour et de nombreux autres. La science qui étudie la sexualité humaine et ses troubles est la sexologie
On appelle préliminaires la phase de préparation intime faite de tendresse, d’échanges et de caresses diverses, au début des rapports sexuels et amenant les partenaires à un état d'excitation sexuelle. Il s'agit de donner du plaisir sans avoir pour but immédiat l'orgasme.
En général, les femmes ont besoin de plus de temps que les hommes pour atteindre cette excitation. Dans le cadre d'une sexualité hétérosexuelle pénétrative, les préliminaires servent donc en général à amener la femme à un niveau de désir suffisant pour que la lubrification vaginale facilite la pénétration.
Les pratiques sexuelles non pénétratives (fellation, cunnilingus, massages, caresses, masturbation réciproque... et beaucoup d'autres) sont souvent considérées comme des "préliminaires", par hétérocentrisme
L'orientation sexuelle la plus fréquemment avouée est l'hétérosexualité, c'est-à-dire l'attirance sexuelle pour le sexe opposé. Jusque vers le milieu du XXe siècle, c'était la seule orientation admise comme étant dans la norme par la plupart des sociétés humaines, les autres étant qualifiées de maladie ou de perversion. Les personnes n'étant pas dans la norme sont souvent victimes d'ostracisme ou de persécutions. Il a existé toutefois quelques exceptions dans certaines civilisations
Le « genre social » est l'identité construite par l'environnement social des individus, c'est-à-dire la « virilité » ou la « féminité », que l'on peut considérer non pas comme des données « naturelles », mais comme le résultat de mécanismes extrêmement forts de construction et de reproduction sociale, au travers de l'éducation. Elle à traits aux comportements, pratiques, rôles attribués aux personnes selon leur sexe, à une époque et dans une culture donnée.
Souvent, la sensualité est perçue comme opposée à la sexualité. La sensualité est alors attribuée aux femmes et elle est comprise comme étant la capacité à donner et à recevoir de la tendresse et des caresses. Dans cet optique, la sexualité est reléguée à son aspect génital et elle est attribuée aux hommes. Ces attributions sont sans dues à ce que la femme est portée à demander des caresses de tout le corps alors que l’homme est plus porté à placer son attention sur les caresses génitales.
Pourtant, la sensualité ne s’oppose pas à la sexualité et une personne peut être à la fois sensuelle et sexuelle. En outre, elle est bien plus que la capacité de partager tendresse et caresses. En fait, la sensualité c’est la capacité de vivre pleinement dans son corps et de prendre plaisir à son environnement au travers de ses cinq sens : le toucher, l’odorat, le goût, l’ouie et la vue.
Ainsi, la capacité de se laisser aller au plaisir de toucher et d’être touché fait partie de la sensualité, puisque le toucher est un sens. Ce toucher, en outre, peut tout autant être au niveau du corps entier ou qu’au niveau des zones érogènes et génitales, ce qui implique qu’une personne vraiment capable de sensualité devrait trouver plaisir à l’aspect génital de la sexualité. Tout comme une personne n’arrivera pas à goûter pleinement aux caresses génitales si elle se coupe habituellement des sensations ressenties par le reste de son corps. Le corps et le sexe ne sont pas coupés l’un de l’autre (en fait, les organes génitaux font partie intégrante du corps!), ce qui implique que pour vivre une sexualité pleinement satisfaisante, il est nécessaire d’être en contact avec ce que l’on ressent à la fois dans notre corps et dans nos organes génitaux.
Par ailleurs, beaucoup de gens associe la sensualité à une jeune femme habillée sexy. En fait, la sensualité a peu à voir avec la beauté corporelle d’une personne car on peut la remarquer tout autant chez des personnes moins gâtées par la nature et chez des personnes plus âgées.
La sensualité, au fond, c’est ce qui se dégage d’une personne, homme ou femme, qui exprime spontanément le bien-être qu’elle ressent à vivre pleinement. Elle apprécie son corps et en prend sainement soin ; elle se sent en communion avec son environnement et avec la nature. Trouvant plaisir à ce que lui offre la vie, elle se permet d’expérimenter ce que lui font vivre ses sens. Elle prend le temps et prend plaisir à voir, à sentir, à goûter, à entendre, à toucher et à être touchée. Se laissant guider par son ressenti et son plaisir de vivre, elle démontre de la grâce, de la fluidité naturelle, de la simplicité et de la sérénité.
