Les français ont fréquemment l'image de la femme Geisha à l'esprit sans savoir réellement qui elle est. Pour information, une fois dans sa vie, toute femme (qu'elle soit japonaise, européenne ou d'une autre nationalité) peut devenir geisha.
La situation de la femme japonaise autrefois n'était pas enviable. En effet, l'ascension du Mont Fuji était interdite aux femmes. Le Mont Fuji étant considéré comme le domaine des Dieux, seules les âmes pures pouvaient en gravir les flancs. C'est en 1867 que cet interdit fut levé.
Souvent joyeuses lorsqu'elles se promènent en petits groupes dans la rue, elles sont en effet de nature assez joviale.
Elles ont des petites manies totalement différentes des européennes :
- par exemple, pour dire je ("watashi wa"), elles se touchent le bout du nez avec l'index ;
- lorsqu'elles mangent, elles masqueront leur bouche avec leur main pour ne pas montrer qu'elles parlent la bouche pleine ;
- lorsqu'elles rient, elles mettent leur main devant leur bouche (leur dentition est particulière avec une implantation des dents spécifique, les dents sont souvent implantées de travers et la lèvre supérieure a tendance à remonter) ;
- elles ont toujours le dos bien droit sur leur chaise et ne sont pas avachies comme les françaises ;
- en disant " itadakimasu " (bon appétit), elles baisseront la tête vers leurs mains jointes.
Au premier abord, elles semblent timides, effarouchées et candides mais après quelques gorgées de vin il n'y paraît plus.
La première impression que donnent ces jeunes filles qui viennent étudier en France est une impression de liberté. Certaines arrivent en France et ne sont pas encore majeures dans leur pays. L'âge de la majorité dans l'Archipel est 20 ans.
Ce sentiment de liberté provient certainement de la coupure avec le groupe.
Des valeurs comme la discipline, l'uniformité et l'esprit d'équipe sont restées sur le sol nippon.
Des habitudes comme le port de l'uniforme, l'entretien de l'établissement par les élèves sont oubliées.
Tous ces repères absents, créent une sorte de choc culturel qui ne les déstabilisera pas très longtemps. Elles adopteront rapidement un nouveau mode de vie.
Les mères de famille japonaises : |
La plupart arrêtent leur activité professionnelle pour se consacrer à l'éducation des enfants mais elles reprennent ultérieurement un emploi. En effet, elles ne souhaitent plus passer l'essentiel de leur vie aux tâches domestiques.
Elles ont en charge l'éducation des enfants et le budget de la famille. Elles ressentent un devoir d'assistance envers leur mari. C'est le cas de Machiko, la femme du sumô Kotonowaka. Chaque jour, Machiko fait les courses au supermarché pour préparer un repas conséquent à son mari afin qu'il engraisse en bon sumô.
Certaines se sont mariées suite à un "o-miai " : mariage arrangé par un ami, parent ou employeur. Au Japon, si l'on est pas marié à 25 ans, on est considéré comme "hors norme".
Les mères de famille d'un même quartier vivent dans une sorte de petite communauté dans laquelle tout le monde se connaît.
Mais la loi dictée par le groupe peut aller très loin. Par exemple, toute nouvelle mère de famille désireuse de se faire accepter dans le groupe, et avant la naissance de son enfant, doit se rendre chaque jour dans le jardin public pour se faire accepter des autres mères. Cette "acceptation" des autres déterminera sa vie et celle de ses enfants dans le quartier.
Il arrive qu'une chef de groupe prenne la tête de la communauté et prenne comme tête de turc une mère de famille qu'elle tolère mal dans son groupe. Citons ce fait divers dans le quartier Otowa à Tôkyô qui coûta la vie, début 2000, à une enfant de 2 ans. Une mère qui subissait depuis longtemps les brimades de la part de la mère de cette petite fille s'est vengé sur l'enfant. Au Japon, si l'on est brimé, on est obligé de continuer à être ensemble pour garder l'amitié des autres et ne pas se retrouvé exclu. Ce phénomène social de brimades est appelé "ijime".
On devient japonais au cours de sa vie mais on ne naît pas japonais. La personne est modelée et transformée en membre du groupe. L'individualisme met en porte-à-faux par rapport au restant de la société.
Que ce soit au foyer ou dans l'entreprise, les femmes ou jeunes femmes japonaises sont souvent regardées comme des citoyennes en retrait car quelque peu méprisées. Dans l'entreprise certaines occupent un emploi de " fleur de bureau " (elles servent, le thé, le café…).
Depuis quelques années les femmes japonaises réagissent et commencent à accéder à des emplois et des situations davantage " honorables ". Grâce à des associations, la situation bouge et elles comptent se faire entendre.
Le nouveau Gouverneur d'Osaka, Fusae Ota, est une femme.
Les adolescents japonais : |
Ils ressemblent de plus en plus aux adolescents d'Europe.
Mais au lycée ou au collège, la tenue est stricte :
Pour les filles : c'est la jupe bleue avec la veste assortie à boutons dorés, le chemisier blanc, les chaussures noires et les chaussettes blanches. L'hiver, les demoiselles rajouteront un manteau bleu et un foulard.
Pour les garçons : c'est la veste bleue ou noire à boutons dorés, le pantalon assorti, la chemise blanche, les chaussures noires et les chaussettes blanches.
Les compétitions scolaires et les courses aux examens rythment la vie des jeunes japonais. Les concours d'entrée permettent d'accéder aux lycées. La préparation aux concours d'entrée dans un bon collège ou lycée est un objectif primordial. Les boîtes à concours qui sont des écoles privées ou parallèles (juku et yôkibo) préparent les élèves aux examens d'entrée. Ce type d'établissement est fréquenté après les cours. Il ne faut pas échouer et se retrouver " ronin ".
