reverie-romantique

poemes nouvelles de ma création , amour et tendresse

posté le 13-10-2008 à 02:11:58

Un animal de légende le mythe du cheval ailé Pégase

                                                                      
                                          
                                                                                                     
              



                                             

  Pégase




Fils de Poséidon, dieu de la mer et de la Gorgone Méduse, Pégase est un cheval mythique. Découvert par Bellérophon, dont il devient le coursier, ce cheval ailé est capable de galoper à travers le ciel. Créature impossible à capturer, Bellérophon, prince de Corinthe, suivit les conseils d'un devin afin de dompter le cheval Pégase : il passa une nuit dans le temple de la déesse Athéna. Pendant qu'il dormait, la déesse lui apparut avec une bride en or et lui dit qu'elle lui permettrait d'attraper Pégase. Quand il se réveilla, Bellérophon trouva la bride en or et put ainsi capturer et dompter le cheval ailé. Pégase se révéla ensuite d'un grand secours pour Bellérophon, lorsqu'il affronta les Amazones et la Chimère. Mais Bellérophon fut perdu par son propre orgueil : alors qu'il cherchait à s'envoler vers l'Olympe pour se joindre aux dieux, le cheval le jeta à terre, laissant Bellérophon errer comme un malheureux et haï par les dieux ; le cheval ailé devint une constellation. Pégase trouva refuge dans les stalles olympiennes et fut chargé par Zeus de lui apporter sa foudre et ses éclairs.

D'autres chevaux parcourent la voûte céleste, tels ceux qui tirent le char solaire, mais ils sont dépourvus d'ailes, si bien qu'ils ne peuvent se détourner de leur parcours et que leur conduite est malaisée, comme le découvre à ses dépens, Phaéton.

La nature de Pégase est multiple : terrestre par sa forme, aérienne par ses ailes, aquatique par son père qui lui transmet une relation particulière aux eaux (né aux sources de l'Océan, Pégase fait surgir l'eau d'un coup de sabot) et monstrueuse par sa mère et sa naissance (il naît du sang jaillissant du coup tranché de la Gorgone lorsque Persée lui coupa la tête). Par sa capacité à faire jaillir les sources (peu après sa naissance, il frappa le sol du mont Hèlikon et fit surgir la source Hippocrène ; elle devint sacrée pour les Muses et une source d'inspiration poétique), comme par le fait qu'il transporte la foudre et le tonnerre de Zeus, Pégase partage les représentations associées aux chevaux blancs, chevaux de majesté.


Symboliquement, il incarne la sublimation des désirs et la maîtrise de l'imagination. C'est sur son dos que Bellérophon triomphe de la Chimère et vainc les Amazones. C'est lui que les poètes célèbrent ou appellent de leurs voeux.

" Mon Pégase n'obéit qu'à son caprice, soit qu'il galope,
ou qu'il trotte, ou qu'il vole dans le royaume des fables.
Ce n'est pas une vertueuse et utile haridelle
de l'écurie bourgeoise, encore moins un cheval de bataille
qui sache battre la poussière et hennir pathétiquement
dans le combat des partis. Non ! Les pieds de mon coursier
ailé sont ferrés d'or, ses rênes sont des colliers de perles
et je les laisse joyeusement flotter. "
                                                              


 Le mythe de Pégase a été créé par les Grecs. Persée tua l'une des trois Gorgones, Méduse, et Pégase nacquit de son sang. Par la suite, le cheval ailé servit de monture à Persée. Il fut capturé par Bellérophon qui, grâce à lui, triompha de la Chimère, et vint à bout des Amazones et des Solymes. Puis, vers la fin de sa vie, Bellérophon voulut s'élever vers l'Olympe, mais Pégase fut piqué pour un taon et précipita son auguste cavalier vers le sol où il mourrut. Reçu par Zeus dans l'Olympe, Pégase porta sa fondre et fut transformé en constellation.


C'est dans l'Illiade d'Homère que l'on entend parler de Pégase pour la première fois. Les auteurs latins reprendront le mythe bien plus tard. L'interprétation du mythe de Pégase est très différente d'un auteur à l'autre. Pégase symbolise la légèreté, la rapidité et l'ascension vers le sacré. Le mot viendrait du grec pegos, qui signifie blanc, fort et solide. La symbolique de Pégase est complexe. D'une part, il peut être soumis à l'homme comme une simple monture, et d'autre part, il a le pouvoir de la connaissance. Pégase est né du sang de la tête de Méduse, qui est le centre de l'intelligence. De plus, il a une valeur de symbole sexuel : c'est un étalon bien que ses attributs ne soient pas toujours visibles...


Bellérophon tuant la Chimère, détail de vase exposé au Louvre.

Mais, le mythe de Pégase nous renvoie sur des découvertes et avancées technologique bien concrêtes, comme l'invention de la bride. De nombreux artistes s'inspirèrent de ce grand cheval blanc surtout au cours de la Renaissance. Dans le langage courant, en dressage, un Pégase est une cabriole où aucun des membres du cheval ne touche terre. De nos jours, nombre de société utilisent Pégase comme logo (Mobil, Air France, Jet Service). Il inspirerait des valeurs de courage, de vitesse et de fidélité. La FFE n'a-t-elle pas utilisé son Pégase stylisé comme signe de ralliement de tous les cavaliers ? Il existe aussi un prix Pégase décerné par l'Agence Française du Pur-sang.


 Insigne du 7ème Dragon Parachutistes de Dieuze.



Pégase a aussi inspiré notre armée. Si, si, nos soldats ne sont pas tous incultes ! On retrouve Pégase dans les insignes des escadrons de chasse, des patrouilles d'hélicoptères, des chasseurs parachutistes de l'armée de terre, et dans l'aviation légère de l'armée de terre (ALAT). En Italie, notre petit cheval blanc est présent sur les billets de banque et les timbres. Plus près de nous, une région, la Mayenne, en a fait son emblème car la place du cheval est très importante dans le développement économique.

Remontons plus loin. En Chine, on retrouve les traces de notre cheval céleste dans la dynastie des Han (2ème siècle avant JC). Des poèmes parlant de cheval ailé ont été retrouvés. Il serait venu d'Occident, et seul un courageux guerrier aurait pu le capturer. Dans la tombe d'un général du 1er siècle avant JC, était déposé un petit cheval ailé du nom de Fei Ma. Sous la dynastie des Tang (700 ans après JC), de nombreuses oeuvres d'art parlent de chevaux ailés. Dans la religion islamique, on retrouve Pégase sous le nom d'Al Burak, qui serait un animal extrêmement rapide, capable de transporter Mahomet de La Mecque jusqu'à Jérusalem en une nuit. Qui d'autre que Pégase serait capable d'un tel prodige ? Al Burak serait une créture ailée "le premier des quadrupèdes que Dieu ressuscitera au dernier jour : les anges poseront sur lui une selle de rubis éblouissants. Ils lui mettront en bouche un mors d'émeraude très pure, et le conduiront au tombeau du Prophète. Dieu ressuscitera alors Mahomet, qui montera Al Burak et s'élèvera ainsi jusque dans les cieux".


D'autres pays ont inclus dans leurs légendes celle du cheval ailé. C'est le cas de la Norvège, où "Falke" était le nom du cheval d'un héros épique (Falke signifiant faucon, il y a de fortes chances pour que celui-ci ait eu des ailes). Les Indiens Navajos connaissent le chant magique qui attire sur eux la protection d'un cheval céleste, et les Iraniens considèrent Pégase comme une des transformations du dieu Verethagna. En France, à Vix près de Dijon, on a retrouvé dans la tombe d'une princesse celte un bijou orné de deux chevaux ailés datant du 4 ou 5ème siècle. De nos jours, l'équitation est resté un signe de liberté et d'oubli, les sensations qu'elle procure nous fait penser au rêve d'Icare. Plus simplement, il faut bien avouer que le cheval nous donne des ailes ! 
                                                               


                                                                          


                                              


                                                                             


                                                                   

                                                                                               
 


 
 
posté le 13-10-2008 à 02:14:30

les centaures


                                 
               
                     
                                                          

                                  LES CENTAURES

Les Centaures sont des créatures à la fois fantastiques et monstrueuses de la mythologie grecque. Ils font partie d'une race qui se répartit en trois espèces.

La première, est constituée d'êtres mortels qui sont les descendants de Centauros, fils du roi Ixion, ancien roi des Lapithes. Ils se distinguent par une domination de leurs instincts sauvages et incontrôlés, symbole d'un inconscient qui devient maître de la personne et la livre à ses impulsions.

Une deuxième espèce, est la descendance de parents également mortels, mais au contraire des premiers, ils sont raisonnables et compréhensifs, comme Pholos.

Enfin, celui qui est immortel, sage et bienveillant, le descendant du dieu et Titan Cronos, l'unique Chiron.

Cette race est l'image frappante de la double nature de l'homme, l'une bestiale, l'autre divine. Elle dénonce l'aspect ignoble dans l'homme et incite à lutter contre le désir charnel et la violence. Cette lutte intérieure, souligne le besoin de devenir maître de ses instincts en contrôlant nos penchants destructeurs et égoïstes afin de donner priorité à la puissance spirituelle. 

 

LES DESCENDANTS de CENTAUROS

Selon un premier mythe, Centauros est le fils d'Apollon et de Stilbé. Selon une autre version, il est celui d'Ixion, devenu criminel à la suite de l'assassinat de son beau-père.

LE PIÈGE DE ZEUS

Zeus, ayant eu pitié de ses remords, il reçut Ixion à la table des dieux. Éblouit des charmes d'Héra, épouse de Zeus et mère des dieux, l'ingrat Ixion eut l'insolence de lui déclarer son amour. Pour voir jusqu'où il irait, Zeus, lui envoya Nephele, un fantôme formé d'un brouillard semblable à Héra.

