reverie-romantique

poemes nouvelles de ma création , amour et tendresse

posté le 12-10-2008 à 21:29:27

Lle symbole de l'aigle

       


                                   
                           

            
                                                    



         


               
                       


 

  


Le symbolisme de l'aigle


 

Puissance et orgueil

Attribut de la République romaine, l'aigle est resté, d'un point de vue symbolique, «l'image parfaite de la souveraineté» et l'oiseau emblématique par excellence des empires de l'époque moderne, adopté par Napoléon et Hitler, comme auparavant par l'empereur allemand Othon IV.
L'aigle apparaît également dans les armoiries des rois de Pologne, des ducs de Bavière ou de Silésie. Enfin, le pygargue à tête blanche est l'emblème des États-Unis.
Symbole du courage et de la puisance, l'aigle à la vue perçante peut, seul de tous les oiseaux, «regarder fixement la lumière d'Apollon» (Aristote).
Insigne guerrier de Zeus ou de Jupiter, l'aigle a surtout été associé aux victoires militaires, l'Antiquité nous en fournit de nombreux exemples : lors de la bataille d'Arbèles (Irak), le devin d'Alexandre le Grand l'encouragea avec le vol de l'oiseau : sa victoire sur Darius fut éclatante et lui permit de se proclamer roi d'Asie.
Un aigle se posa joyeusement sur la statue de Domitien le jour même de sa victoire sur Antoine.

L'aigle est considéré comme un substitut du soleil aussi bien dans la mythologie asiatique et nord-asiatique que dans les mythologies amérindiennes du nord et du sud (en particulier chez les Indiens des prairies et chez les Aztèques).

De même, au Japon, le Kami dont le messager et la monture est un aigle dénommé aigle du soleil.

Dans la représentation de l'univers des Indiens Zuni, l'aigle est placé avec le soleil au cinquième point cardinal (qui est le zénith), c'est-à-dire sur l'axe du monde.

Doté de cette extraordinaire force solaire et ouranienne, l'aigle est tout naturellement devenu un oiseau tutélaire, initiateur et psychopompe. Tel était le cas chez les anciens peuples indo-européens; et un peu partout dans le monde, l'âme du chaman est portée par l'aigle (mort ou vol extatique). Le chamanisme, de l'Orient à l'Occident, a conservé cette symbolique que l'on retrouve aussi bien en Sibérie qu'en Amérique du Nord.

Chez les Indiens Pavitso nord-américains, un bâton orné d'une plume d'aigle procurée par un chaman est déposée sur la tête d'un malade et le mal se trouve emporté, exactement comme le chaman l'est par l'aigle dans ses vols magiques.

En Occident, l'aigle est très souvent comparé au Phénix, et on lui attribue le pouvoir de rajeunir. On raconte ainsi que, pour retrouver toute sa vigueur, il se plonge dans l'eau après s'être longtemps exposé au soleil. Dans de nombreuses traditions, un aigle tenant un serpent dans son bec représente la victoire du Bien sur le Mal.

L'aigle est donc non seulement psychopompe, il est aussi initiateur et régénérant, portant en lui aussi bien le pouvoir de la vie que celui de la mort, Ainsi, la grande aigle qui sauve le héros Uishtük du monde d'en bas est initiatrice et psychopompe. Elle seule peut voler d'un monde à l'autre.

Une menace
Comme tout symbole, l'aigle possède aussi sa face cachée, sombre, nocturne, maléfique ou gauche. L' exagération de la qualité, son excès, en fait un défaut.
La valeur positive devient alors négative, la puissance se pervertit. Le roi se fait tyran.

Si l'aigle est, comme le lion, un animal royal incarnant les pensées élevées (et le plus souvent avec une signification positive), il est aussi symbole d'une insatiable volonté de puissance inflexible et dévorante

Roi des oiseaux, il accompagne ou il représente les plus grands dieux et les plus grands héros. Il est l'attribut de Zeus, l'emblème impérial de César et Napoléon. L'aigle est aussi le symbole primitif et collectif du père et de toutes les figures de la paternité. Symbole aussi des états spirituels supérieurs, de contemplation. Il possède un pouvoir de rajeunissement. Sa vue perçante en fait un clair-voyant

L'aigle est l'un des emblèmes de l'orgueil.

Dans l'antiquité méditerranéenne, on interprète le vol des aigles pour percevoir les volontés divines

Oiseau solaire, l'aigle est le substitut du soleil dans la mythologie asiatique et amérindiennes

Pour les grecs, les aigles partis de l'extrèmité du monde suivent la trajectoire du soleil qui coïncide avec l'axe du monde

Chez les aztèques, le coeur des guerriers sacrifiés sert d'aliment à l'aigle solaire. On les appelle les gens de l'aigle. Les hommes sacrifiés à l'aigle solaire nourrissent le soleil et l'accompagnent dans sa course

L'aigle fixant le soleil, c'est le symbole de la perception directe de la lumière intellective

L'aigle symbolise Jean

L'aigle est le symbole particulier de l'évangéliste Jean. Cela vient d'un texte du prophète Ézéchiel qui décrit sa vision : Je discernai quelque chose qui ressemblait à quatre animaux dont voici l'aspect : ils avaient une forme humaine. Ils avaient chacun quatre faces et chacun quatre ailes. . . Quant à la forme de leurs faces, ils avaient une face d'homme, et tous les quatre avaient une face de lion à droite, et tous les quatre avaient une face de taureau à de gauche, et tous les quatre avaient une face d'aigle (Ézéchiel 1, 5-6.10). La tradition a vu dans ces animaux les symboles des évangélistes. Cependant dans l'impossibilité où elle était de déterminer la représentation exacte de ces êtres, elle s'en est tenue à l'attribution de l'homme à Matthieu, du lion à Marc, du taureau à Luc et de l'aigle à Jean.

Symbole de vie nouvelle

     Les anciens croyaient que l'aigle, différent en cela des autres oiseaux, renouvelait périodiquement son plumage et sa jeunesse : pour cela il volait directement vers le soleil et ensuite il plongeait dans l'eau. Un psaume y fait allusion : Comme l'aigle se renouvelle ta jeunesse (Psaume 103,5).

     Le symbole de l'aigle convient d'une manière particulièrement juste à Jean puisqu'il s'est élevé très haut dans la contemplation de la nature divine du Verbe de Dieu. De plus, l'aigle est souvent interprété comme le symbole de la Résurrection, et Jean est un témoin privilégié du grand événement pascal.

Symbole du Christ et du disciple

     L'aigle est le symbole du disciple bien-aimé, mais c'est aussi le symbole du Christ. On le disait capable s'élever jusqu'où on ne le voit plus. On disait aussi qu il avait la capacité de fixer le soleil en plein midi. On voit le rapprochement avec le Christ-Dieu qui voit le Père face à face

     En outre, tous les disciples du Christ peuvent être identifiés aux aigles. Ils partagent la force morale de l'aigle. Le livre d'Isaïe disait : Ceux qui espèrent dans le Seigneur renouvellent leur force, ils déploient leurs ailes comme des aigles, ils courent sans s'épuiser, ils marchent sans se fatiguer (Isaïe 40, 31). Dans le Baptême, plongés dans l'eau, ils ont puisé foi, courage et contemplation. On disait que l'aigle, si grande fût sa faim, laissait toujours une moitié de ses proies aux autres oiseaux. C'est l'exemple de la générosité ou de la charité qui anime le vrai disciple du Christ.

 L'aigle de Napoleon

 Napoléon ier à son avènement au trône adopta l'Aigle pour ses
armoiries et pour les enseignes des armées françaises. L'Aigle des Perses était d'or, celle des Romains d'or ou d'argent. Guillaume iii, roi d'Angleterre, avait adopté, pour symbole : un Aigle qui regarde fixement le soleil, avec ce mot : Profero

Composante principale du nouveau blason, l'oiseau de Jupiter, emblème de la Rome impériale, est associé depuis la plus haute antiquité aux victoires militaires. Le décret du 10 juillet 1804 stipule que les armes de l'Empereur sont : " d'azur à l'aigle à l'antique d'or, empiétant un foudre du même ". Cette aigle, très différente des motifs de l'héraldique traditionnelle, s'inspire aussi de l'aigle carolingienne. Dès le lendemain du sacre, Napoléon fait placer le symbole au sommet de la hampe de tous les drapeaux des armées napoléoniennes

L'Aigle est représentée le bec ouvert et les ailes étendues. Celle qui a deux têtes est dite éployée  (1) ou Aigle de l'Empire. On dit de l'Aigle, languée de sa langue ; membrée de ses jambes ; armée de ses griffes, lorsqu'elles sont d'un émail différent de celui du corps. Elle est le symbole de l'empire, de la majesté et de la victoire.