Nota : le terme " ronin " a deux significations :
- la première, fait référence à un élève qui a échoué à un examen,
- la seconde, d'origine plus ancienne, évoque le samourai errant qui a perdu son maître.
Les adolescents japonais peuvent être extravagants à l'extrême dès qu'ils sortent de l'école.
Le week-end, certains adolescents se déguisent et vont dans le quartier de Harajaku. A cet endroit, on retrouve des groupes de jeunes rockers appelés " Takenokozobu " (gang des pousses de bambou) qui se trémoussent tout l'après-midi en écoutant fort de la musique.
Les piercings, les pantalons flottants, les cheveux en bataille ou teints, les habits rose bonbon pour les filles (façon Hello Kitty), sans oublier le portable sont choses courantes. L'essentiel est d'être " torendu " (tendance). Celui qui ne recevra aucun appel sur son portable sera considéré comme un laissé-pour-compte.
Les ados ont tendance à se rebeller, à préférer l'immédiat au long terme et l'individualité au groupe tout en se détachant de la culture traditionnelle.
Lorsqu'ils rentrent de l'école, ils font leurs devoirs, regardent la télévision, lisent des mangas, jouent aux jeux vidéo ou utilisent Internet. Le virtuel fait place au réel. Les adolescents japonais sont sous l'emprise des images. Les scènes d'émeutes lors de la sortie de la Play Station 2 de Sony à Tôkyô montrent l'éternel engouement pour les jeux (précédemment, 50 millions de Play Station 1 ont été vendus). Les jeux vidéos ont l'avantage d'être disponibles à tout moment (203 millions de jeux vidéo sur CD ont été achetés, ce qui représente un chiffre d'affaire de 31 milliards de francs).
" L'arubaito " (le petit boulot) après l'école est fréquent pour avoir un peu d'argent de poche.
A la maison, la communication est de plus en plus rare et la démission des parents est de plus en plus fréquente. L'absence du père explique peut-être cela.
Parfois, dans certains foyers, les parents ne maîtrisent plus leurs enfants et l'on arrive à des situations inimaginables. En début d'année : deux adolescentes ont tué leur mère à coup de pied et de poing car elle n'avait pas préparé le repas.
Peut-être penserez-vous : " ce type d'incident peut aussi se produire chez nous ! ". Alors je répondrai " Mochiron " (" bien sûr "). " Bien sûr oui " ou " bien sûr non " ? Ah, l'ambiguïté japonaise ! …
Les japonais face au mariage
La notion de groupe est très importante au japon, on s'identifie, non pas par rapport à soi même, mais par rapport au groupe auquel on appartient : entreprise, quartier et famille.
Cette notion de famille est synonyme de sécurité et de paix. La notion de mariage est par ailleurs perçue plus comme gage de sécurité que par attachement amoureux ou entente sexuelle, et que les moeurs on tendance à changer, il y a encore 13% des mariages qui sont arrangés.
Il est très mal vu de ne pas être mariée à l'age de 25 ans, 95% des personnes en age d'être marié le sont. Bien entendu, la jeunesse actuelle à tendance à rejeter ses principes, déclarant porter beaucoup plus d'importance aux sentiments amoureux et donner la priorité à la réussite professionnelle.La cérémonie du mariage est également très différente de la notre, elle ne dure que trois heures, généralement dans des grands hôtels, et coùte très cher, plusieurs millions de yens !
A cette occasion, les invités apporte une enveloppe avec de l'argent (pas de cadeaux matériels), et repartent avec des petits cadeaux que les mariés ne manqueront pas d'avoir prévu.
Pendant cette cérémonie, tous les mots évoquant la séparation sont proscrits (couper, séparer éloigner, ect..).
Il faut savoir qu'au Japon, le concubinage est très rare.Les japonaises face à la contraception
Le moyen de contraception le plus utilisé au Japon est le préservatif (80%), la pilule reste assez à la marge, et est surtout utilisée à des fins thérapeutiques. Il faut savoir que l'avortement et l'accouchement ne sont pas remboursés, et coùte respectivement 100.000 et 24.000 francs ! De quoi faire réfléchir...
Les divorces
Autrefois le divorce était tout simplement inimaginable. Aujourd'hui les taux commencent à se rapprocher de ceux des sociétés occidentales.
Les raisons des divorces sont multiples : Incompatibilité de caractère, adultère, violence conjugale, mais aussi pour des raisons qui sont propre au Japon :
Les femmes commencent à avoir une indépendance de plus en plus forte, surtout à un niveau financier.On parle du Japon comme une société sans père, le mari travaille beaucoup pour son entreprise, et doit assister à des <cite>réunions</cite> en dehors de son lieu de travail (café, restaurant, golf). Ceci à pour effet une présence de moins en moins grande au sein du foyer de celui-ci. a tel point qu'il peut même être rejeté par sa famille.
La vie quotidienne d'une femme
Les rôles sont divisés dans les foyers japonais. L'homme travaille et apporte l'argent tandis que la femme s'occupe de la gestion de cet argent, du ménage et de l'éducation des enfants.
Elle se lève avant tout le monde, prépare le petit-déjeuner, puis fait le ménage et la cuisine. Elle surveille la progression scolaire de ses enfants, et participe à des associations. La TV prend également une place importante dans l'occupation féminine.Les études pour les femmes
Bien que le niveau d'éducation des femmes augmente d'années en années, les mentalités ont du mal à changer; Les familles se posent beaucoup de question sur l'utilité de poursuivre la scolarité de leurs filles.