Le piège de Zeus : Pindare, Pythiques, II v. 34-40

Mesurez toujours vos actes selon votre rang. Un amour illicite précipite dans la détresse absolue celui à qui il vient s'offrir ; c'est ainsi qu'Ixion s'unit à une nuée ; dans son erreur, il caressa un doux fantôme, qui ressemblait à la déesse souveraine, à la fille de Cronos, l'Ouranide ; piège tendu par la main de Zeus, beauté fatale. 


Ixion n'hésita pas à s'unir à cet être,

La folie d'Ixion : Pindare, Pythiques, II v. 27-34

Dans la folie de son coeur, il s'éprit d'Héra, réservée à la couche bienheureuse de Zeus. Sa démesure l'entraîna à un attentat insolent [...] : dans la retraite profonde de son appartement, il tenta de violer l'épouse de Zeus. 


Il en naquit Centauros, le premier centaure, mi-homme mi-cheval. Il a l'aspect d'un être humain, de la tête jusqu'à la ceinture, tandis que la partie inférieure du corps et ses jambes sont celles d'un cheval. On représente parfois les Centaures ayant les jambes antérieures et les parties génitales ressemblant à celle d'un humain.


Naissance des Centaures : Pindare, Pythiques, II v.42-48

Seule mère de son espèce, la Nuée, sans le concours des Grâces, lui donna un fils monstrueux, unique comme elle, en horreur aux Dieux autant qu'aux hommes ; elle l'éleva et le nomma Centaure ; au pied du Pélion, il s'unit aux cavales de Magnésie, et de lui naquit une troupe prodigieuse, semblable à ses deux parents, par ses membres inférieurs à sa mère, par le haut de son corps à son père.


Centauros, qui naquit sans l'aide des Grâces était sauvage et indiscipliné. Il avait une humeur et des comportements brutaux et violents. Peu hospitalier, il n'était pas en très bon terme avec les hommes, il vivait donc loin du monde civilisé. De ses accouplements naquit la troupe des Centaures.

Les Grâces étant absentes lors de la naissance de Centauros, elles représentent ce qui lui fait défaut. Elles sont aux nombres de trois, Aglé (brillante), Thalie (verdoyante), Euphorosyne (joie de l'âme). Compagne de Vénus, la déesse de la beauté leur devait le charme et l'attrait qui assurent son triomphe. Leur pouvoir s'étendait à tous les agréments de la vie. Elles dispensaient aux hommes non seulement la bonne grâce, la gaieté, l'égalité d'humeur, la facilité des manières, mais encore la libéralité, l'éloquence et la sagesse (note : les noms sont ici basés sur la mythologie romaine


LA TROUPE DES CENTAURES

Les Centaures et leurs femelles, les Centauressses, habitent dans les forêts et les régions montagneuses de Théssalie et d'Arcadie. Ils apparaissent généralement en troupe. Ils sont des archers émérites et ne craignent aucune autre créature lors de combats.

Ils se nourrissent de chair crue et ne peuvent boire du vin sans s'enivrer. On les disait se livrer à des beuveries et des orgies. Souvent, on les représentait, faisant partie du cortège des adorateurs de Dionysos, le dieu du Vin.

Ils sont reconnus pour leur appétit sexuel inassouvissable. Ils sont très portés sur les obscénités et à enlever et violer les femmes. Ils sont contre l'institution du mariage.
Ils n'ont aucun respect des règles d'hospitalité. Les Centaures étaient tous simplement incapables d'avoir une relation positive avec les humains et, lors du mariage de Pirithous, ils ont anéanti toute possibilité d'établir cette relation amicale. 



LE MARIAGE DE PIRITHOUS

Les principaux mythes associés aux Centaures concernent leur guerre contre les Lapithes, peuple Thessalien voisin et descendant, comme eux, du roi Ixion. Mais ce peuple était aussi civilisé que les Centaures étaient sauvages et sans retenue. Les Centaures avaient jadis revendiqué le royaume de Pirithous, prétendant qu'ils étaient les héritiers véritables d'Ixion. Pirithous, pensant le conflit résolu pacifiquement, les invita à son mariage.

Les Centaures s'y rendirent, mais, enivrés par la boisson qu'ils ne peuvent tolérer, ils tentèrent d'enlever les femmes des Lapithes. L'un d'eux, Eurythion, essaya même d'abuser d'Hippodamie, la propre fiancée de Pirithous. Les Centaures, ne pouvant réfréner leurs pulsions, déchaînèrent le combat qui vit alors leurs défaites et la mort de nombreux des leurs. Ils furent chassés de Thessalie jusqu'au Péloponnèse ; où ils trouvèrent refuge en Arcadie, à Malée.

L'EXTERMINATION DES CENTAURES

Pendant la chasse au sanglier d'Erymanthe, Héraclès fut reçu par le centaure Pholos, fils de Silène, un mortel, et d'une nymphe, Hamadryade. Pholos reçut le héros avec beaucoup d'égards et lui servit un riche repas de viande rôtie. Cependant, Héraclès s'avisa de lui demander d'ouvrir une outre de vin réservé aux Centaures, présent du dieu Dionysos lors de son passage dans la région. Lorsque la jarre fut ouverte, l'odeur enivrante du vin se répandit dans la campagne. Les autres Centaures, en humant cette odeur, furent pris de fureur, et assiégèrent la caverne de Pholos.

Une lutte éclata, et Héraclès pourchassa les Centaures de ses flèches empoisonnées, en tua un grand nombre et mit le reste en fuite. Pholos ne prit pas part au combat, mais en enterrant ses semblables il se blessa mortellement au pied à l'une des flèches d'Héraclès.

 

Le héros poursuivit les Centaures en fuite, ceux-ci, espérant désarmer sa fureur par la présence de son ancien maître, se retirèrent à Malée, où Chiron, vivait dans la retraite. Mais Héraclès continua de les attaquer, et l'une de ses flèches empoisonnées ayant manqué sa destination alla frapper Chiron au genou. 

Les derniers Centaures s'enfuirent à Eleusis, en Attique. Là, Poséidon les cacha à l'intérieur d'une montagne.

Eurythion fut, plus tard, tué par Héraclès, alors qu'il tentait d'enlever et de violer l'une des filles de Dexaménos, roi d'Olénos, qui était alors l'hôte d'Héraclès.

LA VENGEANCE DE NESSUS

Nessus, se vengea cruellement sur Héraclès de tout le mal que le héros avait causé à sa race. Après son mariage avec Déjanire, Héraclès, ramenant sa femme, fut obligé de traverser un fleuve en crue, l'Evénos, en Etolie. Nessus proposa de transporter Déjanire sur son dos, à travers le courant. Héraclès le vit, essayant d'abuser de sa femme, et lui décocha une flèche empoisonnée. Avant de mourir, Nessus, apparemment pour se faire pardonner, dit à Déjanire de prendre du sang de sa blessure et de le garder.

Alors, si jamais l'amour d'Héraclès faiblissait, elle pourrait le gagner de nouveau en imprégnant une tunique de ce sang et en la donnant à porter à Héraclès. Mais le sang était empoisonné et, lorsque, des années après, Déjanire eut à se plaindre des infidélités de son mari, elle fit ce que Nessus lui avait proposé. Héraclès, revêtu de la tunique qui le brûlait, eut une mort horrible.

 

  LE FILS DE CRONOS et PHILYRA

Le dieu Cronos, Titan qui dirigeait alors l'Univers, lors d'une de ses nombreuses recherches du petit Zeus, que sa mère, Rhéa, lui avait dissimulé, rencontra dans la région de Thessalie, l'océanide Philyra, elle-même fille d'Océan. En la voyant, Cronos s'éprit de celle-ci et, malgré le fait qu'il était marié à Rhéa, il la convoita. Pour un Titan, la notion de procréation prédominait sur celle de la fidélité. 

Dans une première version, les deux amants se transforment en chevaux afin de pouvoir perpétrer leur liaison sans être découvert par Rhéa. 

Dans l'autre version, Philyra, ne partageait pas les sentiments de Cronos. Elle se changea en jument pour tenter d'échapper à ses avances. Mais rusé, Cronos se changea en étalon et se mit à sa poursuite. Il fut ainsi capable de satisfaire son désir d'accouplement avec l'océanide, qui, au terme d'une grossesse, accoucha de son fils, Chiron.


Le fils de Philyra : Pindare, Pythiques, III v.1-7

Je voudrais que Chiron, fils de Philyra - s'il faut que ma langue soit l'interprète d'un voeu que forment tous les coeurs - vécût encore, lui que nous pleurons, le puissant fils de Cronos l'Ouranide, et qu'il régna encore sur les vallées du Pélion, le Centaure agreste, plein d'amour pour les hommes ! N'est-ce pas lui qui jadis instruisit le doux artisan de la santé robuste, Asclépios, le héros guérisseur de toutes les maladies ? 


Au premier regard sur le nouveau-né, Philyra fut consternée par l'apparence monstrueuse de cet enfant. Il n'avait que ça moitié supérieure qui ressemblait à un être humain, ça partie inférieure, gardant les traces de sa conception chevaline

Elle eut tant de regret d'avoir mis cet enfant au monde, qu'elle pria les dieux d'être n'importe quoi sauf la mère de ce monstre et de l'autoriser à s'en défaire. Elle emmena l'enfant au sommet de la montagne la plus proche, le mont Pélion, et l'abandonna. En réponse à ça demande, elle fut changée en tilleul. 