Il a plusieurs convenances physiques et morales avec le lion : la force et par conséquent l'empire sur les autres oiseaux, comme le lion sur les quadrupèdes ; la magnanimité : ils dédaignent également les petits animaux et méprisent leurs insultes ; la tempérance : l'Aigle ne mange presque jamais son gibier en entier. Il est encore solitaire comme le lion habitant d'un désert dont il défend l'entrée et l'usage de la chasse à tous les autres oiseaux. Il a de plus les yeux étincelants, les ongles acérés et le cri effrayant. C'est de tous les oiseaux celui qui s'élève le plus haut en Europe. C'est pour cette raison que les anciens ont appelé l'Aigle l'Oiseau Céleste et qu'ils le regardaient dans les augures, comme le messager de Jupiter.

Parmi les monnaies de la collection donnée par le duc de Luynes au Cabinet des Médailles de Paris, on remarque une médaille d'Elis (ville grecque), portant au revers l'Aigle de Jupiter, accompagné du foudre et de la couronne d'olivier destinée à rappeler les jeux célèbres d'Olympie en l'honneur de Jupiter.

Ce seraient des princes flamands qui en auraient emprunté l'usage, pendant la dernière croisade, aux monnaies ou aux étendards des Turcomans, alors maîtres de l'Asie Mineure. Ceux-ci l'avaient adoptée comme symbole de toute puissance, peut-être en souvenir du Hamca, oiseau fabuleux des traditions musulmanes, qui enlève le buffle et l'éléphant comme le milan enlève la souris. « Ainsi, fait observer M. Perrot, dans son livre : L'Art dans l'Antiquité, se serait transporté dans notre Europe moderne un symbole appartenant primitivement à un culte asiatique de la plus haute antiquité ; et, par un jeu singulier de la fortune, la race turque s'est vue, à Belgrade et à Lépante, interdire l'entrée de l'Occident par cet Aigle qui l'avait gardée triomphalement sur les rives de l'Euphrate et du Bosphore. »

Peut-être les Turcomans avaient-ils eux-mêmes emprunté ce symbole aux sculptures taillées par leurs mystérieux devanciers sur les rochers d'Euiuk et de Jasili-Kaia. Mais il est également possible qu'ils l'aient reçu par l'intermédiaire des Perses. On rencontre, en effet, dans la collection de M. de Gobineau, une intaille qu'il fait remonter à l'époque des Arsacides, et où l'on trouve gravé le type traditionnel de l'Aigle à deux têtes, tenant, comme à Euiuk, un lièvre dans chaque serre. Dans cette intaille, l'Aigle a le vol abaissé, tandis que dans le bas-relief de l'Asie Mineure, l'Aigle bicéphale a les ailes éployées.

Les Grecs qui adoptèrent l'image de l'Aigle tenant un serpent entre les serres comme symbole de victoire, remplacèrent quelquefois le serpent par un lièvre, ce qui rentrait dans les données bettéennes. L'Inde, par contre, semble avoir accepté sans hésitation le type bicéphale que lui transmit probablement la Perse. On y trouve l'Aigle à deux têtes sur d'anciennes monnaies où il tient un éléphant, au lieu d'un lièvre, non plus seulement dans chaque serre, mais aussi dans chaque bec. Moor y voyait une représentation du Garouda, l'Aigle solaire, monture de Vishnou ; en tout cas, on se rapproche singulièrement ici du Hamca des Turcs ; peut-être même ceux-ci ont-ils emprunté leur légende sur l'oiseau fabuleux à quelque représentation de ce genre, où le rôle du lièvre était tenu par un éléphant ou un buffle.

L'Aigle à deux têtes apparaît en 1217 sur les monnaies turcomanes de la Palestine. En 1228 a lieu l'expédition de Frédéric ii. Or, on retrouve le symbole sur des monnaies d'Othon, comte de Gueldre, comte de Looz, et de Robert de Thourotte, évêque de Liège, à partir du second tiers du xiiie siècle.

AIGLE. En langage
héraldique, est du genre féminin. Sous sa forme naturelle, l'Aigle est assez rare en armoiries ; on la nomme aigle de profil, de ce qu'on la met toujours de profil. L'Aigle héraldique, celle qui s'appelle aigle tout court, est représentée le corps érigé, les ailes ouvertes et étendues des deux côtés, la tête de profil, les pattes écartées, la queue descendante verticalement et ornée de plumes ondoyantes. Lorsqu'elle a deux têtes, elle reçoit le nom d'Aigle éployée (1). Il est absolument indifférent si le bout des ailes d'une Aigle soit tourné vers le chef ou vers la pointe de l'écu, ce qui dépendait du goût régnant à telle ou telle époque et des habitudes des peintres ou sculpteurs d'autrefois. Aux temps chevaleresques, l'Aigle avait toujours les ailes abaissées ; aujourd'hui elle les porte levées et dirigées vers le chef de l'écu.

AIGLE. De tous les oiseaux, le plus commun dans les armoiries est l'Aigle. Sa réputation de force et de courage dut le faire prendre par des guerriers pour symbole et emblème, et, parmi les quarante premiers connétables de France, vingt-deux ont une Aigle seule ou en nombre dans leurs armoiries.

d'après le Dictionnaire héraldique
Charles de Grandmaison — Paris, 1861


  <!-- #EndLibraryItem -->

 

L'Aigle est le symbole de la royauté, de la grandeur, de la clémence, de la magnanimité et de la reconnaissance, et, selon la fable, l'attribut de Jupiter.

Aigle (L') a toujours été regardé comme le roi des oiseaux, c'est pour cette raison qu'il était particulièrement consacré à Jupiter le roi des dieux, qui est toujours représenté porté sur un Aigle, ou l'ayant à ses côtés. Voyez Jupiter. Voyez aussi Monarchie.

Sur les médailles romaines, cet oiseau est le symbole des légions et le type ordinaire de l'Empire. Lorsqu'il se trouve avec ce mot Consecratio, il marque la Consécration des Empereurs, comme le paon défigne celle des princesses. Cependant l'Aigle a servi quelquefois à désigner l'apothéose des princesses. Voyez Apothéose.

On donne à l'air un Aigle pour attribut, parce que c'est de tous les oiseaux celui qui s'élève le plus haut. Voyez Air.

Cet oiseau peut être aussi considéré comme un emblème du génie, à cause de la perspicacité de sa vue et l'élévation de son vol. Un Aigle qui regarde fixement le soleil est un emblème de l'astrologie. Voyez Astrologie.

L'évangéliste S. Jean a un Aigle pour symbole. Voyez Évangélistes.

L'Aigle a servi de corps à plusieurs devises. Celle de Guillaume ii, roi d'Angleterre était un Aigle regardant le soleil avec ce mot Profero. D'autres pour exprimer un grand ourage ont pris pour corps de leur devise un Aigle au milieu d'un ciel orageux, et pour âme nil fulmina terrent. Des Aiglons qui fuivent leur père volant vers le ciel, et qui regardent le soleil fixement comme lui, avec ces paroles, non inferiora secutus, ou celles-ci, auspiciis animisque patris, peuvent être données à des enfants qui marchent sur les traces de leur père


       





























































































































































































































































































 

 


 
 
posté le 12-10-2008 à 21:37:40

Les papillons

     
                                                    


                                     


          

     

    

                     
         

      


                             
                          
             

 
                                                 

                   


                                                                                                                      

                                                    


                                                                                                
                  
                     


                  


                

                                                                                           

        

                                             
             
                      

                 

                 







Le papillon est un animal presque mythique, d'abord chenille, après la chrysalide il se transforme en être volant. Dans cette transformation il y a quelque chose de magique, de merveilleux. On a vu dans la chrysalide l'image de la mort et de la résurrection. Dans le cocon, véritable tombeau, la chenille meurt pour ressusciter, le ver, la chenille est ignoble, il représente le corps, la vie terrestre. Le papillon est merveilleux, il est beau, il représente la vie Céleste, celle de l'âme détachée du corps. Le corps mortel est de boue, de terre, le corps céleste est de feu et d'air, le papillon représente ce corps de gloire qui a vaincu la mort. Que reste-t-il de cette symbolique dans le poème de Ponge ? Le papillon semble être né de la terre, appelé, suscité par le sucre des fleurs, mais il a été chenille il porte encore la guenille de son ancien corps dont il lui reste le souvenir. Enfin, devenu aérien, il se confond avec son nouvel élément, le vent et l'air.