Elle se dirigent surtout vers des filières littéraires, sociales, d'art ménager, de santé, et occupent des emplois de secrétariat et de comptabilité. Au sortir d'études supérieures courtes (Bac+2), elles occupent des postes équivalents à des office lady, dont le principales taches consistent à préparer le thé et faire des photocopies.
16% de filles seulement dans les études longues.Les femmes au travail
Les inégalités au sein du lieu de travail sont nombreuses entre statut et rémunération, une femme perçoit un salaire inférieur de 57% à celui d'un homme pour un travail identique.
Emplois précaires, ségrégation, des lois sont existantes depuis 85 pour combattre ce phénomène, mais aucune sanction n'est prévue en cas de manquement au respect de celle-ci.De plus, il est très difficile pour elle de trouver un compromis entre vie de famille et professionnelle, les crèches sont très chères et leurs heures d'ouvertures ne coîncident pas forcément avec les horaires de travail.
Elles ont le droit de prendre des congés maternité, mais il y a beaucoup de pression de la part des employeurs pour qu'elles démissionnent.
INTRODUCTION
La plupart des malentendus entre hommes et femmes reposent sur la différence qu’instaure le langage affectif propre à chacun des sexes et que, par conséquent, une meilleure lecture de nos émotions réciproques devrait nous aider à mieux nous comprendre. Si les hommes et les femmes partagent tous deux les mêmes sentiments, s’ils sont également capables d’émotions, ils ne les expriment pas de la même façon. Connaître les modalités d’expression de chaque sexe est donc source d’une meilleure entente. Il est possible de favoriser l’entente, en conseillant mieux ceux qui estiment que les émotions constituent le socle de la communication humaine et, en particulier, de la rencontre avec l’autre sexe. L’expression des émotions favorise l’attachement affectif ou les liens sociaux et peut nous rendre plus égaux que toutes les déclarations de principe, plus ou moins factices. Puisque nous sommes sans doute destinés à être surpris toute notre vie par l’autre sexe, arrangeons-nous au mieux de la situation. Des rires aux larmes, aucune émotion n’est la propriété exclusive de l’un ou de l’autre sexe. Hommes et femmes se différencient moins par la nature de ce qu’ils éprouvent que pas le sens apparent, la signification cachée ou l’expression que prennent leurs sentiments. Les styles émotionnels sont liés à l’identité sexuée bien plus fortement que nous ne le pensions jusqu’à présent.
L'INCOMPREHENSION
Les femmes expriment plus facilement ce qu’elles éprouvent et perçoivent davantage ce que l’autre ressent. Elles ne sont donc pas plus émotives, mais elles communiquent mieux leurs émotions que les hommes. Ceux-ci, par exemple, expriment plus brutalement leurs affects ; les femmes parlent davantage de ce qu’elles ressentent. Les hommes expriment insuffisamment leurs émotions, ils les « agissent » au lieu de les dire. Face à ce qui est étranger, le risque est grand de se tromper et d’attribuer à l’autre des émotions et des sentiments qu’il n’a pas. Hommes et femmes peuvent s’aimer profondément et ne pas se comprendre émotionnellement. Comment expliquer que, après des milliers d’années de vie commune, nous soyons encore à ce point imperméables à ce que ressent l’autre sexe ? D’un sexe à l’autre, tout diffère. Les inégalités persistent au travail. L’attirance physique différencie aussi les deux sexes. Les hormones mâles et femelles qui commandent au désir sexuel seraient-elles passées pas là ?: 45% des femmes se disent attirées par les yeux de leur partenaire, 31% des hommes par la poitrine. Pourquoi un homme veut-il toujours avoir raison ? Et pourquoi se met-il si facilement en colère ? Et qu’ont donc les femmes à s’angoisser de la sorte ? Chaque sexe a sa manière de réagir aux émotions de l’autre. Les émotions positives (joie, rire, humour) se manifestent généralement de la même façon et suscitent des réactions identiques. Elles sont reconnues comme telles par les deux sexes, même s’il existe en ce domaine des complicités " sexuée ". En revanche, les émotions négatives ( colère, chagrin, culpabilité et, surtout, angoisse ) sont fréquemment source d’incompréhensions entre hommes et femmes. Les femmes se référant à un langage de rapport et d’intimité, et les hommes à un langage de statut et d’indépendance, la communication entre hommes et femmes peut alors se comparer à une communication interculturelle. C’est dire qu’elle sera exposée à des incompréhensions liées aux différents styles de conversation. Ces différences ne sont pas des différences de dialecte, mais des différences de genre. |
LES PHRASES A NE PAS DIRE
Les sociolinguistes ont analysé minutieusement les " styles " langagiers et la pragmatique de la communication entre hommes et femmes. Une femme répétera sa demande tant qu’elle n’obtiendra pas la réponse souhaitée : elle pense que son mari fera ce qu’elle souhaite pour peu qu’elle parvienne à lui faire comprendre à quel point elle le souhaite. Mais le mari, si je puis dire, ne l’entend pas de cette oreille. Un homme estime qu’une demande sans réponse équivaut à un refus alors qu’une femme pense simplement qu’elle n’a pas été entendue. Se référant à son propre système de valeurs, il ne peut donc pas interpréter correctement l’insistance de sa compagne. Il y voit à tort une manifestation d’hostilité ou l’expression indirecte d’un ordre. Ce qui immédiatement lui hérisse le poil et l’amène à quelques formulations aussi malheureuses que maladroites : " tu veux toujours avoir raison " ou enfin " il faut toujours faire ce que tu veux ". Autre trait typique et autre source de malentendus : les hommes supportent mal les problèmes en attente. Les femmes affrontent les difficultés autrement. Elles en parlent et cherchent à être comprises. Hommes et femmes conversent différemment. Dans l’expression comme dans la compréhension des émotions, l’un des deux sexes est plus direct, certains diront moins subtil, que l’autre. Les rancœurs sont parfois durables, plus durables qu’on ne l’imagine. Elles constituent une source supplémentaire de malentendus, plus pervers cette fois, parce qu’apparemment " sans raison ". Chaque sexe gagnerait à comprendre que ce que l’autre cherche n’est pas radicalement différent. Encore faut-il, pour que cette vérité soit comprise, que chacun s’ouvre à l’autre. Les intentions ou les projets peuvent être parfaitement identiques de part et d’autre mais leur expression émotionnelle totalement opposée. Les différences portent moins sur le fond que sur la forme. Mais combien la forme est importante ! Alors, que faire ? Toujours donner une phrase d’explication de plus. Consacrer une minute supplémentaire à se faire comprendre permet parfois d’éviter plusieurs heures d’affrontement. |