Au contraire des autres Centaures, par sa naissance, étant le Fils de Cronos, Chiron est immortel et il appartient à la même génération divine que Zeus et les Olympiens. À cause de ses facultés, là où un enfant normal aurait succombé, elles lui ont permis de survivre aux forces de la nature, et ainsi apprendre à subvenir à ses besoins essentiels grâce à ses propres ressources et sans faire appel à une aide extérieure.

Né Centaure, Chiron n'a cependant pas le caractère farouche et brutal de ses semblables, qui ne sont pas, rappelons-le, ses frères. On le représente vêtu d'une peau de léopard, symbole de sa maîtrise sur les forces instinctuelles. Il se marie, porte des vêtements et partage ses connaissances avec les humains. Cependant, il ressemble physiquement aux autres Centaures. On le représente, parfois, ayant les jambes antérieures ressemblant à celle d'un homme, et uniquement les jambes arrière semblables à celles d'un cheval. 


Chiron

Se distinguant des autres centaures par sa bonté et sa sagesse, Chiron habitait un peu à l’écart des ses semblables vivants sur le mont Pélion, en Thessalie, car celui-ci s’était aménagé une grotte au pied du même mont. Il acquit, grâce à l’enseignement d’Artémis, des connaissances en botanique et en astronomie.  Reconnu pour son habileté, Chiron enseigna la médecine à un grand nombre de héros.  Il eut comme élève, entre autre, Castor, Pollux, Jason, Phénix, Thésée, Ulysse et surtout Achille, dont il s’occupa avec beaucoup d’attention.  Malheureusement, Chiron connu une fin tragique (voir Légende).

Nessos (ou Nessus)

Il s’agit du centaure à l’origine de la mort d’Héraclès.  Lors de leur deuxième rencontre, il tenta de violer Déjanire, la femme d’Héraclès.  Il fût mortellement blessé par une flèche et, avant de mourir, il confia un secret à Déjanire.  Il l’informa que si Héraclès lui était infidèle, elle n’aurait qu’à imprégner les vêtements de son époux dans un liquide formé du sang et de la semence du centaure et que ce filtre lui rendrait sa fidélité.  À son grand dam, Héraclès prit pour maîtresse Iolé.  Découvrant cela, Déjanire fit ce que Nessos lui avait proposé.  Elle imbiba du mélange les vêtements du héros.  Lorsque celui-ci les enfila, ils s’attachèrent si bien à sa peau que l’on les aurait cru soudés.  En essayant de les retirer, Héraclès s’arracha des lambeaux de chair et, fou de douleur, il finit par se brûler vif.

Légende

Invité par Photos à chasser le sanglier, Héraclès alla prendre un goûter chez son hôte.  À l’entrée de sa demeure, il aperçu une jarre de vin.  Il en demanda un peu à Photos et celui-ci lui répondit qu’il s’agissait d’un présent offert à tous les centaures de la part de Dionysos qui les avait avertis de l’ouvrir que lorsqu’ils auraient Héraclès comme hôte.  Mais Héraclès le convaincu de l’ouvrir quand même.  L’effluve délicieuse du vin parvînt aux narines des autres centaures du mont Pélion, qui suivirent l’odeur jusqu’à sa source, armé de rochers et de sapins.  Héraclès parvînt temporairement à résister à l’assaut, mais bientôt, les centaures fûrent de plus en plus nombreux et leur lançaient des flèches empoisonnées.  Photos et Héraclès coururent se réfugier chez Chiron.  Les centaures barbares formèrent un cercle autour de celui-ci.  Voulant sauver leur protecteur, Héraclès visa d’une flèche le bras d’un des centaures, Élato.  Malheureusement, la flèche transperça son bras et vînt se blottir en plein dans le genoux de Chiron.  Héraclès voulu réparer son erreur, mais rien n’y fit ; Chiron souffrait toujours, au point qu’il aurait voulu être né mortel.  Prométhée accepta le fardeau de son immortalité, et Chiron mourut.  Zeus le plaça dans le ciel, sous la constellation du centaure.

 


L'ADOPTION DE CHIRON

Philyra abandonna son enfant, et Cronos, époux légitime de Rhéa, ne reconnaîtra pas la paternité de Chiron. Abandonné par ses parents, il fut recueilli et adopté par le dieu Apollon. Il lui enseigna tout son savoir redevable à la culture et à la civilisation. L'éthique, la philosophie, les mathématiques, le raisonnement, la logique, l'art de tirer à l'arc, la prophétie, la médecine et la guérison, la poésie, la musique et l'art de jouer de la lyre. 

Dès qu'il fut grand, il se retira sur les montagnes et dans les forêts. Avec Artémis, la sœur jumelle d'Apollon, elle lui enseigna la chasse et la vie sauvage en forêt. Elle lui transmit sa connaissance et le respect de tout ce qui est redevable à la nature, dont la science des végétaux, et surtout les vertus des plantes médicinales. Elle lui enseigna également les diverses propriétés des corps célestes. 

Les notions enseignées par Apollon et Artémis représentent la dualité des traditions qui coexistent en Chiron. Celles de la " civilisation " et de la culture, et celles relevant d'une tradition chamanique, qui prévalaient toujours dans l'ancienne Grèce en Thessalie. Chiron symbolisant la fusion de ces deux tendances. 


LE PETIT-FILS DE CHIRON

Chiron vivait dans une grotte, sur le mont Pélion, en Thessalie. On lui attribuait beaucoup de succès féminins, surtout avec les nymphes. Deux d'entre elles, Naïde et Cariclèa, lui donnèrent des fils, dont Ociroe. Il épousa la nymphe Chariclo, qui lui donna une fille, la nymphe Endéis. 

Le séjour de Chiron : Ovide, Les Fastes, V v.381-384

Le Pélion est un mont d'Hémonie (= nom ancien de la Thessalie), exposé aux vents du midi ; à son sommet verdoient les pins, ses flancs sont couverts de chênes. C'était le séjour du fils de Philyra : un antique rocher se dresse, creusé d'une caverne où habitait, dit-on, cet équitable vieillard.


Le fils de celle-ci, Pélée, épousa en seconde noce, Thétis, la plus belle des Néréides. Cette nymphe, insatisfaite d'avoir un mortel pour époux, prit différentes formes pour se dérober à Pélée. Mais ce prince, par les conseils de Chiron, l'attacha, et la retint dans des chaînes. Les noces se firent avec beaucoup de magnificence, et tous les dieux y furent invités, excepté la déesse Discorde. De Pélée et Thétis naquirent plusieurs enfants qui périrent en bas âge, et enfin, Achille.


LE GUÉRISSEUR

Chiron, " le Sage ", était reconnu pour sa science dans plusieurs domaines. L'un d'eux, était la guérison. Il est principalement associé aux anciennes pratiques chamaniques consistant à entrer en contact avec les dieux et les esprits du monde de la nature et il est le père de la Médecine. Les patients affluaient pour consulter le centaure qui est le fondateur du chironium, un temple de la guérison située dans une grotte au pied du mont Pélion. La personne malade venait y dormir et elle faisait un rêve qui identifiait sa maladie et la façon de la guérir. Le temple servait aussi pour des initiations où, par le biais de l'hypnose ou du sommeil léger, l'individu parvenait à reprendre possession de toutes ses connaissances accumulées par les vies passées. Il était ensuite initié à ce qui viendrait par la suite. Son nom, Chiron, dérivé du grec " cheir ", main, dénote son habileté manuelle au niveau de la CHIRurgie et de la CHIROpractie. De plus, il porta son talent de la musique, jusqu'à guérir les maladies par les accords seuls de sa lyre. 


LE DEVIN

Il est également reconnu pour ça connaissance des corps célestes, au point qu'il peut en détourner ou en prévenir les influences funestes pour l'humanité. C'est l'astrologie et la prophétie, d'où résultent la CHIROmancie et la lecture des tarots.


LE TUTEUR ET L'INSTRUCTEUR DE TOUTE LA GRÈCE HÉROÏQUE

Pour ces qualités, Chiron devient le tuteur et le guide des fils des rois ainsi que des plus distingués héros de la mythologie grecque. Peut être Zeus lui-même, lui aurait été confié pour être caché dans sa grotte, à l'abri des poursuites de Cronos, jusqu'au moment ou il aurait été prêt à le détrôner. De même, Jason, lui a été confié par sa mère, jusqu'au moment ou il pourrait revenir reconquérir son trône. Cette raison, d'abriter des fuyards qui chercheront à reconquérir leurs droits légitimes, n'est pas la seule pour laquelle on confiera de jeunes hommes à Chiron.

Ces jeunes héros sont des nourrissons, venus au monde prématurément ou des nouveau-nés, de jeunes enfants ou des adolescents. Ils ont été abandonnés par leurs parents, ou encore leurs parents étaient décédés, car les mères célibataires qui avaient été fécondées par un dieu, étaient susceptibles de perdre rapidement la vie. Également, d'autres jeunes hommes sont amenés à Chiron pour leur permettre d'acquérir les habilités physiques et intellectuelles leur permettant de devenir un héros, soit d'atteindre leur sommet personnel. 

Chiron et son épouse les accueillaient dans leur demeure en leur procurant un environnement qui favorisait leurs croissances et leurs éducations. Il eut pour disciples Nestor, Amphiaraüs, Pélée, Télamon, Méléagre, Thésée, Hippolyte, Ulysse, Diomède, Castor et Pollux, Phénix, Asclépios le fils d'Apollon, etc.. 

Ces héros reçurent un enseignement personnalisé et adapté à leurs besoins spécifiques fondés sur la relation qui existe entre un maître et son disciple. Il leur enseigna la musique, l'art de la guerre, la chasse et la survie en région sauvage, les mathématiques, la navigation astronomique, la botanique, la médecine et la chirurgie. Il s'efforça de développer leurs esprits de commandement et de leur inculquer ses principes de morale : la pratique des lois, l'inviolabilité du serment et la vénération des dieux. Il les encouragea à développer tous talents innés dans les arts divinatoires, et spécialement l'astrologie, afin de leur permettre de prendre conscience de leurs destinées.