Le papillon n'est pas recensé dans les dictionnaires de mythologie égyptienne alors que, dans la mythologie grecque, le papillon est symbole d'immortalité.
" Le papillon, c'est l'âme humaine comme le souligne l'étymologie: "psyché" en grec désigne à la fois l'âme et le papillon."


le papillon dans l'Egypte ancienne

Nous avons cependant trouvé une référence qui prouve que le papillon devait tout de même revêtir un symbole particulier dans l'Egypte ancienne:
"[...] Si en effet le papillon diurne représente l'âme en ses pérégrinations vers le Paradis, le papillon nocturne symbolise l'âme de celui qui a péri de mort violente. Il erre à l'endroit où la mort a saisi son corps humain. Ainsi tous les papillons nocturnes, les sphynx et les bombyx, les phanèles et les noctuelles, participent du monde infernal. Dans son livre sur La Vie des papillons, F. Schnack raconte les tribulations mythologiques du Sphynx Tête-de-Mort. Il se nomme officiellement Acharontia, tirant ce nom du fleuve des Enfers où il est né. [...] Dans un sarcophage égyptien conservé à Turin, un pharaon des premières dynasties repose, un papillon Tête-de-Mort, noir et or, les ailes étendues sur la poitrine du mort."


le papillon che les amérindiens

Le papillon est le symbole de la métamorphose, du changement. Il nous enseigne qu'il faut laisser nos désirs se réaliser, de changer nos vies, de créer de nouvelles situations pour améliorer notre quotidien. Il y a 4 étapes à
faire pour devenir un papillon ; la 1 ère est l'œuf, la naissance de l'idée, ensuite, l'état de larve qui est de savoir si on réalise son projet. Ensuite, il y a le cocon où il faut amener ce projet à soi, le relier à notre personne. Et vient l'éclosion, la naissance du projet tant couvé.Ces étapes se répètent tout au long de notre vie, car des idées, des projets nous en avons plusieurs dans une seule vie.La force du papillon nous aide à mettre de l'ordre dans nos pensées, d'avancer consciemment

SYMBOLE FENG SHUI AMOUR : LE PAPILLON
   
 

 c'est un joli porte-bonheur feng shui , est le symbole de l'amour.
Le papillon est le symbole feng shui d’un amour jeune et dynamique ainsi que d’une vie relationnelle heureuse. Il porte chance en amour et influe de manière positive la vie de couple.

Pour les jeunes gens, le papillon virevoltant crée un feng shui favorable à une vie amoureuse active mais pas forcément dans un esprit d’engagements durables.
Le papillon symbolisant dans ce cas le jeune homme, ou la jeune femme, aimant flirter mais qui n’est pas encore prêt à s’engager.

Couleur du cordon feng shui en forme de papillon, symbole de l'amour : bleu.
Dimensions du pendentif porte-bonheur, "le papillon", symbole feng shui de l'amour : 15 centimètres.

Dans toutes les langues, le mot papillon n'a pas d'étymologie facile. L'équivalent français papillon ne ressemble à aucun autre mot, certainement pas un 'petit Pape', et pourtant le Pape est un symbole de réalité, puisqu'il est le centre du dogme catholique. En anglais, butterfly signifie 'mouche à beurre', mais les papillons ne sont pas des mouches à beurre, pas même le bread-and-butterfly de Lewis Carroll qui est une mouche-à-tartine-de-pain-beurré dans Alice à travers le miroir. Que papillon n'ait d'étymologie facile dans aucune langue est dû à ce qu'il est un animal magique depuis des temps ancestraux : il a pour cette raison reçu un nom magique.
On pense qu'aux temps où l'humanité pratiquait beaucoup le chamanisme, le papillon était vu comme une sorte d'animal impossible : son vol est compliqué et semble mobiliser beaucoup d'énergie, alors qu'il n'est pratiquement rien, juste deux ailes fines comme deux petites feuilles et il se nourrit quasiment de rien.

En Grec, le terme de psyché désigne tout à la fois l'âme humaine et le papillon. Selon la mythologie, Prométhée façonna le corps humain avec de l'argile. Athéna y insuffla un papillon pour l'animer. La métamorphose de la chenille en papillon est un symbole qui est repris dans toutes les traditions spirituelles de l'humanité.

Il est le symbole de la métamorphose et de la transformation vers ce qu'il y a de plus élevé. Il nous enseigne à transformer consciemment nos vies, à créer de nouvelles conditions dans la réalité et à laisser les désirs se réaliser. Toute nouvelle idée et chaque pas en faveur de l'épanouissement se reflètent dans le devenir du papillon : l'état d'oeuf correspond à la naissance ; la larve renvoie au moment ou il est temps de décider si une idée doit être réalisée ; dans le cocon il faut aller en soi pour relier l'idée avec sa propre personne ; et son éclosion correspond à la naissance d'une nouvelle réalité. On peut ensuite partager la joie avec les autres pour apprécier la nouvelle situation que l'on a fait éclore. Ces étapes sont les mêmes que pour le développement d'une personne, mais elles se répètent aussi indéfiniment dans la vie. La force du papillon nous enseigne donc à mettre de l'ordre dans nos pensées et à faire sciemment le pas suivant. Le symbolisme du papillon est celui de l'âme débarrassée de son enveloppe charnelle.

Il est la légèreté et l'inconstance. Au Japon c'est un emblème de la femme. Deux papillons représentent le symbole du bonheur conjugal. Il intéresse pour ses métamorphoses : la chrysalide contient les possibilités de l'être. Il est aussi symbole de résurrection. En Chine et au Vietnam, il sert à exprimer un voeu de longévité. Parfois associé au chrysanthème, il signifie l'automne. On retrouve en Irlande la métamorphose du ver en papillon ou en mouche. Chez les Aztèques il est le symbole de l'âme ou du souffle vital. Du fait de sa couleur et de ses battements d'ailes, on l'associe aussi à la flamme. L'homme suit le cycle du papillon. En psychanalyse, il est symbole de renaissance. Dans l'antiquité romaine, l'âme quittant le corps prenait la forme d'un papillon ; Psyché est représentée sous forme d'une petite fille ailée, semblable à un papillon.

Les Aztèques voyaient dans le papillon la représentation de l'âme, tout comme les Romains de l'Antiquité, pour lesquels il représentait l'âme humaine, capable de s'élever car débarrassée de son enveloppe entravante, le corps. Ainsi est représentée Psychée dans la mythologie romaine. Au Japon, le papillon représente l'espoir et la possibilité pour l'être humain de s'élever Ce charmant insecte signifie également l'immortalité et le renouveau pour les Chinois. Et la psychanalyse, elle, situe le papillon vu en rêve dans un contexte de transformation et dans la possibilité pour la femme et l'homme de se construire de nouvelles conditions de vie, toute personnelles.


L'origine du papillon

A l’origine, les animaux vivaient dans l’eau, seul deux groupes ont réussi à s’en extraire : les vertébrés et les arthropodes. Les premiers insectes ailés apparurent, il y a un peu moins de 300 millions d’années. Durant l’ère primaire,  ces insectes se sont diversifiés et ont atteint des tailles énormes (la libellule géante Meganeura sp., trouvée fossilisée dans l’Allier mesure 1m).

         Les lépidoptères issus des mécoptères (ou panorpes) en même temps que les diptères, siphonaptères et trichoptères, ont évolué séparément. Les premiers mécoptères connus datent du Carbonifère supérieur (-260 millions d’années). Un lépidoptèroïde fossile, Eoses triassica, de l’époque du Trias (-175 millions d’années), découvert en Australie, semble être le chaînon entre les mécoptères et les lépidoptères. Ce papillon primitif fait penser aux homoneurs actuels, surtout les hépialidés, lesquels forment une famille primitive, très répandue en Australie.

         L’ère Tertiaire (-60millions d’années) est une époque où sont apparues de nombreuses espèces de lépidoptères même si seul un petit nombre a put être classé dans les familles actuelles.

         Toutefois, on sollicite l’existence de lépidoptères dès l’ère secondaire ; il semble que cette hypothèse soit confirmée par des éléments de la biogéographie. Paradoxalement, le berceau des papillons ne semble pas coïncider avec les actuelles régions tropicales, où on en trouve le plus : en effet, les lépidoptères pourraient venir des régions froides. Le manque relatif de découvertes paléontologique s’explique par l’apparition probable des lépidoptères dans de lointaines régions isolées de Chine et de Sibérie, et ce tout au long du secondaire. Les papillons se sont répartis dans le monde au début du Crétacé moyen. Leur évolution est ensuite allée de pair avec celle des plantes à fleurs.


La métamorphose 

De la naissance à la mort, de nombreux insectes (papillons…) vivent sous quatre formes différentes :          

          - œuf,

                             - chenille,

                             - chrysalide,

- insecte parfait.

L’œuf est le premier stade de la vie chez tous les insectes. Ils peuvent être pondus seul ou en petits groupes. De nombreux papillons, les espèces nocturnes surtout, pondent des centaines d’œufs parmi les petits cailloux, dans le terreau, ou bien dans des trous et des fissures du sol.

Les œufs minuscules mais visibles à l’œil nu des lépidoptères ont une enveloppe dure, moins résistante à un endroit pour favoriser la sortie de la larve. En observant les œufs, on peut déjà déterminer quelle sera l’espèce de papillon car tous sont différents par leurs formes, couleurs et sculptures. La durée de ce stade est d’environ 2 à 3 semaines mais peut durer tous l’hiver pour certaines espèces.