L'EMOTIVITE DES DEUX SEXES
On entend généralement dire que les femmes sont plus émotives mais aussi plus expressives. Incontestablement, les femmes connaissent des variations d’émotions plus fortes. Elles expriment plus intensément leurs peines mais aussi leurs joies. Et c’est le résultat le plus intéressant. D’une manière plus générale, les scientifiques ont montré que les femmes adoptaient souvent un point de vue plus positif sur leurs proches et étaient plus portées à voir en chacun le meilleur. Il est vrai aussi que les femmes expriment plus fréquemment que les hommes les sentiments négatifs qu’elles peuvent éprouver. Elles sont en particulier davantage sujettes aux émotions dites intropunitives (peur, anxiété, tristesse, culpabilité, honte). A l’inverse, les sentiments négatifs tournés vers l’extérieur, ceux où le sujet attribue à ce qui n’est pas lui, homme ou événement, la cause de son émoi, sont davantage masculins. L’appartenance à l’un ou à l’autre sexe n’explique évidemment pas tout. D’autres facteurs peuvent interférer. La peur, voire la hantise du conflit renvoient ainsi parfois au souvenir malheureux d’une vie familiale où les problèmes étaient à l’origine de fréquentes disputes et de violentes tensions. On sait aujourd’hui que la testostérone, l’hormone mâle, émousse l’expression émotionnelle et inhibe les pleurs : un homme qui pourrait pleurer bouderait sans doute moins ! Mais c’est aussi le contexte culturel qui interdit au sexe masculin cette manifestation de sensiblerie mieux acceptée d’une femme. Globalement, l’homme se défend plus que la femme, grâce notamment au " mécanisme de projection " qui lui permet de reporter sur autrui les sentiments pénibles, les désirs secrets, les pulsions, surtout agressives, qu’il éprouve. Il intellectualise également davantage, se montrant extrêmement dépendant des interprétations rationnelles qui peuvent être données des événements. Ces défenses psychiques nous sont particulièrement précieuses dans la vie quotidienne, pourtant elles peuvent parfois constituer une gêne et empêcher d’être suffisamment naturel. Combien d’hommes hésitent ainsi avant de demander conseil ou de solliciter de l’aide. Cette même réserve les amène à négliger, voire à refuser, les problèmes affectifs que connaissent leurs proches. On a souvent entendu des hommes assener un énergique mais inutile " secoue- toi" à quelqu’un qui était à bout de forces, alors qu’un simple " parle-moi " aurait déjà eu, à lui seul, un effet bénéfique, surtout prononcé par celui dont on attend prioritairement un soutien. |
1. Définissez votre projet de couple. Etablissez un projet de couple commun afin de vous assurer que vous ramez dans la même direction. |
2. Mettez y du temps. Réservez du temps et de l'énergie en priorité pour votre couple plutôt que de n'y consacrerque le temps qu'il vous reste. |
3. Réglez les problèmes. Développez une façon efficace de régler les problèmes au fur et à mesure plutôt que de les laisser s'accumuler, d'attaquer l'autre ou de vouloir avoir le dessus à tout prix. |
4. Faites place aux émotions. Exprimez vos émotions et écoutez celles de l'autre plutôt que de laisser s'accumuler la tension émotionnelle sans savoir exactement ce qui se passe. |
5. Apprenez-vous mutuellement à vous aimer. Exprimez clairement comment vous souhaitez être aimé et intéressez-vous à comment votre partenaire souhaite être aimé. |
6. Recherchez la satisfaction des deux conjoints. Visez à ce que les besoins de chacun soient satisfaits et réjouissez-vous du plaisir de l'autre. |
7. Soyez dans la même équipe. Considérez votre bagage émotionnel et vos histoires personnelles comme une partie de la réalité dont vous aurez tous deux à tenir compte plutôt que comme des armes que vous pourriez utiliser pour vous attaquer mutuellement. |
8. Soyez vous-mêmes. Développez votre propre identité, votre propre personnalité, et conservez un espace personnel suffisant plutôt que de perdre les caractéristiques qui vous ont amenés à vous choisir mutuellement. |
9. Exprimez-vous clairement et directement. Dites les bonnes choses aux bonnes personnes, avec la bonne intensité plutôt que d'endurer ce qui n'est pas endurable, ou plutôt que de déplacer les problèmes du travail à la maison. |
10. Engagez-vous l'un envers l'autre. Dirigez votre énergie sexuelle vers votre partenaire plutôt que de vous laissez aller à flirter ou à fantasmer au sujet de personnes de votre entourage. |
L'évolution préhistorique L'Homo habilis |
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L'Homo erectus C'était le premier homme à se tenir complètement droit.Certains homos erectus se sont déplacés.C'est ainsi qu'on en a retrouvés en Europe (l'homme de Tautavel), en Asie (l'homme de Pékin) et en Océanie (l'homme de Java). Ils ont évolué en hommes sages. |
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Le premier homme sage Il y a eu plusieurs sortes d'hommes sages. Le premier était l'homme de Neandertal. | |
L'homme de Cro-Magnon Son évolution |
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Le volume de son cerveau était de 16000 cm3 et il mesurait entre 1 mètre 70 et 1 mètre 80. Sa vie Il vivait dans des abris sous roche ( par exemple l'abri Pataud aux Eyzies que nous avons visité ).Les hommes préhistoriques y ont établi leurs campements successivement pendant des milliers d'années. Lorsqu'ils quittaient ces abris, ils y laissaient des ossements, des cendres du feu, des outils, des armes. On a retrouvé ces restes à différents niveaux du sol. En effet, au cours du temps, le toit des abris s'est effondré et a recouvert les traces des campements. Grâce aux outils, au pollen récupéré sur les sols, on a pu identifier la végétation qu'il y avait aux différentes époques où les hommes ont habité sous ces abris. À partir de cette végétation, on a pu deviner le climat qu'il faisait. C'est comme cela qu'on sait que le climat était froid. Il y a 10000 ans le climat s'est réchauffé et certains animaux sont partis donc les hommes les ont suivi. |
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Ils vont vivre ainsi jusqu'à ce qu'ils installent des villages
et qu'ils inventent l'agriculture et l'élevage il y a environ 5000 ans.