Chiron, utilisait ses connaissances de l'astrologie pour déterminer le potentiel de chacun de ces disciples, qui très souvent ont surpassé le maître, et sont devenus les meilleurs et les plus brillants dans leurs champs d'aptitude. Asclépios le surpassa dans la médecine, allant jusqu'à ressusciter les morts. Orphée devient un tel virtuose, que sa musique lui permit d'enchanter les gardiens du monde souterrain, et de ramener son épouse du domaine des morts. C'est également à son école qu'Héraclès apprit la médecine, la musique et la justice. 
Comme aïeul maternel, c'est surtout d'Achille qu'il prit un soin particulier. Il lui enseigna la course, l'initia aux arts de la guerre, lui enseigna la musique et la médecine. Il veilla également à développer et fortifier son corps en le nourrissant de cervelles de lion et de tigre, afin de lui insuffler un courage et des forces irrépressibles
 FILS DE CRONOS, CHIRON AVAIT REÇU L'IMMORTALITÉ

Chiron eut une longue existence et une robuste vieillesse. On le fait vivre avant et après l'odyssée des Argonautes, pour lesquels il dressa le calendrier de cette expédition à laquelle prirent part deux de ses petits-fils.

Sa fin de vie, cependant, nous montre les contraintes et les limites du destin. Dans la guerre qu'Héraclès fit aux Centaures, ceux-ci, espérant désarmer la fureur du héros par la présence de son ancien maître, se retirèrent à Malée, où Chiron ami d'Héraclès, vivait dans la retraite. Mais Héraclès poursuivit ses attaques, et une de ses flèches, trempées dans le sang de l'hydre de Lerne, ayant manqué sa destination, alla frapper Chiron au genou. Héraclès, désespéré, accourut rapidement, et appliqua un remède que son ancien maître lui avait appris ; mais le mal était incurable ; et le malheureux centaure, en tant qu'immortel, est voué à une souffrance sans fin.

Une autre version de la mort de Chiron mentionne, qu'après l'attaque d'Héraclès contre les autres Centaures, avec des flèches empoisonnées, l'un d'eux, Elatos, s'était réfugié dans la grotte de Chiron ; celui-ci, voulant le soigner, fut égratigné par la flèche, ce qui provoqua chez lui une agonie sans fin.

Cependant, le Centaure mélange des herbes cueillies sur les collines de Pagase et multiplie les ressources de son art pour calmer sa blessure ; mais le poison dévorant triomphait de l'art et le mal avait pénétré jusque dans les os, se répandant dans le corps entier ; le sang de l'hydre de Lerne s'étant mélangé avec le sang du centaure, il n'était plus temps de secourir le blessé. 

Cette croisade entreprise par Héraclès, d'exterminer les Centaures, entraîna l'extinction de cette horde. Chiron devenait alors l'un de ces derniers survivants. 

Chiron accablé par ses atroces souffrances éternelles, pria Zeus de le libérer de son affliction en lui permettant de connaître la mort et le repos. Héraclès se permit alors de rappeler à Zeus, les conditions permettant la libération des souffrances infligées à Prométhée, soit qu'un dieu offrit de se substituer à lui pour descendre dans l'Hadès, condition finale, pour que le châtiment ultime lui étant infligé prît fin. Ému par la prière de Chiron, le père des dieux, accepta que Chiron lègue son don d'immortalité à Prométhée, il devient ainsi ça rançon. Ainsi n'y avait-il plus d'obstacle à la libération de Prométhée, et Héraclès, invoquant Apollon abattit l'aigle dévorant d'une flèche au cœur et délivra Prométhée.

La mort de Chiron est un hommage pour l'humanité. Il donna ça vie pour permettre que le feu soit libéré du monde souterrain par Prométhée, et que l'humanité, pour progresser, apprenne à utiliser correctement cette puissance. Pour ce faire, la mort de Chiron était nécessaire, car il symbolise la transformation du désir instinctuelle en valeurs spirituelles, et sa mort marque la fin et le début d'une nouvelle ère. Pour ce sacrifice, on se souvient de Chiron comme bienfaisant et " plein d'amour pour les hommes " et Zeus, pour ces qualités, plaça le bienveillant centaure dans le Zodiaque, où il forma la constellation du Sagittaire. 



























































































 


 
 
posté le 13-10-2008 à 02:20:40

les fées sont- elles partout?





                   
       


                     
                  


                      


                       
             

                                                 

                      


                       

                     
                                       

                                 



 










  
     
 

           

 

                        
              
                                                                              






    
 

 

              

                        
les elfes noirs



leur naissance

"Nous devons frapper nos ennemis par l'acier de nos lames et la haine de nos coeurs. Le faible succombe pour que le fort domine et nul ne doit donc être épargné par nos guerriers, car c'est ainsi que le monde comprendra le vrai sens de la peur."
Malékith, Roi Sorcier de Naggaroth

La race des elfes noirs naquit dans la guerre, un conflit qui dure maintenant depuis plus de cinq mille ans. Les origines de cette terrible guerre reposent sur un seul être, un prince haut elfe du sang le plus noble, mais dont le destin était de devenir le Roi Sorcier des elfes noirs. Cette abomination s'appelait Malekith.
Malekith était le fils d'Aenarion, le premier Roi Phénix, et de la mystérieuse et très belle prophétesse Morathi. II fut élevé pour devenir un redoutable guerrier et un grand sorcier.
A la mort d'Aenarion, nombreux furent ceux qui doutèrent que Malekith puissent faire un bon chef, il fut alors évincé au profit de Bel-Shanaar, qui devint le second Roi Phénix. Cachant son ressentiment et sa frustration, Malekith décida d'attendre son heure pour revendiquer le trone. Personne ne suspectait ses mauvaises intentions ni son inextinguible soif de pouvoir.
Malekith mit à profit cette période. Dans les colonies, il mena avec succès des campagnes contre les orgues et les forces du Chaos. Ses expéditions le conduisirent jusqu'aux territoires glacés, loin au nord du Nouveau Monde. Il y trouva dans les ruines d'une cité préhumaine la Couronne de Fer, un artefact doté d'un puissant pouvoir. Pendant plusieurs dizaines d'années, il intrigua pour se hisser jusqu'à une position surpassée uniquement par le Roi Phénix lui-même, puis, le moment venu,Malekith proclama que Bel Shanaar était un adorateur secret des dieux du Chaos, puis il l'empoisonna. Croyant qu'il ne lui restait plus qu'à se couronner lui même Roi Phénix, Malekith traversa le feu sacré du dieu Asuryan, épreuve que tout Roi Phénix doit subir pour prouver sa légitimité à la couronne. Malekith pensait pouvoir supporter l'épreuve comme son père l'avait fait avant lui, mais il se trompait terriblement. La flamme d'Asuryan ne se laissa pas traverser par cet être corrompu. Horriblement brûlé et mutilé, Malekith fut violemment rejeté vers le coté de la plateforme par lequel il était entré.
Les deux partis étaient d'une force équivalente. Les nombreux disciples de Malekith maîtrisaient la sorcellerie. héritiers de ces elfes errants qui avaient suivit Aenarion après qu'il se fut emparé de l'Epée de Khaine. Il n'y avait pas meilleurs combattants dans toute la race elfe. Leur place forte située dans les montagnes au nord d'Ulthuan était une base quasiment inexpugnable d'où ils pouvaient lancer des attaques. Au début, ils étaient aussi organisés et disciplinés que leurs ennemis étaient désordonnés. Cependant, le nouveau Roi Phénix pouvait faire appel aux redoutables Chevaucheurs de Dragons de Caledor et aux légions des Gardes Phénix.
Malekith recouvra ses forces et fit appeler ses armuriers. Avec l'aide des sorciers qu'il avait initiés à la Magie Noire et d'Hotek, un prêtre renégat de Vaul, il se forgea une armure noire pour contenir et renforcer son corps mutilé par le feu. Sur son casque cornu fut scellée la Couronne de Fer. L'armure fut soudée directement sur son corps le jour où elle fut forgée. La douleur n'était rien à supporter à côté de la chaleur des feux d'Asuryan. Depuis ce jour, ceux qui posent les yeux sur Malekith ne peuvent s'empêcher de frissonner, il est devenu une véritable incarnation de la mort et on l'appelle maintenant le Roi Sorcier.
Nombreuses furent ses victoires, mais aucune ne fut décisive. Lentement mais sûrement, la vérité sur ce qui s'était réellement passé apparut au grand jour et lentement mais sûrement les hauts elfes se rallièrent à Caledor. Le nouveau Roi Phénix eut souvent l'occasion de montrer ses talents de général. Il tendit de nombreux pièges et embuscades aux forces du Roi Sorcier. Les Lions Blancs le protégèrent contre de nombreuses tentatives d'assassinat et son entourage personnel de sorciers saphériens contrèrent tous les sorts mortels lancés contre lui. Finalement Caledor se retrouva face au Roi Sorcier en personne au cours d'une bataille et défit sa plus puissante armée, la repoussant jusqu'aux marais de Maledor.Le Roi Sorcier mit au point un ultime stratagème. Il rassembla tous ses sorciers et leur révéla un plan aussi fou qu'audacieux : il avait l'intention de dissiper le vortex pour laisser entrer le Chaos par les Désolations Nordiques. Le Roi Sorcier et ses sbires pourraient appeler les dieux du Chaos eux-mêmes pour les aider à battre Caledor. Engagés déjà très loin dans la folie, nombreux furent les elfes noirs à accepter. Au crépuscule, sous un ciel zébré d'éclairs multicolores, le Roi Sorcier et ses disciples tentèrent de mettre à exécution leur plan diabolique.Soudain, une onde de choc mystique frappa en retour le Roi Sorcier et ses disciples dont plusieurs furent foudroyés. Les terres furent ébranlées et se cabrèrent telles un cheval terrifié ; un ouragan d'énergie magique dévasta la contrée. Rien ne pouvait résister aux terribles forces libérées. La terre elle-même fut secouée de convulsions titanesques, et des séismes secouèrent toute l'île, rasant les cités et soulevant des montagnes. Une vague de plusieurs centaines de mètres s'abattit sur l'île et la mer recouvrit une grande partie du nord d'Ulthuan. Des dizaines de milliers d'elfes périrent, emportés par des vagues énormes, engloutis dans des crevasses, foudroyés par des éclairs magiques. L'onde de choc fut ressentie jusqu'aux Montagnes du Bord du Monde.Pendant que les flots se ruaient à l'assaut des terres, le Roi Sorcier et la plupart des siens invoquèrent de terribles sorts. Tandis que les vagues s'abattaient sur les collines alentours, les palais des sorciers se soulevèrent du sol, et se mirent à flotter à la surface des flots déchaînés. Aussi vastes que des icebergs, ils dérivèrent vers le nord transportant le reste des disciples du Roi Sorcier. Ainsi furent créées les sinistres arches noires de Naggaroth.Le royaume félon des elfes noirs était né ils le nommèrent Naggaroth. La mort et la destruction seraient leur héritage, largement distribué à toutes les races du monde de Warhammer.