Semblable à un ver, sans ailes, sans yeux à facette, la larve ou chenille est une dévoreuse insatiable. Son thorax est muni de six pattes, et l’abdomen comprend un certain nombre variable d’appendices ou fausse pattes.

Elle grandit très vite et, au bout de 2 à 17 mues successives, s’occupe de rechercher un nid ; elle s’arrête de manger et n’effectue plus aucun mouvement. Les glandes salivaires commencent à fonctionner, sécrétant de longs fils de soie que la larve enroule autour de son corps et qui se solidifient au contact des l’air. La chenille est devenue nymphe.

La nymphe est enveloppée d’un tégument protecteur, brunâtre ou grisâtre, parfois vert, qui laisse deviner sa forme. Dans ce cocon, elle dort à l’abri de tout ennemi, mais ces cellules travaillent sans arrêt et, au bout de quelques jours, un insecte parfait sera formé

L’état de chrysalide peut durer une à deux semaines, ou bien se prolonger tout l’hiver et, exceptionnellement, pendant quatre ans.

A la fin du repos, la chrysalide s’est changée en papillon ;  elle rompt l’enveloppe avec des efforts qui semblent pénibles ; plusieurs heures sont nécessaires avant que l’animal apparaissent à l’air libre, encore humide et mou ses ailes sont toutes fripées.

Dans peu de temps le papillon aura atteint sa taille et son aspect définitifs. L’insecte parfait a quatre ailes, trois paires de pattes, deux grands yeux à facettes et deux antennes. L’appareil buccal, du type suceur, est muni d’une trompe enroulée en spirale, qu’il déploie pour aspirer le nectar des fleurs.

Il va, durant ces quelques heures ou quelques jours de vie (suivant les espèces), pondre des œufs sans arrêt.







































































 





















 










 


 
 
posté le 12-10-2008 à 21:45:36

le monde des félins

       

                                                              



           
                      



       


             



                          
                     
              

 



                               



                      
             

                            
                           
                  



               
                   
                     
                            


                               


 Le lynx

Le lynx est un petit félin de la taille d'un chevreuil, à la robe tachetée allant du beige au brun et possédant des pinceaux de poils caractéristiques au bout de ses oreilles. Il vit surtout dans les endroits montagneux et rocailleux, qui lui procurent les refuges nécessaires à sa tranquilité. Comme la plupart des félins, c'est un solitaire. Patte de velours, yeux perçants, longues moustaches, tel est le lynx d'Europe dont les talents de chasseur en font un animal très utile.



Le puma

Le puma et le lion d'Afrique sont les seuls grands félins unicolores. Il a une tête plus petite et les mâles n'ont pas de crinière. La robe du puma peut être brun-rouge, gris-bleu ou de presque toutes les couleurs intermédiaires. Une teinte rougeâtre est la plus fréquente dans les zones tropicales tandis que le gris prédomine vers le nord. Le puma a de petites oreilles, un long cou, un corps svelte et allongé et une longue queue.

 

 

 

     Le lynx tire son nom de celui d'un héros grec : Lyncée, pilote des Argonautes partis à la recherche de la Toison d'Or ; et, doté, d'après la légende, d'une vue perçante.


     Quant a la profondeur de son regard, elle semble due aux bandes noires et blanches qui cerclent ses yeux.


     Le Lynx d'Europe ressemble à un gros chat, haut sur pattes, avec une queue courte se terminant par un manchon noir. Il possède une fourrure brun-roux, peu tachetée. De longs favoris recouvrent ses joues, et ses oreilles pointues portent un pinceau de poils noirs de 5 cm environ. Ces favoris lui permettent, semble-t-il, de localiser facilement les bruits. Ses pattes sont garnies d'une épaisse semelle de poils, très adaptées à la neige.



     Le lynx d'Europe habite les régions boisées de Scandinavie, d'Europe centrale et occidentale, et d'Amérique du Nord. Il mène une vie solitaire et discrète sur un territoire, d'au moins 1000 habitants, qu'il marque par des dépôts d'excréments et en griffant l'écorce des arbres. Les couples se forment au début de l'année pour une très brève période. Vers avril-mai, la femelle met bas une portée de 2 ou 4 jeunes, dans une tanière cachée parmi les rochers ou dans un trou d'arbre. Le lynx chasse à l'affût, la nuit en général. En quelques bonds, atteignants parfois 5 mètres de long, il terrasse sa proie et la mord à la nuque. Lièvres, lapins et autres rongeurs se comptent fréquemment parmi ses victimes, mais ce sont parfois des oiseaux ou plus rarement un chevreuil ou un chamois.


     Longtemps chassé, à la fois pour sa fourrure et parce qu'il était accusé de massacres de bétail, on reconnaît aujourd'hui au lynx son utilité : il limite en effet le nombre des petits rongeurs et surtout celui des lapins. En France, il a été réintroduit, en particulier dans les Vosges, où il vivait autrefois.


     Le genre " lynx " comprend des félins aux longues pattes, à la queue courte et aux oreilles pointues se terminant par de caractéristiques petites touffes de poils noirs. Sur les côtés de la tête et sur les joues (à l'exception du caracal) le poil long et forme des pattes ou des favoris. La dentition ne compte que 2 prémolaires supérieures. Il n'est pas encore certain que les 3 espèces de lynx (lynx, canadensisn pardellus) soient effectivement différentes ou ne soient que les races d'une unique espèce de grande diffusion. Le lynx commun en eurasiatique a une fourrure crème ou marron jaunâtre parsemée de tâches peu distinctes et un ventre clair. Il semble que le mâle occupe un territoire allant de 300 à 20 km2 , selon la quantité de proies qu'il peut y trouver.


 

2.Taille

Le puma a à peu près la taille d'une panthère mais le poids et les dimensions varient grandement à l'intérieur de sa vaste aire de répartition. On trouve les individus les plus grands dans l'extrême nord et l'extrême sud de cette aire. Les mâles pèsent de 67 à 103 kg tandis que les femelles, plus petites et plus légères, pèsent de 36 à 60 kg. Les mâles mesurent de 105 à 195 cm de long (tête et corps) avec une queue de 66 à 78 cm. Les femelles mesurent de 96 à 151 cm (tête et corps) avec une queue de 53 à 81 cm.

3.Habitat

Les pumas peuvent vivre dans la forêt de conifè-res, la forêt tropicale, les marais, les prairies et la brousse. On les trouve jusqu'à 4500 m d'altitude.

4.Répartition

Le puma est le plus largement réparti des félins américains. On le trouve au Canada, en Amérique du Nord (des grandes plaines de l'Ouest à la Floride méridionale), au Mexique, en Amérique centrale et du Sud.

5.Reproduction

2 ou 3 jeunes naissent après une gestation de 90 à 95 jours. Leur pelage est moucheté mais les taches s'estompent avec l'âge. L'allaitement dure 3 mois ou plus mais les jeunes commencent à manger de la viande dès 6 semaines. Les jeunes pumas s'émancipent à 2 ans environ et les portées peuvent rester unies quelques mois après avoir quitté la mère.

6.Organisation sociale

Le puma est solitaire. Les femelles peuvent partager des terrains de chasse qui se chevauchent, et celui du mâle recouvre ceux de plusieurs femelles, mais il y a d'ordinaire peu de chevauchement entre ceux des mâles résidents. Les jeunes et les animaux de passage peuvent traverser les terrains de chasse des résidents mais ne peuvent y séjourner.

7.Régime

Les cervidés constituent en général l'essentiel de la nourriture des pumas. Castors, porcs-épics, lièvres, ratons laveurs, opossums et suidés sauvages s'y ajoutent. La carcasse est souvent emportée à l'abri et, quand il est rassasié, le félin la recouvre de végétation. Les proies de grande taille, comme les wapitis, suffisent à le nourrir une semaine, parfois même plus.



le lion

Le lion est sans doute le mieux connu de tous les grands félins. Les lions adultes ont généralement une couleur unie, brun clair à ocre foncé. Les jeunes sont mouchetés et ont quelques taches sur les jambes et le ventre jusqu'à l'âge adulte. Les mâles ont une crinière brune qui tend à foncer et à s'agrandir avec l'âge. La queue est noire à l'extrémité.

3.Habitat

On trouve en général les lions dans les espaces découverts : plaines herbeuses, savanes, zones boisées arides et semi-déserts.

4.Répartition

À travers toute l'Afrique au Sud du Sahara, jusqu'au Botswana. Une population de quelques centaines de lions d'Asie survit dans la forêt du Gir, en Inde occidentale.

5.Reproduction

Les lions n'ont pas de saison de reproduction fixe. La fécondation et la mise bas se produisent souvent au même moment chez les femelles d'un groupe. Après une gestation de 110 jours naissent de 1 à 4 jeunes qui pèsent environ 1,5 kg. Ils peuvent être allaités par n'importe quelle femelle de la troupe et ils restent habituellement 2 ans avec leur mère.