Puis
- vers 3000 à 2800 av. J.-C. :
les deux royaumes s'unissent et fondent la 1e et la 2e dynasties
- vers 2800 à 2160 av. J.-C. :
Ancien Empire (3e à 10e dynasties)
- vers 2160 à 1600 av. J.-C. :
Moyen Empire (11e à 17e dynasties)
- vers 1600 à 1085 av. J.-C. :
Nouvel Empire (18e à 20e dynasties)
- 1085 à IVe s av. J.-C. :
Basse Epoque (21e à 26e dynasties)
- occupation de l'Egypte par les Perses sous la 27e dynastie.
- conquête de l'Egypte par Alexandre le Grand en 332 av. J.-C.
- domination des Ptolémée en 330 av. J.-C.
- conquête de l'Egypte par les Romains en 30 a. J.-C.
A la suite d'invasions, Achéens(-2000) et Doriens(-1200) s'installent en Grèce.
Puis, ils fondent des colonies autour de la Méditerranée pour se procurer de nouvelles ressources et commercer avec les Barbares.
Développement:
Il y a 4000 ans , vers 2000 av jc , la Grèce était peuplée par des tribus préhistoriques: elles étaient peu nombreuses et dispersées , ce qui favorisa l'implantation de peuples organisés venus du nord.
Vers -2000, un peuple indo-européen venu du nord, les Achéens s'installent donc en Grèce et créent les premières cités. Ils maîtrisent le bronze.
Vers -1200 arrive un autre peuple, les Doriens. Ils font la guerre aux Achéens pour s'installer. Maîtrisant certainement le fer, les Doriens s'imposent. On s'accorde aujourd'hui à dire que les habitants du nord de la Grèce ont pour ancêtres les Achéens tandis que ceux de la presqu'île du Péloponnèse au sud auraient pour ancêtres les Doriens.
Achéens et Doriens sont les deux peuples à l'origine de la Grèce: on les appellera les Hellènes (c'est le nom qu'il se donne dans leur langue...). Le territoire des Hellènes est l'HELLADE.
A partir de 700 av Jc, les Hellènes qui ont couvert leur territoire de cités commencent à se répandre dans toute la Méditerranée pour y construire de nouvelles cités que l'on appellera des colonies. Ils peuplent d'abord toutes les îles de la mer Égée puis la côte de l'actuelle Turquie , et ainsi de suite jusqu'à la lointaine Espagne.
Les grecs fondent des colonies pour pour commercer avec d'autres peuples. Ils ne cherchent pas à envahir les territoires: ils se contentent juste d'un port. Cela explique qu'ils auront de bons rapports avec la plupart des barbares rencontrés dans leurs voyages.
En Sicile néanmoins, les grecs colonisent tout le territoire de l'île en y fondant de puissantes cités: la Sicile sera même appelée la petite Grèce!
Le Romain dans la rome antique:
La Rome antique désigne à la fois la ville de Rome et l'empire qu'elle a fondé dans l'Antiquité. L'idée de Rome antique est inséparable de celle de civilisation romaine. Le destin extraordinaire de ce regroupement de villages au VIIe siècle av. J.-C., qui parvient à dominer l'ensemble du monde méditerranéen et ouest-européen du Ier au Ve siècle a engendré de la part des contemporains des récits mythologiques exaltant la grandeur nationale. La légende de Romulus et Rémus, les récits de Tite-Live en témoignent. Mais le tableau d'une ville progressant de manière continue et par ses propres forces depuis d'humbles débuts jusqu'à la maîtrise de l'Italie, puis de l'ensemble du monde méditerranéen est un tableau tout à fait artificiel, ne correspondant absolument pas à la complexité des faits. Son histoire n'a pas été celle d'une croissance continue : aux progrès ont succédé des reculs et des replis. Mais les Romains sont parvenus à résoudre les difficultés internes nées de la conquête en transformant leurs institutions républicaines. La fondation de l'Empire par Auguste marque le début d'une période où la civilisation romaine, en partie héritée des Grecs, influence durablement les régions conquises. À partir du IIIe siècle, le monde romain subit l'assaut des Barbares venus de l'Europe du Nord et de l'Asie, et pour leur résister s'est donné une structure bureaucratique et militaire, ce qui n'a pas empêché le brillant renouveau du IVe siècle ainsi que l'établissement du christianisme comme religion d'État. Après la séparation entre l'Orient et l'Occident en 395, de nouvelles invasions mettent fin à l'empire en Occident, tandis que l'empire d'Orient se transforme et devient l'Empire byzantin, à bien des égards héritier de l'Empire romain.