Les elfes noirs adorent Khaine le dieu aux mains sanglantes, Khaela Mensha Khaine en langage elfique.Il est le dieu de la guerre, du meurtre et de la haine. II est le dieu destructeur, qui représente le fait que pour qu'il y ait la vie, la mort doit exister, pour qu'il y ait la paix il doit y avoir la guerre, pour qu'il y ait la joie il doit y avoir la souffrance et pour qu'il y ait l'amour il faut la haine.II n'existe pour les elfes noirs qu'un dieu, Khaine, car leur vie n'est régie que par la mort, la guerre, la souffrance, la haine et le meurtre. Il n'ont pas le temps de penser à la vie, la paix, la joie ou l'amour et certainement pas aux dieux qui symbolisent ces nobles sentiments. Ils sont totalement voués à Khaine. Leur vie est contrôlée par le côté noir de leur caractère et ils recherchent toute opportunité de semer mort et carnage. Ils ne s'épanouissent que dans leur religion violente et appliquent ses préceptes à la moindre occasion.La société des elfes noirs comprend de nombreux cultes religieux faisant allégeance à leur dieu. Les Furies sont les plus nombreuses et les plus célèbres.Elles sont les épouses de Khaine, aux corps musclés et agiles, beautés fatales, cruelles et malveillantes. Nombreux sont ceux qui donneraient leur vie pour s'abandonner à l'étreinte d'une Furie de Khaine.

Les elfes noirs vivent dans six cités fortifiées dont les innombrables tours noires émergent, comme des pics de glace, de la roche froide et dure de Naggaroth. Toutes ces cités sont des endroits sombres et sinistres, empestant la mort et la souffrance. Leurs lugubres donjons sont remplis de captifs dont les plaintes et les gémissements traversent les murs des hautes tours, propageant un sentiment de douleur et de désespoir. Au sommet de ces tours imprégnées de mal et de fatalité, les sorciers de Naggaroth lancent leurs sorts maléfiques sur le monde.Autour de ces villes, le pays est lugubre et aride. Vers le nord, les terres sont désertiques et soumises aux assauts du vent. Quelques aiguilles de roche dénudée émergent ça et là et des geysers crachent une eau noire et empoisonnée. Vers le sud, la terre devient un peu plus fertile et la température suffisamment élevée pour permettre l'existence de quelques forêts de pins lugubres, ainsi que de vastes plantations où des esclaves travaillent jusqu'à la mort pour approvisionner les cités.Naggarond, la cité la plus sinistre du monde, est la ville principale de Naggaroth. Ses murailles de pierre noire culminent à plusieurs centaines de pieds et sont percées de quatre portes gigantesques fermées par des battants d'acier hauts de cinquante pieds. Les remparts comptent une centaine de tours plus hautes que les murs, l'ensemble semblant émerger directement de la roche. Au sommet de ces tours flottent les bannières noires du Roi Sorcier. Les têtes des victimes sacrifiées sur les autels de Khaine sont empalées sur des piques réparties le long des remparts et la peau des écorchés vifs est suspendue aux murs.

Les hauts elfes
"Notre belle terre est assiégée de toutes parts mais nous résistons comme nos pères l'ont fait avant nous. Nous sortirons victorieux et plus intraitables que jamais de ces temps agités où nos frères corrompus viennent ravager nos rivages. Nous sommes les Asur, les fils d'Ænarion, et jamais Ulthuan ne tombera."
Prince Tyrion, Défenseur d'Ulthuan


Les Hauts Elfes sont un peuple fier et brave. Étant les meilleurs navigateurs ils colonisèrent certaines régions du Vieux Monde et fondèrent des comptoirs un peu partout autour du globe, notamment à la pointe sud de la Lustrie, des Terres du Sud et en lointaine et mystérieuse Cathay.

C'est sur leur île-continent d'Ulthuan qu'ils vécurent la Déchirure, sombre période pendant laquelle le sorcier Malékith tenta de s'emparer du pouvoir afin de satisfaire son ambition. La guerre civile qui s'ensuivit fut terrible, et Ulthuan faillit être engloutie : la magie éventra la terre alors que les mages s'affrontèrent. C'est cette période qui fut à l'origine de la sépararation entre deux nouvelles nations elfiques: Les Hauts Elfes, fidèles aux traditions et à leurs héritage et les Elfes Noirs, suivants de Malékith pervertis par le Chaos.

Bien des siècles plus tard, les Hauts Elfes connurent la guerre de la barbe face aux nains. Après plusieurs sècles de conflit, les Hauts Elfes quittèrent le vieux monde pour rejoindre Ulthuan assailli à nouveau par Malekith. Certains colons choisirent de rester en refusant l'autorité de leur Roi, ils formèrent alors les Elfes Sylvains.

Bien que l'invasion Elfe Noir fut repoussée,les Haut Elfes sont toujours en guerre contre leurs cousins maléfiques 


elfe ailé
Leur apparence se rapprochent plus des fées que de leur cousin les elfes. Selon une légende, leur race serait issue d’une histoire d’amour entre un elfe et une fée. Vivant entre les deux mondes, ils se sont isolé des autres races. De plus, ils sont pourchassés pour leurs ailes qui sont utilisées pour les objets artisanaux et magiques auprès des dames de la haute société.


Les elfes sylvains figurent parmi les races les plus anciennes du Vieux Monde. Leur vaste royaume secret au coeur de la forêt de Loren est resté caché et libre pendant des siècles. Inlassablement, les éclaireurs et les forestiers gardent la forêt et aucun ennemi n'a jamais pu conquérir ce territoire. Ils ont apprivoisés les fauves, les oiseaux de proie géants et se sont liés d'amitié avec les hommes arbres et les Dryades qui hantent les forêts. On prétend que leurs maîtres sont eux-même capables de changer de forme pour se transformer en demi-dieux qui sèment la peur et la confusion dans le coeur de leurs ennemis.
Les elfes sylvains sont physiquement très proches des hauts elfes dont ils descendent directement. Ils sont grands, élancés, élégants et leurs mouvements sont gracieux, ils peuvent être très agiles et rapides en cas de besoin.Les elfes s'adaptèrent rapidement à la vie forestière, vivant et s'établissant parmi les arbres, chassant ou récoltant les ressources disponibles. Ils cessèrent toutes relations avec Ulthuan, se déclarèrent indépendants des rois Phénix et commencèrent à bâtir une nouvelle société, mais ne s'écartèrent jamais des traditions ancestrales des elfes qui restaient gravées dans leurs mémoires. Isolés des ressources d'Ulthuan et de l'enseignement des sages, leur art et leur magie se développèrent différemment. A cause de ce changement de vie, ils évitèrent sans le savoir les tentations de puissance et de luxe qui corrompaient leurs distants cousins et devinrent un peuple rude et simple.La principale source d'inspiration des elfes sylvains est l'intuition plus que l'apprentissage. Ils possèdent un sens inné de communication avec les éléments naturels et se sentent en parfaite harmonie avec les arbres et les animaux. Ainsi, intrigue et ambition leurs sont inconnues et de nombreuses autres passions destructrices existant dans la psyché elfe ne se manifestent pas chez eux.
Les elfes sylvains sont rusés, discrets et instinctivement très méfiants vis à vis des étrangers et de toute rupture de l'équilibre naturel. Ils évitent les contacts avec les autres races et sont sans merci contre ceux qui envahissent leur royaume avec des intentions malveillantes ou qui le ravagent par ignorance ou insouciance. Ils sont devenus les défenseurs de la forêt.
Après leur installation et leur alliance avec les esprits des bois dont ils devinrent les amis, les elfes sylvains devinrent les gardiens de la forêt, la protégeant contre les migrations humaines et orques. Ces tribus furent dissuadées de pénétrer dans la forêt et la considérèrent vite comme un endroit hanté et dangereux à éviter. Partout ailleurs, les hommes défrichèrent pour cultiver la terre et bâtir leurs cités pendant que les orques jetaient les arbres au sol pour construire leurs bastions ou pour faire de gigantesques feux de joie. D'immenses étendues sauvages subsistent pourtant partout dans le Vieux Monde, certaines s'étant même reformées après l'abandon des champs et des villages ravagés par les guerres alors que d'autres régions jusque là vierges étaient traversées par les routes marchandes. De toutes les grandes forêts du Vieux Monde, celle de Loren est la plus sauvage et 1a mieux protégée.
Il est très difficile de rencontrer ou même d'apercevoir un elfe sylvain à moins qu'il ne le veuille vraiment. Si un intrus s'aventurant dans leur royaume arrive à en apercevoir un, même du coin de l'œil, cela risque bien d'être sa toute dernière vision ! Les elfes sylvains sont si difficiles à trouver que le roi bretonnien doit envoyer ses meilleurs chevaliers comme messagers personnels.
En de rares occasions, les elfes sylvains envoient une armée hors du royaume forestier pour combattre le long de ses frontières ou pour aider leurs alliés les bretonniens contre des ennemis communs. De tels événements entrent rapidement dans la légende.
Les elfes sylvains peuvent altérer la forêt et le temps lui-même avec leurs étranges enchantements. Leurs cités sont cachées aux yeux du reste du monde et les voyageurs peuvent errer longtemps à travers la forêt sans être autorisés à retrouver leur chemin, attendant que les forestiers les aient observés et aient deviné leurs intentions.Avec le temps passé dans la forêt, les elfes sylvains s'intéressèrent aux dieux ancestraux. Ces dieux s'appelaient Kurnous et Isha, le Grand Veneur et la Mère Nature. L'esprit de Kurnous se manifeste dans les animaux et dans l'impitoyable sauvagerie de la nature, alors que celui d'Isha habite les plantes et les sources limpides qui jaillissent de la terre. En Ulthuan, leur adoration avait été éclipsée par les cultes plus récents de la civilisation, du pouvoir et de la décadence. Au plein cœur des forêts sauvages, ces anciennes puissances semblaient palpables.