Pour développer sa sensualité dans son quotidien et dans sa sexualité, il est donc nécessaire d’apprendre à être soi-même. D’apprendre à vivre ce qui se passe à l’intérieur de soi, que ce soit au niveau de notre corps et de nos sens, de nos émotions, de nos organes génitaux. Et finalement, d’apprendre à prendre le temps d’apprécier la vie qui se fait présente en nous et tout autour de nous
L'érotisme
(du grec ἔρως, eros « amour ») désigne l'affection des sens provoquée par la perception d'une autre personne. L'érotisme se différencie de la sexualité et de l'amour, dans la mesure où l'origine de l'affection est l'attirance du corps pour la pulsion sexuelle, l'état émotionnel pour le sentiment d'amour, et le jeu psychologique pour l'érotisme.
Néanmoins, cette distinction n'est pas effectuée dans le langage courant. Ici, l'érotisme est principalement synonyme de sexualité, et se définit par une opposition à la pornographie. Dans le sens de cette distinction, l'érotisme correspond à une excitation mentale, au contraire d'une satisfaction physique du désir sexuel.
L'érotisme est aussi un jugement esthétique lié à l'attrait d'ordre sexuel. Dans l'art, l'érotisme caractérise notamment certaines représentations artistiques de personnes (nu en peinture, photographie) ou de scènes (littérature), et il s'oppose parfois à un jugement moral (indécence, pornographie
Particulièrement chez les hommes, l'érotisme est souvent lié à la vue. Les réactions seront bien sûr différentes d'une personne à l'autre, mais il y a quelques "fondamentaux" bien ancrés dans notre imaginaire.
C'est ainsi que souvent, quelqu'un trouvera séduisant, voire érotique, une personne habillée court, ou bien encore dont le vêtement baille (comme l'écrit Roland Barthes dans la citation ci-dessous), voire encore une personne vêtue d'un vêtement moulant. L'érotisme peut également provenir dans ce cas de la stimulation de l'imagination, l'imagination magnifie ce qui n'est pas visible, le rend potentiellement encore plus beau dans l'esprit de l'observateur ; c'est pour cette raison que beaucoup d'hommes trouvent une femme en dessous beaucoup plus érotique qu'une femme totalement nue. En effet, le ressort potentiellement infini découlant de l'imagination n'existe plus ou est sérieusement diminué.
De la même manière, l'érotisme peut être également stimulé par l'ambiguïté d'une attitude, la suggestion, le non dit, voire la promesse d'une situation future, car l'imagination est également mieux sollicitée. Cela fait partie du ressort de séduction de beaucoup de femmes, consciemment ou inconsciemment. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre la citation de Sacha Guitry : Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier.
Comme cela est très bien expliqué par les auteurs de ce dernier article, certains vêtements (ou accessoires) peuvent provoquer chez tout un chacun un fétichisme sexuel, c'est-à-dire une attirance sexuelle caractérisée par une forte excitation érotique à la vue de ces vêtements.
C'est bien sûr le cas de certains vêtements, mais c'est aussi le cas d'accessoires, telles que les bottes (bottes cavalières, cuissardes).
Cet érotisme naîtra parfois de la transgression opérée par la personne qui "ose" ne pas rentrer dans l'uniformité ambiante en se faisant remarquer par sa tenue vestimentaire, par son "look".
L'érotisme s'oppose cependant à la brutalité du désir, ou du moins la déguise. Alain écrit à propos de la danse amoureuse qu'il est bon que « l'animal ne se montre pas trop, et enfin qu'il s'humanise ». L'érotisme manifeste à la fois la proximité de la frénésie et la capacité de la retenir. Il est sublimation, non pas tant cependant pour nous détourner de la sexualité que pour la purifier de tout ennui. L'érotisme, c'est la sexualité devenue art et rythme.
On a donc raison de le distinguer de la pornographie, qui est une forme de négation du désir et de la personnalité de l'autre. L'obscène participe du réalisme. Il présente la chair, ou l'acte, dans toute sa matérialité. Il nie le féminin, qui n'existe que dans le retrait. Il y a cependant bien au fond du jeu érotique l'horizon de la chair. Il n'habille l'autre de pureté que pour mieux l'en dépouiller. Le penseur Emmanuel Lévinas écrit que « le beau de l'art invertit la beauté du visage féminin » en le privant de sa profondeur et de son trouble charnel, en faisant de la beauté une forme recouvrant la matière indifférente du tableau ou de la statue. Le mot "invertit" fait, peut-être, allusion à l'amour platonicien, qui concerne de jeunes garçons et qui vise à s'élever par sublimation de la beauté du corps à celle de l'âme et des Idées. Mais dans la nudité érotique « le visage s'émousse » et «se prolonge, avec ambiguïté, en animalité ». L'ambiguïté de la beauté serait celle du visage lui-même, qui à la fois appelle le respect et est offert à la profanation. « L'irrespect suppose le visage ».