6.Organisation sociale

Les lions vivent en troupes de 3 à 30 individus. La taille du groupe varie suivant la région et les proies disponibles. Un groupe de lionnes apparentées et leur jeunes forment le noyau stable d'une troupe. Les femelles restent habituellement dans le groupe mais les mâles le quittent quand ils deviennent matures. De 1 à 7 mâles rejoignent le groupe des femelles. Le séjour d'un mâle dans un groupe peut ne durer que quelques mois ou se prolonger pendant 6 ans, mais les mâles d'une troupe peuvent être chassés par un autre groupe de mâles.

7.Régime

Les lions se nourrissent d'une grande variété de proies grande ou moyenne: girafe, buffle, zèbre, antilope, gnou, phacochère. Ils dévoreraient aussi des charognes et des proies plus petites.























La panthere

La panthère ressemble au jaguar mais sans la tête massive ni le corps robuste. La couleur de fond varie du gris au brun rouille. Les panthères qui vivent dans les déserts ou les savanes sont d'ordinaire plus claires, alors que celles des forêts tropicales sont plus sombres. La robe est couverte de petites taches noires et d'ocelles mais, contrairement à ce que l'on voit chez le jaguar, les ocelles ne renferment pas de mouchetures plus petites. Les panthères complètement noires sont communes, spécialement en forêt tropicale.

2.Taille

Les panthères mesurent 91 à 191 cm (tête plus corps) avec une queue de 58 à 110 cm. Les mâles pèsent de 37 à 90 kg, les femelles environ un tiers en moins, de 28 à 60 kg.

3.Habitat

Les panthères sont généralistes en ce qui concerne l'habitat. Elles paraissent capables de vivre n'importe où, dès qu'il existe un abri et une nourriture suffisante. On les trouve dans les forêts humides de plaine, les savanes boisées, la brousse, les montagnes rocheuses arides, les déserts, les terres agricoles ou d'élevage.

4.Répartition

La panthère a la répartition la plus étendue de tous les félidés. On la rencontre à travers la plus grande partie de l'Afrique, à l'exception du Sahara, et aussi en Israël, au Moyen-Orient, au Pakistan, en Inde, dans le Sud-Est asiatique aussi bien en Chine qu'en Sibérie.

5.Reproduction

Dans la partie septentrionale de l'aire de répartition, les panthères s'accouplent en janvier et février. Ailleurs, il n'y a pas de saison fixe. Après une gestation de 90 à 105 jours, 2 ou 3 jeunes naissent dans un repaire bien caché. Ils pèsent environ 0,5 kg à la naissance et leurs yeux s'ouvrent à 10 jours. Ils restent avec leur mère 15 à 24 mois.

6.Organisation sociale

La panthère est une solitaire. Les mâles et les femelles possèdent des territoires qui peuvent compter de 8 à 63 km². Souvent, un territoire de mâle recouvre celui de plusieurs femelles.

7.Régime

Les panthères se nourrissent d'une grande variété de proies. Elles peuvent manger presque tout, des insectes aux des rongeurs en passant par les grands ongulés, et l'on sait qu'elles tuent des proies plusieurs fois plus lourdes qu'elles. Elle se nourrissent communément de gazelles, de cervidés, de suidés et de singes



































Le tigre

Le tigre est le seul grand félin à porter des rayures. Sa fourrure varie de l'orange sombre à l'ocre rougeâtre. Le ventre, le cou et l'intérieur des membres sont blanc crémeux. Le tigre de sibérie est généralement plus clair, alors que celui d'Indochine est beaucoup plus sombre. Le corps est rayé d'une série de bandes brun-foncé ou noires.

2.Taille

Le tigre est le plus gros des félins vivants, et celui de sibérie peut peser jusqu'à 320 kg. Les mâles de l'Inde pèsent communément de 200 à 270 kg et les femelles de 125 à 160 kg. La longueur (tête et corps) varie de 150 à 280 cm. La queue mesure entre 60 et 95 cm.

3.Habitat

Les tigres peuvent vivre dans de nombreux types d'habitat et de conditions climatiques mais ils demandent un couvert suffisant, un point d'eau utilisable toute l'année et un approvisionement stable en proies de grande taille. Ils vivent dans la taïga couverte de neige, dans la forêt tropicale toujours verte, dans la mangrove marécageuse et dans la forêt sèche.

4.Répartition

On trouve les tigres en Inde, au Népal, au Bouthan, au Bangladesh, en Thaïlande, Au vietnam, en Sibérie et peut-être en Chine.

5.Reproduction

Les tigres s'accouplent en toute saison mais le plus souvent de novembre à avril. Deux ou trois jeunes naissent après une gestation de 104 à 106 jours. Ils sont allaités environ 6 mois et les mâles grandissent plus vite que les femelles. Le jeune quitte le lieu de naisssance quand la mère met bas une nouvelle portée ou qu'il a environ 2 ans.

6.Organisation sociale

Les tigres sont solitaires. Les femelles peuvent avoir un territoire individuel, mais plusieurs territoires de femelles peuvent se chevaucher. La taille du domaine est fortement influencée par la densité des proies, et ceux des femelles vont de 16 à 1000 km². Ceux des mâles sont d'ordinaire plus grands et peuvent recouvrir ceux de plusieurs femelles. En dépit du fait que ces félins chassent d'ordinaire seuls, les tigres ne sont pas dépourvu d'organisation sociale.

7.Régime

Les tigres dévorent toutes les grosses proies qu'ils peuvent capturer. Leur régime comprend des cervidés, des suidés, des gaurs et des buffles. Ils tuent volontiers le bétail et incluent l'homme dans leur alimentation.


























 









Le guépard

Le guépard est le mammifère terrestre le plus rapide. Son corps svelte mais musclé semble presque maigre. Sa poitrine profonde et sa taille étroite sont celles d'un sprinter. Il a une petite tête et un museau court, des yeux placés haut, de larges narines et de petites oreilles rondes. Même complètement rétractées, les griffes sont visibles et servent durant les accélérations et les courses rapide. La fourrure est courte et grossière, jaune fauve marquée de taches noires, rondes.

2.Taille

Le guépard est léger si on le compare aux autres grands félins. Les adultes ne pèsent que de 39 à 65 kg. La longueur (tête plus corps) est de 112 à 135 cm, et celle de la queue est de 66 à 84 cm.

3.Habitat

Le fait que le guépard chasse à courre plutôt qu'à l'affût le confine dans les zones ouvertes où il y a assez de couvert pour l'approche. On l'observe dans les biotopes ouverts allant du semi désert à la prairie et à la brousse épaisse.

4.Répartition

On le trouve en Afrique et aux Moyen-Orient.

5.Reproduction

Après une gestation de 90 à 95 jours, les femelles peuvent mettre bas jusqu'à 8 jeunes, d'ordinaire 3 à 5. Ils pèsent de 150 à 300 grammes à la naissance et commencent à suivre leur mère à l'âge d'environ 6 semaines. Sevrés à 6 mois, ils quittent leur mère entre 13 et 20 mois, mais peuvent demeurer plusieurs mois ensemble.

6.Organisation sociale

Les guépards ont l'organisation de l'espace la plus inhabituelle de tous les félidés. Les femelles adultes ne semblent pas avoir de territoire, mais elles s'évitent. Plusieurs femelles, apparentées ou non, peuvent partager de grands domaines qui se chevauchent. Les mâles adultes d'une même portée restent parfois ensemble et s'unissent pour défendre un petit territoire. Même des mâles non apparentés peuvent former de petits groupes. Contrairement au cas des autres félins, les domaines des femelles peuvent être 5 fois plus grands que ceux des mâles, voire plus.

Régime alimentaire

Chassant de jour, le guépard s'attaque à des mammifères de moins de 40 kg. Il poursuit des animaux comme les gazelles, l'impala, les veaux de gnou et les lièvres. La proie est approchée à une dizaine de mètres puis prise en chasse. Celle-ci dure en moyenne 20 secondes et rarement plus d'une minute. La moitié des chasses environ, sont courronées de succès.





































Le tigre blanc

Le Tigre blanc n'est pas une sous-espèce à part entière... non, il est tout simplement une "anomalie" rencontrée chez le tigre du Bengal.