les elfes gris
Les Elfes Gris sont issus d'une souche elfique particulière, qui vivait en Imur avec les kéaris. Au moment du Cataclysme, ils suivirent les kéaris rescapés en exil, et s'installèrent comme eux dans les hautes montagnes.
Leur apparence a été modifiée à la fois par les influences du Chaos et par leur mode de vie et le métissage avec les kéaris.
Les Elfes Gris sont plus grands et robustes que leurs congénères, en fait de taille et de corpulence similaire à un humain mince et musclé. Ils sont de santé solide. Ils sont agiles et adroits, mais malgré la pratique d'activités physiques comme la forge et la mine, ils n'atteignent pas la force d'un humain.
Leurs cheveux sont le plus souvent gris acier, mais peuvent aussi être argentés ou blond cendrés. Leur peau est selon les familles très blanche voire bleutée (ancêtres kéaris) ou bien brune. Leurs yeux en amande sont le plus souvent clairs, de toutes les tonalités de bleu ou gris.
Les Elfes Gris sont depuis toujours fascinés par l'art de la forge et de la métallurgie. Ils travaillent le métal avec talent et passion, et réalisent de splendides objets d'art, des armes et des armures sans égal, et des alliages secrets.
Ils partagent avec les Nains l'amour de la pierre et des gemmes, et la patience qui fait les bons forgerons. Ils ont de ce fait appris la langue naine, la plus riche en vocabulaire dans ce domaine, et ils la parlent couramment entre eux et lors de leurs voyages.
Les Elfes Gris sont peu nombreux, et leur existence reste secrète car ils ne peuvent se révéler sans risquer de révéler aussi leurs frères, les kéaris. Les seuls qui quittent Tananrog régulièrement sont les marchands qui vont commercer avec les Nains, et les maîtres qui vont échanger avec eux des savoirs jalousement gardés. La spécificité de ces échanges assure leur discrétion.
Quelques Elfes Gris deviennent aventuriers. Ils recherchent alors toujours des trésors sous forme de gemmes, de métaux précieux, d'objets en métal ouvragés, d'armes et d'armures en alliages spéciaux ou enchantés.
D'autres aventuriers Elfes Gris sont des prospecteurs. Ils recherchent des richesses minières, et s'en assurent l'exclusivité, quitte à négocier avec des Nains la défense de la mine en échange d'un partage des ressources. Il n'est donc pas rare de rencontrer des petites communautés isolées de Nains et d'Elfes Gris exlpoitant une mine ensemble.
Les Elfes Gris portent des vêtements différents selon qu'ils sont à Tananrog ou ailleurs.
Chez eux, où le climat artificiel est clément, et où la chaleur des forges maintient dans les habitations souterraines une atmosphère sèche et tiède constante, ils portent des vêtements légers. Les hommes portent des pantalons ajustés de toile fine et des tuniques brodées assorties, et des bottes ou des sandales. Les femmes portent des robes longues de tissu flottant léger ceinturées et serrées sous les seins, et des fichus colorés par dessus.
Pour travailler, les deux sexes portent des habits de toile épaisse ou de cuir qui protègent des blessures accidentelles et des brûlures.
Le métal étant leur richesse et leur fierté, les Elfes Gris arborent des bijoux ouvragés ornés de gemmes, des armes de belle facture et pour les plus fortunés des guerriers des armures de grande qualité.
Quand ils quittent leur cité, ils rajoutent à leurs tenues habituelles des vestes de toile épaisse doublées de fourrure, et des capes elfiques grises qui leur permettent de se dissimuler.

les elfes de glaces
Contrairement à la plupart des autres races elfiques, les elfes des glaces aiment la simplicité. La température de leur région les a poussé à préférer des habits chauds aux vêtements luxueux portés par les Haut-Elfes, et leurs bâtisses retiennent plus facilement la chaleur que l'admiration de leurs visiteurs.A travers la simplicité, ils définissent un certain émerveillement face à la nature à "l'état pur" : la neige qui tombe, et les étendues froides présentent pour eux plus d'intérêt que les forêts encombrées.La pureté de la neige et de la glace ont pour eux toute leur dévotion.Ils sont admiratifs devant toutes les formes de vie existant dans ces contrées glaciales (fleurs des neiges par exemple).Les elfes des glaces ont appris à se camoufler dans les régions froides, ils portent souvent des couleurs claires, rappelant la neige ou le froid en général afin de ne pas attirer l'attention des animaux sauvages en mal de nourriture.Cela fait des générations que les arcs ont été abandonnés, car les peaux robustes des animaux de ces contrées rendent leurs flèches quasiment inoffensives et on leur préfère les armes plus efficaces telles que les fines lames ou les fleurets. On ne trouve également quasiment pas de éleveurs ou de cultivateur parmi eux en raison de l'inutilité de ces métiers dans de telles régions.
En revanche, tailleurs et pêcheurs sont très répandus dans ces régions hostiles, car ces métiers sont nécessaires à leur survie.On dit de ces elfes que rien ne les atteint, tout comme la glace, ils paraissent lisses et les problèmes semblent passer près d'eux sans jamais les toucher.
Ainsi, ils paraissent eux-mêmes assez froids voire insensibles dans certaines situations, attitude qui passe souvent pour du dédain, ou de l'indifférence.
Pourtant, ces êtres sont dotés d'une grande sensibilité,le froid semble avoir développé chez eux un état de mélancolie fréquente, voire dépressive chez certain.Les grands espaces, vides, ont fait naître une grande imagination, parfois trop débordante, où les rêves viennent peupler ces étendues qui n'attendent qu'à se remplir.Attirés par les grands espaces, ils se plaisent à imaginer un monde qu'ils ont rarement l'occasion de voir, confiner sur leurs terres glaciales, et qui attise chez eux une grande envie de voyage. Ils aiment raconter des histoires et imaginer les légendes qui les accompagneraient. Ainsi, une âme de conteur, musicien ou artiste les habite souvent. Les elfes des glaces semblent parfois évoluer dans un autre monde, à une autre époque, détachés du temps et de l'espace. Sur leurs terres découpées du monde, les saisons n'existent quasiment pas, et d'un monde statique ils cherchent sans doute à rompre l'immobilisme par leur attitude rêveuse.
Nostalgiques, mélancoliques, rêveurs et instables... il est parfois difficile de définir ces êtres amoureux d'une nature qui semble aux yeux de tous inexistante...
Enfin, on les dit changeants comme la neige. Ils passent d'une idée à l'autre, peu soucieux des problèmes qui semblent n'exister qu'un temps, et fondre une fois au sol.
  