L'ancien indien d'Amérique
Leur histoire aurait commencé quelques 40.000 ans avant l'arrivée de Christophe Colomb.
C'est à cette époque que venant d'Asie, ils se seraient installés en Amérique. Un pont de glace relie alors la Sibérie à l'Alaska. Tout en poursuivant des troupeaux de mammouths, des groupes de chasseurs nomades sont passés sans le savoir de l'Asie en Amérique. Au fil des millénaires, les Indiens s'installent partout du Nord au Sud.
Une deuxième vague venant de Sibérie occupent les déserts glacés de l'Arctique, il y a 3000 ans. Ce sont les Inuits. Les peuples indiens s'adaptent aux milieux naturels les plus difficiles. Des grandes plaines de l'Ouest en passant par l'immense forêt amazonienne jusqu'à la terre de feu, ils créent des civilisations extrêmement différentes.
Avant l'arrivée des Blancs, on estime que 7 à 8 millions d'indiens occupaient l'Amérique du Nord. Tous les vestiges archéologiques retrouvés ici et là, dans les vestiges, attestent de l'ancienneté de l'occupation du continent. Ici comme sur d'autres continents, on retrouve les mêmes signes de l'évolution de l'homme comme par exemple le façonnage de récipients , les peintures rupestres représentant les scènes de la vie quotidienne, l'expression par signes chez les peuples qui n' écrivaient pas ou bien encore les outils primitifs, mis à la disposition par la nature ( pierre, os , bois taillés). Et puis, au fil du temps les techniques ont évolué comme nous le montre dans certaines régions les habitats collectifs très poussés à plusieurs étapes.
Les premiers Américains du Nord, les Indiens étaient et restent encore aujourd'hui des chasseurs comme les Cree du Canada. Autrefois, le caribou, l'élan, l'ours, le castor et aussi bien sûr le bison étaient traqués pour leur chair et leur peau. Il y a aussi la pêche qui fait vivre des populations entières, sur la côte Nord- Ouest où le saumon est abondant.Au XVIe siècle, les conquistadors espagnols explorent les régions situées au nord de la Nouvelle-Espagne et les colonisent à partir du XVIIe siècle. Lors des expéditions d'exploration du sud-ouest américain appelé alors « Nouveau-Mexique », notamment lors de l’expédition de Francisco de Coronado en 1540[1], des bovinschevaux espagnols retournent aussi à la liberté : ce sont les mustangs. Lorsque les Espagnols s'installent au Nouveau-Mexique, au Texas puis en Californie, ils introduisent l'élevage d'animaux jusqu'ici inconnus des Amérindiens (moutons, bœufs, chevaux). Les missions franciscainesélevage extensif, avec l'aide des Amérindiens. s'échappent et retournent à la vie sauvage. Des espagnoles pratiquent un
Les grands propriétaires mettent les troupeaux de bovins sous la surveillance de vaqueros, des ouvriers agricoles montés sur des chevaux. Ils rassemblent les bêtes au cours du rodear et portent un costume adapté à leur activité : un sombrero pour les protéger du soleil, un bandana pour ne pas respirer la poussière, des jambières et des éperons pour monter à cheval et un lasso afin de capturer les animaux. .
Avec la fin de la domination espagnole et le départ des propriétaires des ranchos, les troupeaux se sont retrouvés à l’état sauvage : un cheptel disponible existe donc alors à l’Ouest. En 1820, lorsqu’arrivent les premiers colons, la région du Texas actuel compte près de 3,5 millions d'animaux disponibles, les longhorns, surtout situés au Sud où les pâturages sont nombreux et parfois permanents.
En 1832, le Mexique ordonne la dissolution des missions et le partage de leurs terres, qui vont plus souvent aux colons qu'aux Amérindiens. La vente de ces vastes territoires, appelés ranchos, qui étaient jusqu'alors inhabités, intéresse de nouveaux colons. Ces possessions sont surtout utilisées pour l'élevage du bétail par les rancheros, leurs dirigeants, qui sont aidés par les convertis amérindiens des missions. Une élite se forme parmi ces rancheros et prend rapidement de l'importance au sein de la province mexicaine.
Des Américains essaient une première fois de tirer profit de ces animaux, mais pour cela il faut des hommes capables de gérer le bétail : si on les appelle encore les vaqueros, le nom anglais « cow-boy », apparu sur la côte atlantique du pays à la fin du XVIIIe siècle[2], se diffuse peu à peu en Amérique du Nord. Ils commencent à mener les bêtes à destination des centres de consommation du Missouri ou de la Nouvelle-Orléans. Avec l'indépendance du Texas en 1836, les « rancheros » deviennent « ranchs » ; il faut trouver des débouchés à cette viande : on ouvre de nouvelles pistes, qui conduisent les animaux jusqu'au port de la Nouvelle-Orléans en Louisiane. Cependant, les troupeaux transmettent une maladie très grave et contagieuse, la Texas Fever (« Fièvre du Texas ») qui contamine en 1852-1853 le bétail des fermiers. Dès lors, ces derniers font tout pour s’opposer au passage des troupeaux sur leurs terres, souvent fusil à la main.
La période qui s'écoule de la défaite mexicaine à la fermeture de la Frontière marque l'apogée du mode de vie des cow-boys. Lors de la ruée vers l'or, de nombreux hommes arrivent en Californie puis dans tout l'Ouest américain. Cet afflux provoque un accroissement de la demande en viande, mais après une tentative réussie de mener les bêtes à Denver, la guerre de Sécession (1861-1865) emporte l’élevage dans la tourmente.