En effet, la couleur blanche est du à un gêne récessif (c'est a dire un gêne qui ne fait apparaître le caractère qui lui est lié que ci celui-ci existe sur les 2 chromosomes hérités des parents. cf Larousse 2005)

au niveau de la reproduction, les tigresses font des portées tous les 2 ou 3 ans. Et de ces portées, 2 ou 3 tigreau vont naître. Ils pèsent alors 1 kilo. Aveugles à la naissance, ils ouvrent les yeux au bout de 2 semaines

y en aurait 210 dans le monde actuellement (la plupart en captivité dans les zoos)

 

c'est un chasseur hors pair, qui peut foncer sur sa proie à une vitesse de 100 km/h. Mais sa technique de chasse privilégiée est de rester à l'affut, tapis dans les fourrées afin de surprendre sa proie (le tigre blanc est fourbe!!!)

taille:

de 1.40 à 2.80 mètres

queue de 0.60 à 1.10 mètres

poids:

de 180 à 250 kilos (le record est de 396 kilos)

alimentation:

exclusivement carnivore (chevreuils, antilopes, sangliers,...)

longévité:

de 15 à 25 ans

nom latin :

Panthera Tigris

cri:

comme les félidés, il feule, miaule, râle et rauque

généalogie : femelle : tigresse le petit: tigreau

Habitat : :essentiellement dans la jungle dense, humide et épaisse.

où le trouver : chine, Inde, Nepal, Bangladesh.

comportement: animal solitaire et qui vit principalement la nuit

 


.












 Le jaguar

est un félin puissant, trapu, à la poitrine profonde. La tête est grosse et ronde. Les membres sont courts et vigoureux. Sa taille et sa robe tachetée l'apparentent à une grosse panthère mais il existe de faibles différences dans la disposition des taches. La fourrure du jaguar varie de l'or pâle au rouille chaud, avec des séries d'ocelles sombres renfermant une ou deux taches plus petites.

Les rosettes de la fourrure du léopard n'ont pas ces petites taches. Il y a au milieu du dos une rangée de marques noires qui forment quelquefois une ligne continue. Les jaguars noirs (mélaniques) ne sont pas rares et, dans ce cas, leurs taches demeurent parfois visibles.

2.Taille

Lourdement bâti, le jaguar semble plus grand qu'il n'est en réalité. Les plus grands jaguars viennent du Pantanal, région du Brésil où l'on a trouvé des mâles de 136 kg, mais ailleurs le poids est bien inférieur. Dans la majorité de l'aire de répartition, les mâles pèsent environ 55 kg et les femelles en moyenne 36 kg. La longueur (tête et corps) varie de 112 à 185 cm, pour une queue de 45 à 75 cm.

3.Habitat

On trouve souvent les jaguars dans les zones humides telles que les prairies marécageuses du Pantanal brésilien. Ailleurs, ils fréquentent les galeries forestières bordant les cours d'eau et les lacs. On peut les rencontrer dans des zones plus arides mais seulement si celles-ci sont traversées par des cours d'eau.

4.Répartition

L'aire de répartition du jaguar s'est beaucoup réduite au cours des cent dernières années. Elle inclut actuellement le centre-sud du Mexique, l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud, jusqu'au nord de l'Argentine.

5.Reproduction

Après une gestation de 93 à 105 jours, il naît de 1 à 4 jeunes qui pèsent de 700 à 900 grammes à la naissance et restent avec leur mère environ 2 ans.

6.Organisation sociale

Les jaguars sont solitaires. La taille de leur domaine varie avec la densité des proies, l'habitat et les dérangements dus à l'homme. On a trouvé chez les femelles des domaines mesurant de 10 à 168 km², tandis que chez les mâles, ils sont habituellement plus grands et varient de 28 à 152 km².

7.Régime

Le jaguar se nourrit de presque tout ce qui est disponible : lézards, serpents, capybaras, caïmans, petits mammifères, cervidés, poissons, tortues et bétail. La puissance de ses mâchoires et ses robustes canines lui permettent de tuer du bétail pesant trois à quatre fois son propre poids, souvent par une morsure à l'arrière du crâne, plutôt que celle au cou ou à la gorge, utilisée en général par les autres grands félins.
























































































































































 

 


 
 
posté le 12-10-2008 à 21:51:37

Les animaux sauvages ne sont pas nécéssairement dangereux

        

                         

             

                                             

       
                        


                           
                               
                      
             
 

                               






                                       



                   






                                                         



            



                      





                         


                                                   



       


                

                                    


                                        

Un animal sauvage n'est pas
nécessairement dangereux

                 

Un animal sauvage donne l'impression qu'il est dangereux comme le lion d'Afrique, mais ce n'est pas tout les animaux sauvages qui sont dangereux. En fait tous les animaux sont sauvages, les chats, chiens, chevaux étaient tous sauvages avant d'être domestiqués par l'homme. Il reste encore des chevaux sauvages et ils ne sont pas dangereux pour l'homme

Les animaux sauvages sont tout simplement des animaux qui vivent dans la nature et qui survivent par leurs propres moyens en chassant, pêchant ou en mangeant des végétaux. Les végétariens sont des animaux sauvages qui sont en général sans dangers pour l'homme.

Les animaux carnivores selon l'espèce peuvent être des animaux sauvages dangereux. L'ours peut tuer un homme pour protéger ses petits, mais il va habituellement tout simplement se sauver. L'homme est rarement une proie convoitée et la majorité des attaques d'animaux sauvages sont pour se défendre croyant être en danger


Certains animaux sauvages sont plus effrayants ou indésirables que dangereux, comme
la moufette, le raton laveur... et il suffit de ne pas leur donner de raison de vous visiter comme avoir des ordures facilement accessibles pour eux. La boule à mites est souvent un bon moyen d'éloigner les animaux car ils n'aiment pas l'odeur.

Les animaux sauvages doivent se battre pour survivre et la survie va souvent les pousser à chasser des animaux domestiques. Le renard a été énormément chassé, car il s'attaquait aux poules et autres animaux de la ferme qui sont bien plus facile à capturer, car ils sont en cage et ne pouvaient pas se sauver. Comme nous, les animaux aiment bien se faciliter la vie.

Les animaux sauvages sont curieux, et ils sont intrigués par ce qui est nouveau pour eux. Il est toujours possible que ce soit la première fois qu'un animal voit un autre animal ou un humain. Leurs réactions sont imprévisibles mais, en général, un animal sauvage va se sauver quand il voit un humain, il peut s'attarder par curiosité mais va rarement attaquer.

Les animaux sauvages sont fait pour vivre pas pour mourir.

Ils sont efficaces dans la nature : les vautours sont faits pour nettoyer les carcasses d'animaux, les lynx mangent les petits nuisibles...ces animaux sont faits pour animer la nature et non decorer une pièce de leur tête, de leur peau ou d'une autre partie de leur corps.

la protection des animaux sauvages

Le marché noir des produits animaux illicites est estimé à plusieurs milliards de dollars US par an, dépassé uniquement par les trafics de drogue et d'armes. Pourtant, si une grande partie du commerce d'espèces sauvages est illicite, c'est pour de très bonnes raisons : le commerce d'espèces menacées met en danger la biodiversité, transmet des maladies infectieuses au bétail et aux humains et cause d'inutiles souffrances aux hommes comme aux animaux.

<!-- page_description --><!-- Document Link List -->

C'est pourquoi IFAW travaille activement pour garantir une protection maximale aux espèces sauvages vulnérables. Pour IFAW, l'une des manières d'y parvenir est de travailler au sein d'un d'accord international connu sous le nom de CITES (Convention des Nations Unies sur le commerce international des espèces menacées) afin d'éliminer le commerce illicite d'espèces sauvages et de protéger les animaux des menaces générées par le commerce international. La CITES a été élaborée comme un accord international visant à s'assurer que le commerce international légal d'animaux et de plantes sauvages ne leur nuit pas ou ne menace pas leur survie et à éliminer le commerce illicite d'espèces sauvages.  

Près d’une centaine d’espèces d'animaux et de plantes disparaissent chaque jour.  

Le commerce d'espèces sauvages légal, mais mal réglementé, accélère le taux d'extinction de nombreuses espèces. Dans le monde, 1093 parmi plus de 5400 (20 %) espèces connues de mammifères et 1206 parmi plus de 9900 (12 %) espèces connues d'oiseaux sont menacées d'extinction.  

Selon le Dr Michael Novacek, haut responsable scientifique de l'American Museum of Natural History, « jusqu'à 30 % de la diversité des espèces aura disparu d'ici le milieu de ce siècle. »  

Au total c'est un nombre alarmant de 7725 espèces d'animaux – allant des insectes et des mollusques aux gorilles et aux éléphants –que l'on considère comme menacées.  

La plupart de ces espèces sont mises en danger par les activités humaines : du braconnage et de la surexploitation à la destruction des habitats, en passant par la pollution et le réchauffement global. Le braconnage et le commerce illicite à eux seuls pourraient faire disparaître les éléphants, les tigres et les grands singes de vastes secteurs de leurs aires de répartition dans les 20 à 50 prochaines années. Mais nous avons le pouvoir d'empêcher cette disparition et d'assurer la survie des animaux et des plantes de la planète.  

Sauver les espèces menacées est important non seulement pour l'agrément qu'elles nous apportent, mais aussi parce que le réseau de la vie est lié de manières complexes. La perte d'une espèce affaiblit ce réseau, souvent avant même que l'espèce soit éteinte. Le déclin dramatique des effectifs de populations animales et de la biodiversité des espèces est un signe de dégradation des écosystèmes.  