 

les elfes de glaces
Contrairement à la plupart des autres races elfiques, les elfes des glaces aiment la simplicité. La température de leur région les a poussé à préférer des habits chauds aux vêtements luxueux portés par les Haut-Elfes, et leurs bâtisses retiennent plus facilement la chaleur que l'admiration de leurs visiteurs.A travers la simplicité, ils définissent un certain émerveillement face à la nature à "l'état pur" : la neige qui tombe, et les étendues froides présentent pour eux plus d'intérêt que les forêts encombrées.La pureté de la neige et de la glace ont pour eux toute leur dévotion.Ils sont admiratifs devant toutes les formes de vie existant dans ces contrées glaciales (fleurs des neiges par exemple).Les elfes des glaces ont appris à se camoufler dans les régions froides, ils portent souvent des couleurs claires, rappelant la neige ou le froid en général afin de ne pas attirer l'attention des animaux sauvages en mal de nourriture.Cela fait des générations que les arcs ont été abandonnés, car les peaux robustes des animaux de ces contrées rendent leurs flèches quasiment inoffensives et on leur préfère les armes plus efficaces telles que les fines lames ou les fleurets. On ne trouve également quasiment pas de éleveurs ou de cultivateur parmi eux en raison de l'inutilité de ces métiers dans de telles régions.
En revanche, tailleurs et pêcheurs sont très répandus dans ces régions hostiles, car ces métiers sont nécessaires à leur survie.On dit de ces elfes que rien ne les atteint, tout comme la glace, ils paraissent lisses et les problèmes semblent passer près d'eux sans jamais les toucher.
Ainsi, ils paraissent eux-mêmes assez froids voire insensibles dans certaines situations, attitude qui passe souvent pour du dédain, ou de l'indifférence.
Pourtant, ces êtres sont dotés d'une grande sensibilité,le froid semble avoir développé chez eux un état de mélancolie fréquente, voire dépressive chez certain.Les grands espaces, vides, ont fait naître une grande imagination, parfois trop débordante, où les rêves viennent peupler ces étendues qui n'attendent qu'à se remplir.Attirés par les grands espaces, ils se plaisent à imaginer un monde qu'ils ont rarement l'occasion de voir, confiner sur leurs terres glaciales, et qui attise chez eux une grande envie de voyage. Ils aiment raconter des histoires et imaginer les légendes qui les accompagneraient. Ainsi, une âme de conteur, musicien ou artiste les habite souvent. Les elfes des glaces semblent parfois évoluer dans un autre monde, à une autre époque, détachés du temps et de l'espace. Sur leurs terres découpées du monde, les saisons n'existent quasiment pas, et d'un monde statique ils cherchent sans doute à rompre l'immobilisme par leur attitude rêveuse.
Nostalgiques, mélancoliques, rêveurs et instables... il est parfois difficile de définir ces êtres amoureux d'une nature qui semble aux yeux de tous inexistante...
Enfin, on les dit changeants comme la neige. Ils passent d'une idée à l'autre, peu soucieux des problèmes qui semblent n'exister qu'un temps, et fondre une fois au sol.
 
 
 
 
 
 
 
 































































































 


 
 
posté le 13-10-2008 à 02:31:34

le royaume des fées et des elfes

                                            


        
                  

                             
                                           


                                                                   




Enchanteresses, on se les représente souvent merveilleusement belles, si belles qu'aucun dessin ne saurait rendre la fascination qu'elles exercent.

Elles n'hésitent pas à faire appel à toutes sortes de magies, et sont de tailles variant de celle d'une très belle femme, à de toutes petites créatures, ne dépassant pas la taille des fleurs où elles habitent.

 


Présentes un peu partout dans le monde, on en parle beaucoup dans les pays celtes comme Dame Holle, mais aussi slaves comme pour la babouchka moscovite qui peut protéger les enfants du fouet de la Baba-Yaga; ou encore dans les contrées germaniques ou bohêmiennes comme Sainte Lucie; en France comme Mélusine ou les Marthes, Peïettes et Trouilles-de-Nouille du Berry; et jusqu'en Inde avec les Apsarâ

 

Parmi leurs habitats, nous devons spécialement noter les forêts, comme celle de Brocéliandre, où vivent les fées arthuriennes, comme à Avalon d'où peuvent venir Morgane et Viviane.

 

 

Elles sont "la rondeur lumineuse et déferlante de la vague, l'espièglerie naïve des sources, la maturité juteuse de la pomme et la fraiche acidité des cerises, le velouté et la promesse des mousses, la dérobade du feuillage, l'enlacement du lierre, l'ivresse du chèvrefeuille mais aussi la morsure des orties, le danger des ciguës, l'engloutissement des algues". Des grandes Néreïdes aux menus Naïades, les Nymphes sont belles et claires comme l'eau qu'elles représentent.

 


Les Dames Vertes sont toujours de vert vétues; les Vertes Velles sont tellement minuscules que certaines pourraient se cacher dans des mousses; mais les Demizelles peuvent avoir la taille d'un petit arbuste. Les Vougeotes sont gracieuses et les Verdelettes menues.

 

Les Dryades qui laissent derrière elles un parfum printanier, sont les nymphes des forêts. Issues de l'union des arbres et des dieux, elles embellissent les bois et protègent les forêts, à l'écart desquelles elles ne sauraient survivre.

 

Quand aux Florales, qui peuvent être complètement minuscules, on dit d'elles qu'elles sont les plus jolies des nymphes, vivant dans les fleurs, par les fleurs et pour les fleurs, dont elles ont l'éclat, la beauté, la grâce et l'élégance.









le philtre d'amour crée par les fées

On aime. Mais comment savoir si l'amour est réciproque ? Comment s'en assurer alors que rien encore n'a été dit… Nos grands-mères avaient quelques secrets, qui semblent parfois bien difficiles à réaliser aujourd'hui…


Créer une « pomme d'amour »
Dans le Massif Central, on conseillait de fabriquer une pomme d'amour : «Il faut cueillir un vendredi, avant le lever du soleil, la plus belle pomme d'un verger.
On doit ensuite écrire, avec son sang, deux petits papiers, sur le premier son nom et son prénom, à la ligne suivante le nom et le prénom de la personne dont on veut être aimé. Il faut avoir trois de ses cheveux, on y joint trois des siens pour lier le petit billet.
Sur le second, on écrit seulement scheva. On fend la pomme, on ôte les pépins ; à la place, on met les billets. Après quoi les deux moitiés de pomme doivent être reliées avec deux brochettes de myrte verte [symbole d'éternité].
Il faut faire sécher au four doucement pour que la pomme devienne dure, après quoi on l'enveloppe dans des feuilles de laurier et, sans qu'elle s'en aperçoive, on la met sous le chevet du lit de la personne.» (R. Crozet)

Utiliser du sang
 Dans les campagnes de la Drôme, les vieilles femmes des montagnes savaient, disait-on, fabriquer des philtres d'amour avec du sang de coq ou de mouton noir. La jeune fille pouvait aussi faire boire au garçon recherché quelques gouttes de son sang dans du vin, du gâteau ou du café : une mixture radicale, affirmait la tradition populaire, pour provoquer un attachement éternel.
La même recette existait dans le Languedoc ou en Gironde, où cette pratique était encore courante vers 1900. Dans le Berry, c'était l'inverse : c'était le sang de la personne dont on voulait se faire aimer qu'il fallait parvenir à boire !


Recettes diverses
En Auvergne, on conseillait au XVIIIe siècle, aux jeunes gens soucieux de séduire, de prendre de la moelle dans le pied gauche d'un loup et d'en faire une pommade à faire respirer à la jeune fille souhaitée. Chaque respiration augmenterait son amour ! En Limousin, au cours des bals, le danseur pouvait placer dans le sabot de sa cavalière et à son insu (ou la cavalière dans le sabot du cavalier) une tige de l'herbe dite du Saint-Sacrement : les deux jeunes gens ne pourraient dès lors plus se quitter.

Autres solutions : saupoudrer l'épaule du veston du jeune homme aimé, sans qu'il s'en aperçoive, d'une pincée de «poudre de chauve-souris» (cendres d'une chauve-souris incinérée par les bons soins d'une «sorcière» de village) ; ou bien cueillir une feuille de lierre sans la regarder, la placer sur le cœur du garçon quelques instants, puis la rapporter chez soi et la glisser sous son oreiller...

On pouvait aussi écrire sur un petit papier Aumus Porte aunnus bretingué, l'entourer de beurre et le faire avaler quand le soleil est couché à l'aimé(e)... mais sans qu'il soit découvert et recraché, c'est là toute la difficulté !
Dans le Berry, c'est plus simple : la jeune fille doit simplement faire manger au garçon un morceau de galette dans laquelle elle a mis du fil, symbole du lien qui va désormais les attacher. Encore plus simple : dans les Pyrénées, le garçon doit inscrire le prénom de la demoiselle sur trois feuilles de laurier et parvenir à les glisser en secret sous son oreiller.


La recette du Petit Albert

Le Petit Albert était un livre de sorcellerie que l'on utilisait parfois dans les campagnes autrefois.
Pour se faire aimer d'une personne précise, il donnait aux jeunes gens les conseils suivants :
«Vivez chastement, au moins pendant cinq ou six jours, et le septième, qui sera le vendredi, si faire se peut, mangez et buvez des aliments de nature chaude, qui vous excitent à l'amour, et quand vous vous sentirez dans cet état, tâchez d'avoir une conversation familière avec l'objet de votre passion et faites en sorte qu'elle puisse vous regarder fixement, vous et elle, seulement l'espace d'un Ave Maria ; car les rayons visuels, se rencontrant mutuellement, seront de si puissants véhicules de l'amour, qu'ils pénétreront jusqu'au cœur, et la plus grande fierté et la plus grande insensibilité ne pourront leur résister.
Il est assez difficile de convaincre une jeune fille qui a de la pudeur de regarder fixement un jeune homme durant quelque espace de temps, mais on la pourra obliger à cela, en lui disant, en badinant, qu'on a appris un secret à deviner par les yeux, si l'on doit être bientôt mariée, ou si l'on vivra longtemps, si l'on sera heureuse dans son mariage, ou quelque chose autre semblable qui flatte la curiosité de la personne, et qui la fasse résoudre à regarder fixement




























































































































































































  

 




































 

























 

 


 
 
posté le 13-10-2008 à 02:36:26

Les Sirènes sont-elles un danger pour les marins?



             
                                                                                    

                                             
                       
                

           

Par leurs voix, ces créatures envoûtaient les marins, provocant le naufrage de leurs navires…

 Les sirènes sont les démons de la Mer de la mythologie grecque. C'étaient des genres d'oiseaux à tête de femme qui attiraient les voyageurs par leur chant merveilleux, ou leur musique ; ils s'échouaient alors sur des écueils et elles les dévoraient. On dit qu'elles vivaient dans les îles proches de la Sicile. Plus tard, on a représenté les Sirènes avec une queue de poisson. Ulysse dans son voyage, fait boucher les oreilles de ses marins et se fait attacher au mât afin de pouvoir entendre le chant des sirènes tout en y résistant. Orphée ose rivaliser avec elles. A la fin, dépitées, elles se jettent à la mer et disparaissent pour toujours. C'est sûrement suite à cet "incident" qu'on a représenté les sirènes comme des femmes à queue de poisson.