Alors que les cow-boys texans, puis les rancheros sont mobilisés, la terrible sècheresse de 1862-1863 décime les troupeaux livrés à eux-mêmes. Au départ, l’armée sudiste se nourrit de ce bétail, mais le blocus du Mississippi1863 coupe le dernier débouché des éleveurs qui doivent brader leurs bêtes au Mexique contre le ravitaillement. À la fin de la guerre, le Texas est ruiné, mais bien vite le troupeau se reconstitue : en 1865-1866, 5 millions de bêtes sont à nouveau disponibles. à l’automne
Au début des années 1860, l’immigration croissante et l’urbanisation des États-Unis conduisent au développement du marché de la viande bovine, surtout sur la côte Est. De plus, les habitudes alimentaires changent, et la consommation de bœuf remplace peu à peu celle de porc, considéré comme un plat de pauvres. Les médecins de l'époque encouragent la population à manger du bœuf. Enfin, il faut pouvoir nourrir les soldats et les Amérindiens de l'Ouest. Le bétail de l’Est ne suffit plus à approvisionner les grands centres où la viande pourrait trouver des débouchés, et les grands abattoirs de l’Est (Cincinnati, Chicago) ont besoin de matières premières. Or le Texas peut répondre à cette demande : seulement, l’acheminement des bêtes reste problématique. Des tentatives ont été menées dans les années 50 vers Chicago, Saint Louis et même New York, mais les résultats furent décevants. Dans le cas de l'une d’elles, vers la Californie, les animaux n’arrivèrent d’ailleurs jamais à destination.
Un marchand de bestiaux de l’Illinois du nom de Joseph Mc Coy, s’en rend compte et cherche un point d'échanges entre les éleveurs et les acheteurs que l’on puisse joindre sans trop de dangers : il choisit AbileneKansas, terminus ferroviaire de la Kansas Pacific Railroad. Il passe un contrat avec la compagnie, puis il développe alors autour de la ville toutes les infrastructures nécessaires à la vente et à l’embarquement des bêtes à bord du train qui les conduira vers l’Est : en 1867, les premiers wagons chargés de bœufs partent pour Chicago. Cependant, il reste à amener les bêtes de leur point d’origine jusqu’à cette gare, soit un parcours de près de 1000 kilomètres vers le Nord : c’est là le début de l’aventure qui a rendu célèbres les cow-boys, la grande transhumance.
Dans les cercles des arts martiaux chinois (Wushu), il y a un dicton « En pratiquant la technique sans cultiver l'énergie, on n'obtiendra rien finalement. »
Les hommes d'épées de l'ancienne Chine pratiquaient la technique des arts martiaux en cultivant aussi leur esprit. La technique de haut niveau des hommes d'épée était en relation avec leur moralité. Cela exige une maîtrise totale de ses émotions, de la bravoure et un coeur de bienveillance, très peu en sont capables.
Il y a plusieurs siècles de cela, il y avait un homme d'épée célèbre. Il s'était battu contre un ennemi pendant plus de 30 ans mais le combat se finissait toujours en match nul. Un jour son adversaire tomba de son cheval. L'homme d'épée saisit l'opportunité de sauter sur son ennemi. Il aurait pu facilement le tuer. Mais l'ennemi lui cracha au visage. Il se ressaisit immédiatement et dit à celui qu'il avait à sa merci : « Levez-vous. Nous pouvons nous battre demain ! ». L'ennemi en fut étonné ; il ne savait pas pourquoi il avait agi de cette façon. Il dit, « Je me suis cultivé pendant ces trente dernières années en m'efforçant d'atteindre l'état de combat sans colère dans le coeur. C'est comme cela que je peux gagner sans perdre. Cependant, au moment où vous m'avez craché dessus, mon esprit s'est mis en colère. Si je vous avais tué, je n'aurais plus jamais été capable de ressentir le sentiment de la victoire. Donc j'espère rectifier ma mentalité et puis recommencer demain. »
Cependant, le combat n'eut pas lieu. Son ennemi lui demanda de devenir son élève. Sa technique devint encore plus étonnante après qu'il ait pu se débarrasser de sa colère. En fait, n'est-ce pas un principe universel pour tous ? Lorsque quelqu'un entre dans une grande colère, son état d'esprit lui fera perdre la tête, ce qui inhibera sa sagesse et ses compétences. Cela l'entraîne à commettre des actes qu'il regrettera. Si une personne peut complètement éliminer la colère de son esprit, alors cette personne est vraiment remarquable.
L'Invention
de la ville moderne
1297-1580
La question d'organisation de la ville est devenue au XXIe siècle un problème crucial de société voire de civilisation, dont ce qu'il est convenu d'appeler l'insécurité urbaine ou le malaise des banlieues, ne sont que les symptômes les plus manifestes. L'idée de ce livre est qu'il ne sera pas possible de faire face à ce problème sans le prendre à la racine – c'est-à-dire au moment où se mettent en place les éléments dont l'organisation apparaît aujourd'hui en crise : à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance, période qui voit naître la ville moderne. Car même pour les villes dont la fondation remonte à l'Antiquité, cette période est celle d'un nouveau commencement, après une Basse Antiquité et un Haut Moyen Âge marqués par une régression massive du phénomène urbain en Europe. La ville moderne dont le Moyen Âge finissant et la Renaissance posent les bases ne surgit pas isolément : son apparition est contemporaine d'une révolution esthétique majeure, qui voit l'art se détourner d'un surnaturel au service duquel il s'était mis bon gré mal gré depuis le triomphe du Christianisme pour se préoccuper « à nouveau » de ce que la Renaissance va appeler « la Nature ». L'invention de la perspective géométrique, dans laquelle la Renaissance a voulu reconnaître l'instrument du « retour » des arts visuels à la « nature », est attribuée, dès cette époque, au Florentin Brunelleschi, qui en aurait donné la première démonstration aux alentours de 1415, dans deux tableaux de petite taille communément appelés tavolette. Or Brunelleschi est un architecte qui n'a jamais peint que ces deux tavolette représentant deux paysages urbains de Florence : le baptistère San Giovanni et la Piazza della Signoria, qui constituaient les deux pôles, l'un religieux, l'autre politique, de la cité du lys.