Lorsque des animaux et des plantes disparaissent, c'est le tissu même de notre environnement global qui change, nous mettant tous en danger.  

Nous, les humains, avons besoin de la diversité de la vie pour notre propre survie. IFAW s'est engagé à protéger cette diversité. Notre collaboration avec la CITES et les gouvernements n'est que l'un des outils que nous utilisons pour contribuer à assurer la survie des trésors naturels de ce monde que nous partageons avec les animaux.  

IFAW reconnaît la CITES comme un outil stratégique pour protéger certaines espèces des effets potentiellement dévastateurs du commerce international. Une réglementation stricte et le contrôle du commerce d'espèces sauvages, alliés à des mesures de lutte contre le braconnage et d'éducation du public, se sont avérés la meilleure stratégie de protection des animaux.

<!-- page_contents -->














































   






























l'ours polaire




 panda
 










 















le murien


















grand nyalas




 
emus australiens

 







antilope tibétain






 
emus australiens

 







antilope tibétain

















grand nyalas





 
emus australiens

 







antilope tibétain






un sitatunga



un lesser kudu

 










































 

















 


 
 
posté le 12-10-2008 à 21:58:09

Pourquoi l'homme a peur du loup?

          



                      

                                
                         
      

                                                                     
       





                                 

   






                              




                           

             
                                                          

                                                                              

       





              







                

Avant d'inspirer la terreur et de devenir un des démons du Moyen Age, le loup, craint pour sa sauvagerie mais admiré pour sa force et son adresse, joua un rôle dans de nombreuses mythologies.

Les Romains le consacrèrent à Mars, dieu de la Guerre, qui fit nourrir par une louve les jumeaux Remus et Romulus, fondateur de la Ville éternelle, et en firent un des emblèmes de la légion romaine. Si, lorsqu'un loup pénétrait dans le temple de Jupiter ou dans le Capitole, les Romains purifiaient la ville entière, ils considéraient néanmoins, aux dires de Pline, qu'apercevoir sur sa droite un loup ayant la gueule pleine était un des présages les plus favorables. A Rome toujours, de la graisse de loup frottée sur la porte de la maison des nouveaux époux leur portait bonheur. Dans l'ancienne Germanie, où les guerriers se nourrissaient de loup pour acquérir ses qualités (force, rapidité, endurance), l'animal fut également l'attribut du dieu de la Guerre scandinave Odin : un des frontons du Walhalla, séjour des guerriers les plus valeureux morts au combat, était orné d'une tête de loup. Selon la mythologie scandinave, "la fin du monde surviendra le jour où les deux puissants loups lancés à la poursuite de la lune et du soleil parviendront à les dévorer. Ces fauves sont deux des nombreux loups nés de l'accouplement d'une sorcière de la Terre et du loup Fenrir. Celui-ci, enchaîné par les dieux, une épée en travers de la gueule, se délivrera lors du Crépuscule des Dieux, annoncé par une guerre mondiale et un tremblement de terre : il engloutira alors dans sa gueule crachant des flammes le dieu Odin et son cheval Sleipnir, avant d'avoir lui-même la mâchoire écrasée par Vidarr le Silencieux". Parce que son regard transperce les ténèbres et qu'il se met en chasse au lever du jour, les Egyptiens l'associaient au culte solaire : Upuaut, dieu loup, guidait la barque de Rê. Les Grecs le consacraient au dieu de la Lumière, Apollon, appelé parfois Apollon Lokogénès ("né du loup") parce que sa mère Léto, enceinte de Zeus, aurait rencontré un loup pendant sa grossesse. Apollon, tout comme sa soeur jumelle Artémis, était invoqué pour protéger les troupeaux contre ces fauves.

Au Moyen Age, dans tous l'Occident chrétien, le loup devient l'animal le plus redouté. Pour les démonologues, le loup, synonyme de de sauvagerie et de cruauté (la louve symbolisant pour sa part la débauche ou le dévergondage), est l'incarnation du diable, et de tous les animaux, celui dont il préfèrait prendre l'apparence, notamment pour présider le sabbat. Pour aller au sabbat, les sorciers se transforment en loups et les sorcières portent des jarretières en peau de l'animal. En Espagne, il est la monture des sorciers qui le chevauchent la tête tournée vers sa queue sur laquelle ils ont placé une chandelle pour éclairer le chemin. On a accusé certains sorciers, et de nombreux bergers, de rassembler des loups pour commettre des forfaits. Parmis les magiciens capanles de se faire obéir et suivre des loups, le meneur de loups, soupçonné également de se changer en loup-garou, était le plus craint car il avait le pouvoir de les envoyer dans les bergeries et les pâtures pour dévorer les moutons. En Normandie, on le reconnaît à ses gants rouges et au fait qu'il ne prononce pas un mot. Le meneur de loup frappe parfois, la nuit tombée, à la porte des fermes isolées; qui lui refuse l'hospitalité court le risque de voir décimer tout son troupeau. On mentionne l'éxistence de loups sataniques dans de nombreuses régions : en Ardenne avec le loup blanc, a Bayeux avec le grand loup noir. Rappelons que la bête du Gévaudan, créature mystérieuse et cruelle qui fit des ravages à la fin de XVIIIème siècle dans la région du Massif central (cent personnes tuées entre 1764 et 1767) ressemblait à un loup.

Les contes, le décrivant comme le mangeur d'enfants par excellence (notamment le célèbre Petit Chaperons rouge) et des créatures sans défense (comme la chèvre de Monsieur Seguin), n'ont pas amélioré sa réputation. Sans oublier que le mythe de loup-garou renforçait son caractère maléfique.

Cependant, les rapports entre les hommes et le loup n'ont pas été uniquement fondés sur la haine, et bien que la croyance générale en ait fait une créature diabolique, les Amérindiens, quand à eux avaient une vision bien différente du loup : Dans la mythologie des Ojibwas, ce sont les loups qui ont appris à chasser à Nanabush, fils du Vent d'ouest et d'une mortelle. Il apprit leurs méthodes, mais aussi le tabou interdisant de tuer inutilement le gibier. Comme Nanabush était incapable de suivre la meute qui poursuivait un caribou, il fut laissé avec Tooth, le petit-fils de la louve qui menait la meute. Elle leur dit d'aller chasser l'élan dans la vallée mais de ne prendre que la viande qu'ils pourraient manger. Grisés par la chasse, ils oublièrent la mise en garde de la louve. Pour les punir, Manitou, le Grand Esprit, se lança à leur poursuite. Tooth, le jeune loup impétueux, fut pris et tué, mais Nanabush vola la peau de Tooth aux esprits. Comme il était lui-même un demi-dieu, il ramena le loup à la vie. Tooth avait parcouru les chemins de la mort et il en instruisit Nanabush afin qu'il transmette ce savoir à son peuple. Lorsque Tooth lui eut décrit les traîtres chemins du paradis, Nanabush le renvoya au pays des morts où, depuis, il guide les âmes qui entreprennent le voyage vers un monde meilleur. La légende enseigne donc que le loup est notre frère, notre maître en chasse, notre complice dans le crime et notre guide vers le paradis. Cette légende confirme bien que l'homme a peut-être beaucoup appris du loup.

Dès les origines, hommes et loups sont très semblables. Ce sont des prédateurs placés au sommet de la pyramide. Les tribus humaines et les meutes de loups sont formées autour d'un noyau familial. une structure sociale rigide et forte gouverne la société et organise la chasse (qui est la condition de la survie de cette société). Les chefs sont choisis parmi les plus astucieux ou parmis les plus forts. La cohésion du groupe, l'ordre et la discipline sont maintenus par divers rites complexes. La légende des Ojibwas nous offre un point de vue non européen qui tranche nettement avec les comportements de haine envers le loup des civilisations occidentales. Les Ojibwas et d'autres peuples aborigènes ont démontré que les loups et les hommes peuvent vivre les uns à côté des autres, et que les hommes qui n'ont pas pour seule ambition de "conquérir" la nature comprennent parfaitement la parenté qui nous relie à notre frère le loup. Nulle part dans la mythologie des raborigènes d'Amérique du Nord il n'y a un exemple de peur du loup.

                               


Statuts et rôles au sein de la meute

Alpha - Les meneurs d’une meute de loups sont le mâle et la femelle Alpha, qu’on peut reconnaître grâce à leur queue levée. Comme ils sont les parents de presque tous les membres de la meute, le couple Alpha est respecté par tout le reste de la bande. Ils maintiennent cet esprit de domination en affirmant constamment leur autorité sur leur progéniture, de la naissance à l’âge adulte. Pour les petites proies par exemple, les jeunes louveteaux et les autres membres subalternes de la meute ne peuvent se nourrir qu’après le couple Alpha, et ils sont souvent obligés de quémander. Les loups Alpha ont généralement atteint l’âge adulte, et ils peuvent assumer ce rang pendant 8 ans. Quand ils se déplacent, le mâle Alpha mène généralement la meute et choisit la route, mais la femelle Alpha reste à ses côtés.
le male beta baisse la tètebaisse la tête et la queue lorsqu’il se trouve à 
  proxité du couple Alpha pour leur montrer qu’il leur obéira.