On les retrouve aussi dans la mythologie nordique. Je cite : "les Havfrues, que l'on nomme ailleurs sirènes. Elles ont un torse de femme et une queue de poisson. Il en est de bonnes et de perfides, mais toutes sont très belles. Au plus clair de l'été, quand une légère brume de chaleur tremble sur l'horizon marin, on peut parfois découvrir une Havfrue assise à la surface des eaux. Elle lisse sa longue chevelure avec un peigne en or. Quand les pêcheurs allument des feux sur le rivage, les sirènes sont souvent nombreuses à venir s'y réchauffer, car on les dit frileuses. Elles cherchent à entraîner les hommes qu'elles ont séduits dans leurs repaires sous-marins. Il faut résister au désir de les suivre et refuser l'amour qu'elles promettent. A qui sait déchiffrer les signes, elles n'annoncent que filets déchirés, poissons pourris, tempêtes horribles et naufrages funestes. Des disparus en mer, il est dit qu'ils ont été emportés dans les demeures des Havfrues."

            L’Odyssée raconte que, après avoir passé une année avec Circé, Ulysse décida de continuer son voyage de retour vers Ithaque. Mais avant de partir, la sorcière le mit en garde à propos des dangers qui l’attendraient en mer. Le premier d’entre eux, dont devait particulièrement se garder le héros grec, c’étaient les Sirènes : ces êtres malins qui ensorcelaient les marins avec leurs seuls chants. Pour les éviter, Circé dit à Ulysse : «Passe au large et bouche les oreilles de tes compagnons avec de la cire, afin qu’aucun ne les entende ; mais si tu désires les écouter, fais-toi attacher pieds et mains aux voiles de ton bateau, debout et bien lié avec des cordes, à la partie inférieure du mât. Ainsi tu pourras te régaler à écouter le chant des Sirènes.» Ulysse choisit donc l’option la plus dangereuse : écouter les voix de ces fantastiques créatures, bien que risquant d’échouer et de périr dans l’épreuve. Pourquoi le marin ne se boucha pas simplement les oreilles à la cire ? Quel intérêt pouvait donc avoir le héros à écouter leur chant ?

            La caractéristique la plus particulière des Sirènes était sans aucun doute, si on les compare aux autres personnages mythologiques, la force et le pouvoir de leur voix, capable de produire un chant mortifère que ni même Ulysse ne voulut (ou ne put) éviter. Un chant qui ensorcelait les hommes jusqu’au point de les faire sauter éperdument de leur embarcation, pour finir dévorés par les Sirènes sur une île perdue au milieu des mers.

            C’est Homère qui met en bouche des Sirènes l’explication de si irrésistible appel : «Approche-toi et arrête ton bateau pour entendre notre voix –disent-elles à Ulysse–. Personne n’est passé en son noir vaisseau sans entendre les douces notes qui fluent de notre bouche, car tous s’en vont se récréer avec nous et apprendre les secrets les plus ignorés. Car nous savons combien vous avez souffert dans l’antique Troie, par la volonté des Dieux, et nous connaissons aussi tout ce qui se passe sur la terre fertile.» Les Sirènes cependant, sont sages et rendent heureux l’homme grec en remplissant son principal désir : celui de la connaissance.

Des femmes oiseau…

            Pour les grecs, les Sirènes étaient des êtres moitié femme, moitié oiseau, avec des serres aiguisées en guise de pieds. La mythologie antique ne raconte pas précisément quelle divinité leur fournit leurs ailes :pour les uns, ce fut Déméter, dans le but de l’aider à retrouver sa fille Perséphone ; pour d’autres, ce fut Aphrodite, comme châtiment à leur insolente détermination à demeurer vierges. Dans l’Odyssée, Homère nous offre le premier témoignage littéraire des Sirènes, mais il ne les décrit pas physiquement, puisqu’elles étaient déjà fort connues depuis l’époque mycénienne. Aucun grec n’aurait pu les confondre avec d’autres personnages mythologiques féminins, tels que l’invincible Nike ou la terrible Méduse, la Gorgone au regard pétrifiant.

            Plus tard, les Sirènes apparurent dans les Argonautes, œuvre d’Apollon de Rhodes. Cette fois, les Sirènes dirigèrent leur chant maléfique vers l’Argos, le navire transportant Jason, parti à la recherche de la très prisée Toison d’Or. Le père d’Ulysse et Pelée, père d’Achille étaient embarqués sur ce bateau, tout comme le musicien Orphée, qui sauva la vie de ses compagnons lorsque, sortant sa lyre, il entonna de sa voix merveilleuse une mélodie qui couvrit le chant des Sirènes. Dans la mythologie antique, les monstres féminins sortent généralement perdants de leur rencontre avec les héros grecs qui personnalisent à la fois, le rationnel et la civilisation, tels que Persée et la Méduse ou Œdipe et le (/la) Sphinx.

 

“Ulysse et les Sirènes” par John William Waterhouse (1891)

           

…Et des femmes poisson

Les Sirènes sont des êtres hybrides, tant dans leur forme de femme oiseau, comme dans leur apparence en tant que femme poisson, qui renferment toute une symbolique d’irrationalité, de trouble, de mystère et même d’onirisme. Étant des femmes oiseau, les Sirènes acquirent avec le temps de nouvelles caractéristiques et fonctions. Tels le dieus égyptien Tôt, les Lasses étrusques ou encore le dieu Zu sumérien, ces êtres emplumés étaient chargés d’accompagner l’âme des morts dans l’au-delà. C’est pour cela que nous les trouvons représentées dans de nombreux sépulcres, en train de se battre la poitrine, jouant de leur instrument ou –telles des pleureuses affligées et pieuses– en train de s’arracher les cheveux.

Au cours des siècles, les Sirènes connurent toutefois une métamorphose sans précédant dans la mythologie, changeant leurs extrémités inférieures d’oiseau pour une queue de poisson. La mythologie antique nous dit que cette transformation pourrait être un châtiment pour avoir voulu rivaliser avec les Muses. D’autres explications ont été cherchées, telles que celle qui associe ce changement à une erreur étymologique qui se serait produite lors de la traduction du mot grec pterygion, désignant autant une aile qu’une nageoire.

Ce qui est certain, c’est que pendant le Moyen-âge, et surtout avec l’avènement du Christianisme, les Sirènes subirent une métamorphose irréversible, qui ne changea pas seulement leur forme physique mais aussi leurs caractéristiques intrinsèques. En effet, dans les premiers bestiaires médiévaux, coexistaient à la fois des Sirènes oiseau et des sirènes poisson, mais les premières cédèrent rapidement leur place aux secondes. Elles apparurent pour la première fois dans le Liber Monstruorum, un manuscrit anglo-saxon rédigé entre les VIII et IXème siècles. Ces nouvelles Sirènes conservent leur relation avec le milieu aquatique, leur ascendance marine et leur pouvoir de séduction au moyen du chant, mais alors elles ne sont plus des sages, offrant la possibilité de connaître les secrets du présent, du passé et du futur. Leur chant est devenu sensuel, érotique et luxurieux, de même que leur corps.

Elles personnalisent tout ce à quoi l’Église s’oppose : le plaisir des sens, la tentation diabolique et le paganisme. Dns leur condition de femme, les Sirènes acquièrent alors toutes les caractéristiques misogynes de l’époque. Il y eut même des auteurs qui utilisèrent allégoriquement l’image d’Ulysse attaché au mât de son bateau comme s’il s’agissait du Christ sur la Croix. Tous les aspects spirituels, musicaux ou illuminateurs dont jouissaient auparavant les Sirènes passèrent alors en la personne des Anges, les seuls hybrides ailés reconnus et mis en avant par l’Église chrétienne.

La Sirène, à la différence d’autres êtres de la mythologie classique, continua à occuper une place privilégiée dans la littérature et l’imaginaire collectif de l’Antiquité jusqu’au présent. Depuis le Moyen-âge, elles apparurent dans les œuvres d’auteurs tels que Jacques de Vitry, Dante, Pétrarque ou encore Calderón de la Barca. Et elles parvinrent à être les protagonistes de légendes et de contes aussi célèbres que celui de la sirène Mélusine ou les références aux Margygr du monde nordique. Fidèles à leurs origines marines et de séduction, elles ornent les figures de proue des navires, délimitent les zones inexplorées des premières cartes cosmographiques ou encore, se montrent luxurieuses depuis les chapiteaux des cathédrales les plus célèbres.

Les sirènes n’existent pas

 Des croyances anciennes les plus folles jusqu’aux explications scientifiques actuelles en passant par les problèmes liés à l’environnement.

Les sirènes existent-elles ? Non, bien sûr, mais on ne le sait avec certitude que depuis peu de temps… Il y a 300 ans, tout le monde était persuadé que des sirènes attiraient des marins dans l’eau pour les noyer, que de grands serpents de mer attaquaient les navires et que la mer était un lieu de dangers. En fait, personne n’avait exploré totalement les océans et l’homme a toujours eu peur de ce qu’il ne connaissait pas.
Aujourd’hui, nous connaissons mieux les océans et les créatures qui y vivent. Si certaines espèces de poissons vivant au fond des abysses sont parfois bizarres voire monstrueuses, nous savons que les sirènes et autres monstres marins n’existent pas. Certaines personnes rêvent même de vivre dans des maisons sous-marines 

 

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