Le destin de la ville et celui des arts visuels se trouvent donc liés dès l'origine et c'est cette connexion que ce livre interroge, pour l'essentiel dans l'aire italienne et à la Renaissance.
L'image, la ville, l'image de la ville, et avec elles, l'homme et le statut qu'il s'est construit face au monde ouvrent des questions sur notre temps. Si la Renaissance a œuvré à la mise en accord de l'espace physique et de l'espace symbolique, pour l'homme européen, la révolution télématique contemporaine peut paraître sonner le glas de cet accord. La crise contemporaine de la ville n'en serait alors que le symptôme le plus manifeste et le plus gros de menace pour ce que l'homme occidental avait depuis la Renaissance appris à penser comme son destin.
LES DIFFERENTS TYPES DE BIJOUX EN INDE
Le Nose pin : La plupart des femmes indiennes ont le nez percé symbole de pureté et de mariage à la base, il est également porté par les femmes célibataires, de nos jours.
Il existe également le Nose ring (un anneau mais il est moins connu et moins porté), souvent avec le Nose ring vous verrez souvent une chaîne qui va jusqu’aux cheveux, cette chaîne s’appelle le nath.
Le collier
Les colliers sont très populaires dans la mode indienne, les femmes de tout âge portent des colliers. Les colliers sont fait de divers matériaux, de perles en verres, d’argent, d’or ou de diamant.
Comment parler du collier sans parler du précieux collier le Mangalsutra, il est seulement porté par les femmes mariées il remplace la bague occidentale de la mariée. Avec des perles noires le symbolisant, la mariée le porte lors de son mariage et le garde jusqu’à la mort de son mari.
Cette coutume n’est pas forcément perpétuée à l’heure d’aujourd’hui.
Un diamant, un rubis, une émeraude, un corail, une perle, un saphir, un grenat, une topaze et un œil de chat, 9 pierres précieuses pour un seul pendentif appelé : Le Navaratna
La combinaison de ces pierres a pour vertus de protéger la personne qui la porte. C’est le bijou idéal pour toutes les femmes. De plus, il est confectionné en fonction du signe astrologique de la femme.
Churiyans
Porté sur le poignet, les bracelets “churiyans”, sont mis par les femmes pour la protection de leurs maris.
Comme tout les bijoux ces bracelets sont aujourd’hui portés par les femmes de tout âges et partout en Inde, ils sont fait d’argent, de verre, de bois, de plastique, et bien d’autres matériaux.
Les anneaux
- En Inde, les oreilles d'une fille sont habituellement percées avant son premier anniversaire. C’est ainsi que les boucles d’oreilles sont très populaires en Inde et c’est rare de ne pas voir une fille sans boucle d’oreilles. Vous avez plusieurs types de boucles d’oreilles comme par exemple le chandelier, boucle d’oreille universelle, …
- D’autres bijoux accompagnent les femmes en Inde en effet la bague universelle est portée par toutes les femmes, mariée ou non.
- Les anneaux d’orteil sont également très connu en Inde, mais bien sûr ils sont en argent puisque l’or est un métal « pur » et ne se porte pas au pied. Mais il y a eu des exceptions dans l’histoire puisque les femmes des familles royales avaient le privilège de porter des anneaux d’orteil en or.
D’autres accessoires
- Les chaînes de chevilles sont très portées en Inde, un signe de féminité authentique, portée par les femmes mariées la plupart du temps. Les chaînes de chevilles sont devenus un phénomène de mode.
- Le mangatika ou le tikli est porté sur le front, une chaîne est accrochée aux cheveux et suit la raie des cheveux en finissant souvent par un pendentif. Traditionnellement ce bijou est porté comme symbole de mariage, mais comme les autres bijoux il est aussi utilisé comme un bijou tendance.
- Le Kajal ou Eyeliner est appliqué aux yeux du nourrisson à partir de 6 jours, à cela on ajoute un point noir sur le front pour marquer la beauté de l’enfant, par la même occasion il protège le nourrisson du mal. Les femmes en Inde utilisent le Kajal ou le Eyeliner pour renforcer leur regard.
Sindoor
C'est le vermillon rouge qu’ont les femmes mariées ont dans la raie des cheveux, en général c’est leur mari qui leur applique.
Les origines du sindoor date du temps des Aryens, à cette époque les maris appliquaient leur sang sur le front de leur femme en signe de mariage.
De nos jours le sindoor n’est pas toujours appliqué c’est un choix de la femme.
Le Bindi
A la base le bindi est le symbole d’une femme mariée, aujourd’hui il est devenu un accessoire de mode, de différentes couleurs, de différentes formes, de différentes tailles :
Comme vous avez pu le remarquer tous les bijoux sont généralement conçus pour le mariage. Le mariage est la cérémonie la plus importante en Inde et une femme mariée est ornée de maints bijoux. (bientôt sur IndianStylz un article sur les mariages indiens)
De nos jours ces bijoux sont aussi portés par les femmes célibataires, ce qui renforce peut-être leur séduction… alors messieurs à vous d’en juger !
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