Subalterne - Ce sont en général de jeunes animaux, mais quelquefois on trouve d’anciens loups Alpha qui ont perdu leur statut. S’ils restent avec la meute, les subalternes jouent un rôle très important en aidant à s’occuper des louveteaux et à les nourrir. Un observateur peu au fait serait incapable de distinguer le comportement des subalternes de celui des vrais parents s’il les observait près du repaire. Ä certaines périodes, l’aide qu’apportent les subalternes pour l’alimentation permet à un plus grand nombre de louveteaux de survivre.

Oméga ou bouc émissaire - Dans les grandes meutes de loups, il y a souvent un membre au statut inférieur sur lequel converge toute l’agressivité sociale du reste de la meute. Les spécialistes du comportement le nomment le loup oméga. Il semble être le bouc émissaire, et il arrive même qu’il soit complètement banni. C’est sans doute une des raisons qui poussent certains membres de la meute à se disperser et devenir indépendants, plutôt que de rester au bas de la hiérarchie ou en retrait de la meute. Un bouc émissaire a toujours la fourrure aplatie et les oreilles baissées, il rase pratiquement le sol, et a souvent la queue repliée entre les jambes.

Loup solitaire - C’est un jeune adulte qui a quitté la meute. Il doit trouver un nouvel endroit pour vivre et s’accoupler. Les signaux visuels du loup sont en grande partie basés sur le langage corporel. Tout comme les hommes et les chiens témoignent de leurs émotions par les expressions de leur visage, les loups ont leur propre langage. C’est la raison pour laquelle les faciès de loups mettent si bien en valeur les expressions de visage. Les hommes sourient lorsqu’ils sont heureux, et nos chiens ont parfois une "expression heureuse". Parmi les expressions heureuses du loup et du chien, on compte la bouche ouverte, la langue qui pend et les oreilles qui pointent.

Le langage corporel

 

Les émotions qu’un loup exprime par le langage corporel sont la suspicion, la menace, l’anxiété et la soumission. Une attitude menaçante est assez différente. Un animal menaçant - chien ou loup - fronce le nez, ouvre la gueule, montre les dents, sort les babines, et dresse les oreilles. Cette expression est généralement accompagnée par un grondement ou un féroce grognement. Le chien ou le loup inquiet face à la menace a une toute autre expression. Il garde la gueule fermée et les babines en retrait, a les oreilles baissées et gémit.

Une des expressions les plus utiles d’un loup Alpha est le "regard fixe", ou le regard furieux. Souvent, il suffit à un loup Alpha de fixer un loup subalterne pour que l’animal immédiatement recule, se retourne et disparaisse. Le loup Alpha utilise ce moyen pour contrôler les membres subalternes de la meute.

Le loup ou le chien utilise également certaines positions corporelles et bouge la queue d’une certaine manière pour communiquer. Ainsi, un loup menaçant non seulement grogne et montre les dents, mais il se hérisse aussi, du cou à la queue et augmente de volume. Ä l’inverse, le loup menacé rentre les babines dans une sorte de "grimace" défensive, se replie sur lui-même, a la queue entre les jambes et peut même se laisser rouler sur le côté ou sur le dos, pour paraître plus petit. Les loups émettent quatre types de bruits distincts : ils hurlent, aboient, gémissent, et grognent. Tout le monde connaît le hurlement du loup. Lorsque les loups hurlent à l’unisson, ils ne hurlent pas sur la même note, mais plutôt en harmonie, ce qui donne l’impression qu’ils sont beaucoup plus nombreux. Les loups n’ont pas besoin d’être debout pour hurler, ils peuvent aussi bien être assis ou couchés. Apparemment, ils hurlent pour rassembler la meute (particulièrement avant et après la chasse), pour donner l’alarme (surtout sur le lieu de leur repaire), pour se repérer les uns les autres pendant une tempête ou lorsqu’ils sont sur un territoire inconnu, et pour communiquer à distance. Rien ne prouve que les loups hurlent à la lune, ou que leurs hurlements sont plus fréquents durant la pleine lune.

Communiquer

 

Les loups n’aboient que rarement, et leurs aboiements ressemblent alors plus à un "ouaf" tranquille qu’à un aboiement de chien. Ils n’aboient pas d’une manière continue comme les chiens, mais laissent échapper quelques aboiements discontinus et se retirent, quand un étranger s’approche de leur tanière par exemple. On a observé que lorsque la meute est surprise dans son repaire, un des loups, en général une femelle, se dresse et lance un aboiement pour avertir le reste de la bande.

Les loups grognent lorsqu’ils se battent pour le partage de la nourriture. Tout comme l’aboiement, le grondement est la manifestation d’un comportement menaçant ou bien d’une revendication de droits dans un contexte social. On le rencontre plus fréquemment chez les louveteaux quand ils jouent, et quand ils mordillent le cou des adultes qui sont allongés. Ils grondent de la même façon, et d’une manière assez comique, lorsqu’ils essaient de voler des morceaux de viande aux adultes. Il existe un autre type de grognement, un son aigu qui commence comme un gémissement et précède souvent une brusque attaque envers un autre loup.

Les sons les plus intéressants sont sans doute les gémissements et les glapissements aigus qui relèvent d’un contexte social : manifestations d’accueil, alimentation des louveteaux, parades amoureuses, et manifestations de peur, de curiosité, et d’interrogation. Ces sons expriment l’intimité du loup.  territoire de chasse, qu’elle parcourt à la recherche de proies. Les loups peuvent parfois faire 65 à 95 km dans la journée pour chercher leur nourriture. Cependant, la plupart du temps, ils n’ont pas besoin de couvrir une telle distance pour trouver quelque chose à manger. Lorsqu’ils ont un territoire, les loups passent moins de temps à se battre contre les autres meutes, et ils ont donc plus de temps pour élever leurs petits et chasser. Les territoires peuvent s’étendre de 80 à 240 km carrés, et parfois plus. Les loups balisent leur piste en urinant pour en marquer les limites. Ä l’approche de la saison des accouplements, le mâle et la femelle Alpha se montrent de plus en plus tendres l’un envers l’autre. Ils dorment de plus en plus près l’un de l’autre, et le mâle tend à se rapprocher de la femelle lorsqu’ils voyagent. Le couple Alpha adopte un comportement agressif envers les challengers, en les menaçant d’un regard, une grimace ou un grognement. Pendant ce temps, le mâle et la femelle se nettoient mutuellement, placent leurs pattes avant sur les épaules de l’autre et se touchent l’un l’autre de plus en plus fréquemment. Souvent, quand ils sont sur le point de copuler, les couples qui se sont formés s’éloignent de la meute pendant quelques jours, sans doute pour éviter que les autres membres de la meute ne s’immiscent dans leur intimité. Quelquefois, les membres de la meute tentent de s’interférer, ou bien ils harcèlent le couple pendant l’accouplement.

Marquer le territoire

 

L’accouplement

 

Les loups copulent de la même manière que les chiens, le mâle montant sur la femelle par derrière.

Quand la période des accouplements est terminée, les loups de la meute reprennent une attitude amicale les uns envers les autres. Ils sont maintenant occupés à choisir et à aménager une tanière pour la femelle Alpha qui attend ses petits.

Les louves ont une parade nuptiale, une union monogame, un comportement de reproduction et des caractéristiques hormonales complexes. Elles peuvent se trouver dans un état de reproduction appelé "pseudo-gestation". Apparemment, une fois que la femelle est en âge de concevoir, chaque année elle est en gestation ou pseudo-gestation. Pendant la pseudo-gestation, les hormones réagissent de la même façon que si l’animal était réellement en gestation, bien qu’il ne le soit pas. La louve peut donc avoir du lait et s’occuper de la progéniture d’une autre femelle. C’est aussi le cas des chiennes, qui peuvent se trouver en état de pseudo-gestation.

La gestation dure environ soixante-trois jours de la conception à la naissance. Pendant tout ce temps, la meute va nettoyer un ancien repaire, ou elle va trouver un nouvel endroit et aider la femelle Alpha à creuser une nouvelle tanière. En général, cet endroit domine les alentours, de façon à ce que la meute puisse surveiller une large étendue de territoire. Il doit également se trouver à proximité d’une source d’eau, car la louve se déplace rarement loin du repaire une fois que ses petits sont nés, du moins pas avant qu’ils soient âgés de quelques mois.

L’entrée de la tanière est en général assez étroite, permettant l’accès uniquement à la femelle en gestation. Le tunnel peut s’étendre de quelques centimètres à six mètres et se termine par un espace à peine plus large, dans lequel la louve en gestation mettra bas.





























































 
 












 











 





































































































 









 

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article