Le libertinage
Schopenhauer était frappé par le contraste entre la légèreté et le brillant du marivaudage et le sérieux, tout animal selon lui, de l'acte sexuel. Aussi assimilait-il le jeu érotique à un simple leurre, un piège tendu par la vie elle-même à l'intelligence et à l'individualité des amants. Mais on peut, à l'inverse, remarquer que l'érotisme, qui se soucie peu de la procréation, fait durer le plaisir et le désir quand la pulsion sexuelle, laissée à elle-même, s'épuise vite.
L'érotisme est ainsi profondément humain. En effet, l'espèce humaine se singularise en ce qu'elle ne connaît pas l'alternance animale de l'indifférence sexuelle et du rut. C'est dans cet espace d'indétermination que se développent aussi bien la police des mœurs que le libertinage. Le désir n'est plus tant provoqué par la nature que par l'art de la séduction. Le plaisir s'affranchit de toute légitimation biologique ou sociale et s'affiche avec toute la gratuité et la légèreté du jeu. L'érotisme se confond alors avec tout ce que la culture, l'ingéniosité, ajoutent, ou retranchent, à la sexualité pour en faire un jeu plaisant et désirable. L'amour lui-même semble alors trop contraignant et trop sérieux. Dans le Phèdre, Platon fait dire à l'orateur Lysias qu'il vaut mieux favoriser les entreprises de séduction de ceux qui ne nous aiment pas, car ils sont bien moins importuns et inconséquents que les amoureux. L'érotisme sera simplement une forme de civilisation, comme l'art ou la conversation. Il y a cependant là une tentative un peu dérisoire pour banaliser le plaisir érotique, le penser sur le modèle de la jouissance gustative. L'érotisme n'est-il pas par essence confrontation à un autre corps et à une autre personne, au mystère d'une autre expérience et d'une autre conscience ?
Il y a aussi du défi dans le libertinage, comme le montre la figure de Don Juan. L'individu joue avec le feu, la « corne de taureau » selon l'expression de Michel Leiris, c'est-à-dire les puissances sacrées de la sexualité et de la mort, s'en approche au risque de s'y brûler. Il défie les forces qui menacent son individualité et son indépendance, le mariage, les maladies, l'amour, et se retrouve finalement lui-même, inchangé. Le libertinage voisine dangereusement aussi avec le machisme. Simone de Beauvoir notait en effet que le mâle mammifère se détache de la femelle au moment même où il la féconde. Ainsi « le mâle au moment où il dépasse son individualité s'y enferme à nouveau ». Il est vrai que la contraception et la libéralisation des mœurs permettent également à la femme cette forme de jeu érotique ou pornographique
Chat érotique ou Cybersexe
Avec l'arrivée d'Internet, s'est développé une nouvelle forme d'érotisme basée entièrement sur l'imagination et l'utilisation des mots. Certaines personnes apprécient cette forme d'érotisme car elle permet de parler de ses fantasmes en toute sécurité, anonymat, et en se libérant des inhibitions et des contraintes sociales de la vie réelle.
Durant les dialogues érotiques, les partenaires s'engagent dans des Jeux de rôles virtuels appelés "scenarios" dans le Jargon du Chat, où ils s'imaginent dans situations érotiques très explicites, décrivant avec précision leurs envies et leurs fantasmes. Ces simulations poussées à l'extrême peuvent revêtir un caractère très réaliste pour certains.
Une tradition de correspondance érotique existe depuis longtemps. Une des plus connues est celle ayant existé entre George Sand et Frédéric Chopin ; mais la nouveauté introduite par le chat érotique est l'anonymat, l'instantanéité et la disponibilité rapide de partenaires multiples et différents appartenant à des milieux socio-culturels variés, pouvant assouvir tous les fantasmes.
La sensualité
est l'attachement aux plaisirs des sens. Il désigne aussi l'attribut, la qualité, l'acte, l'effet ou l'état de ce qui est sensuel. Ce dernier n'est pas obligatoirement lié à la sexualité ou à l'attirance sexuelle.
Cette signification du mot Sensuel peut être extraite à partir de questions étymologiques et sémantiques. Sensuel est lato sensu tout ce qui a rapport à un sens - englobant tous ceux qui existent dans la vie humaine. De sorte que la sensualité signifie tout ce qui a rapport avec toutes formes de sensation causées par les cinq sens (audition, vue, odeur, goût, contact).
Cette signification étant la plus générique, elle inclut toutes les choses vivantes, et non pas seulement ou exclusivement l'être humain. En dépit de ceci, d'un point de vue de relation humaine, la compréhension courante du mot sensualité désigne ce qui a trait à l'attirance sexuelle ou à la sexualité humaine
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